Kinésiologie Alexandre

16/10/2025

Je suis fatiguée… fatiguée dans tous les sens, dans toutes les dimensions de mon être. Ce n’est pas seulement la fatigue du corps, celle qui s’efface après une nuit de sommeil. Non, c’est une fatigue plus profonde, celle qui s’insinue dans l'âme et s’étend à l’esprit.

Mon cœur, lui aussi, semble alourdi. Chaque battement, chaque souffle porte le poids des pensées, des peines passées et des espoirs déçus. Il y a cette lassitude de toujours chercher, de toujours attendre, sans jamais trouver le repos tant désiré. C’est comme si même les rêves se faisaient plus lointains, plus flous, emportés par le vent d’une réalité trop rude.

Je suis fatiguée d’essayer de tout comprendre, de tout arranger. Parfois, il me semble que la vie est une danse incessante entre le désir de se battre et l’envie d’abandonner. Mes pensées tourbillonnent, se heurtent, et pourtant, il y a ce silence assourdissant, celui qui suit chaque échec, chaque renoncement.

Mais au fond de cette fatigue, il y a aussi une étrange beauté. Elle me rappelle que je suis humaine, que cette lassitude fait partie du chemin, qu’elle est le reflet de mes combats, de mes passions, de mes rêves. Et peut-être, juste peut-être, que derrière cette lourdeur se cache une renaissance. Une lumière qui, lorsqu’elle perce l’obscurité, éclaire un avenir plus doux, plus serein.

Je suis fatiguée, oui… mais je suis encore là.

Page: Reiki Ingrid Karro

04/10/2025

29/09/2025

Ma fille est rentrée de l’école et a dit :
« Maman, tu ne vas pas croire ce qui s’est passé en cours d’histoire aujourd’hui. »
Son professeur a dit à la classe qu’ils allaient jouer à un jeu.
Il est passé dans la salle et a chuchoté à chaque enfant s’il était une sorcière ou juste une personne normale. Puis il a donné les instructions :
« Formez le plus grand groupe possible sans sorcière. Si votre groupe en contient une seule, vous échouez tous. »
Elle a dit que toute la classe s’est instantanément remplie de suspicion.
Tout le monde a commencé à s’interroger. Es-tu une sorcière ? Comment savoir si tu mens ?
Certains enfants se sont regroupés en un grand groupe, mais la plupart se sont séparés en petites cliques exclusives. Ils ont écarté tous ceux qui semblaient incertains, nerveux ou même légèrement suspects.
L’ambiance a changé rapidement. Tout le monde se méfiait de tout le monde.
Chuchotements. Doigts pointés. Regards en coin. La confiance a disparu en quelques minutes.
Enfin, quand tous les groupes étaient formés, le professeur a dit :
« Très bien, voyons qui échoue. Sorcières, levez la main. »
Et aucune main ne s’est levée.
Toute la classe a explosé. « Attendez ! Vous avez raté le jeu ! »
Puis le professeur a lâché la bombe :
« Ai-je raté ? Y avait-il de vraies sorcières à Salem, ou tout le monde croyait simplement ce qu’on lui avait dit ? »
Ma fille a dit que la salle est devenue silencieuse.
C’est là qu’ils ont compris. Aucune sorcière n’était nécessaire pour que le mal se produise. La peur avait déjà fait son œuvre. La suspicion seule a divisé toute la classe, transformant la communauté en chaos.
Et n’est-ce pas exactement ce que nous voyons aujourd’hui ?
Des mots différents, même scénario.
Au lieu de « sorcière », c’est libéral, conservateur, vacciné, non vacciné, pro-ci, anti-ça.
Les étiquettes changent, mais la tactique reste la même.
Faire peur aux gens. Les rendre méfiants. Les diviser.
Puis s’asseoir et regarder la confiance s’effondrer.
Le danger n’a jamais été la sorcière.
Le danger, ce sont les rumeurs. La suspicion. La peur. Les mensonges plantés.
Refusez les chuchotements. Ne jouez pas au jeu. Car dès que nous commençons à chasser les « sorcières », nous avons déjà perdu.

05/09/2025

Quand quelqu’un vient vers toi avec une rumeur… rappelle-toi du test des trois filtres de Socrate.

Un jour, dans la Grèce antique, un homme s’approcha de Socrate, tout excité :
— « Tu veux savoir ce que j’ai entendu sur ton ami ? »

Socrate répondit calmement :
— « Attends un instant. Avant de parler, faisons passer cela à travers trois filtres. »

— « Trois filtres ? »
— « Oui. Le premier est la vérité : es-tu certain que ce que tu veux me dire est vrai ? »
— « Eh bien… non. On me l’a simplement raconté. »

— « Je comprends. Deuxième filtre : la bonté. Ce que tu veux me dire est-il quelque chose de positif ? »
— « Non, au contraire… »

— « Donc tu veux me dire quelque chose de négatif, sans être sûr que ce soit vrai. Voyons le troisième filtre : l’utilité. Est-ce que cela m’apporte quelque chose de bon de le savoir ? »
— « Pour être honnête… non. »

Alors Socrate conclut :
— « Si ce n’est ni vrai, ni bon, ni utile… pourquoi m’en parler ? »

🌿 Une leçon simple mais puissante.
Elle protège les relations, elle allège nos vies et elle rend le monde un peu meilleur.

