15/11/2025
TES MOTS DE LA-HAUT,
De ce temps-là, loin de moi,
ta voix s'est envolée,
Au-delà des cieux, dans un monde apaisé,
Peux-tu, de là-haut,
voir le reflet de mes maux,
Et si, sans repos, mon cœur erre
dans ce chaos.
Sans toi, je me perds
dans ce monde imparfait,
Où les souvenirs se mêlent aux larmes,
c'est un fait.
Les mots que je prononce,
les vers que je compose,
Sont des échos lointains de ton amour
en prose.
De là-haut, percevrais-tu la beauté
des mots sincères,
Qui expriment ma peine
et mes émois amers?
De ce temps-là, je n'entends plus
ta voix douce,
Mais elle résonne en moi, un trésor
dans la rousse.
Sans repos, j'avance,
car la vie continue son cours,
Et malgré l'absence,
je cherche toujours le recours.
Les souvenirs s'entremêlent aux larmes
que je verse,
Car dans mon cœur,
ton amour reste une douce lumière.
De là-haut, dans l'éther
où les âmes s'envolent,
Peux-tu, mon amour, m'entendre
lorsque je parle?
Les mots que je murmure, les secrets
de ma voix,
Sont-ils plus beaux à présent,
loin de toi, là-bas?
Je m'interroge, guidée par la douce
mélodie du vent,
Que tu me racontais, jadis, en rêvant.
De ce temps-là, il me reste les souvenirs
de ta voix,
Ses inflexions, ses murmures,
ces doux émois.
Peut-être, dans l'infini, les mots prennent
une autre forme,
Peut-être les étoiles
se parent de tes songes, de ton orme.
De ce temps-là, je n'entends plus ta voix,
Mais je sens ton amour, en moi, il se déploie.
Ghyslaine Octavia Quertinmont