03/09/2025

🍀🩷 La nouvelle édition de la journée Bien-Être au profit de l' Institut du sein d'Evreux - Octobre Rose aura lieu le samedi 4 octobre à Saint Sébastien de Morsent.
Association Eveil De Soi
Un beau moment de partage et de découvertes de différentes pratiques, au plaisir de vous y rencontrer 🙏🙏🩷

Les inscriptions se font via ce lien:

https://www.helloasso.com/associations/association-eveil-de-soi/evenements/journee-bien-etre-octobre-rose-2

22/08/2025

Nous sommes cette génération qui ne reviendra pas.
Nous avons grandi avec des chaussures couvertes de poussière, des genoux écorchés et un cœur pressé.
Non pas pour regarder un écran,
mais pour finir le goûter et courir dehors — là où la seule chose importante était un ballon et quelques amis.

Nous étions ceux qui rentraient de l’école à pied.
Parlant fort ou rêvant en silence,
l’esprit déjà tourné vers le prochain jeu, la prochaine aventure,
entre un trou creusé dans le sable et un secret chuchoté derrière un coin de mur.

Un bâton pouvait devenir une épée.
Une flaque se transformait en océan à conquérir.
Nos trésors étaient des billes, des images à collectionner, des petits bateaux de papier.
Et le ciel, notre seule limite.

Nous n’avions pas de sauvegardes, seulement des souvenirs dans la mémoire et sur les pellicules photographiques.
Les photos se touchaient, se respiraient, se gardaient dans des tiroirs —
aux côtés de lettres écrites à la main,
de cartes postales des grands-parents,
et de dessins colorés que les parents conservaient comme des bijoux.

Nous appelions « maman » celle qui soignait nos fièvres.
Et « papa » celui qui nous apprenait à faire du vélo.
Il n’en fallait pas plus.

La nuit, sous les couvertures,
nous parlions à voix basse avec le frère dans le lit voisin,
riant de bêtises,
craignant qu’un adulte entende et éteigne ce petit monde de complicité.

Cette génération s’en va, peu à peu,
comme une photographie qui perd ses couleurs,
mais que personne ne veut jeter.

Nous nous éloignons en silence, emportant une valise invisible :
l’écho des rires dans la rue,
l’odeur du pain encore chaud,
des courses insensées,
et cette liberté qui ne connaissait pas les notifications.

Nous étions des enfants quand il était encore possible de l’être.
Et peut-être que c’est là notre plus grande fortune.

19/08/2025

Le doigt sur la plaie
Une épreuve de caractère

Les stoïciens savaient que la douleur n’est pas un ennemi, mais un maître. Lorsque quelqu’un appuie là où ça fait mal, il ne fait que révéler nos failles encore ouvertes. Si cela nous trouble, c’est qu’en nous subsiste quelque chose d’inachevé.

Ne réagis ni par la colère ni par la plainte ; observe-toi. Pourquoi cela te blesse-t-il ? Est-ce l’orgueil meurtri, la peur, l’attachement ? Chaque inconfort est une invitation à la maîtrise de soi.

La véritable force ne consiste pas à empêcher qu’on touche la plaie, mais à la refermer de l’intérieur.

Extrait du mur de Carlos Walter de la Rosa.

Le monde littéraire

18/07/2025

Tu sais, le troisième œil, ce n’est pas quelque chose de magique au sens spectaculaire. C’est un sens intérieur, une façon de voir autrement. Pas avec les yeux, mais avec la conscience.

C’est quand tu commences à ressentir ce qui est vrai, même si rien ne se voit. Quand tu sens qu’une situation vibre juste, ou pas. Quand tu devines l’intention derrière les mots, ou que tu ressens quelqu’un sans qu’il parle.

Le troisième œil s’ouvre quand tu t’écoutes vraiment, quand tu te poses, quand tu regardes à l’intérieur, et que tu fais confiance à ce que tu sens. Pas ce que tu crois, pas ce qu’on t’a appris, mais ce que tu ressens profondément.

C’est comme un espace calme entre tes pensées, où tu perçois les choses au-delà de ce qu’elles montrent. Et plus tu t’accordes à cette vibration-là, plus tu vois clair.

Pas pour avoir des visions étranges, mais pour voir ce qui est vrai. Et ça, c’est déjà une forme de vision très puissante.

Acquario Waterman