Psychologue Vallée du Paillon - Christelle Trétout Denis

29/05/2022

[REPARENTAGE DE L’ENFANT INTÉRIEUR]

J’ai eu la joie d’accompagner Emmanuel Contamin comme facilitatrice pendant 3 jours de formation autour du thème :
🤱Tisser la thérapie EMDR et le reparentage de l’enfant intérieur : pour traiter les carences, les blessures et traumas des liens d’attachement.

Un week-end stimulant riche en partages et en rencontres professionnelles.

➡️ Comment savoir si on a un lien d’attachement secure ou insecure ?

Avez-vous déjà pensé :
« je ne mérite pas d’exister »,
« je dois me méfier des autres pour rester en sécurité »,
« je ne suis pas une personne importante »,
« je n’ai pas le droit d’avoir des besoins »,
« je dois faire pour les autres même si ce n’est pas bon pour moi »,
« je ne peux pas supporter d’être seul »,
« je ne peux pas tolérer que les personnes me quittent »,
« je dois obtenir beaucoup d’attention des autres pour me sentir en sécurité »,
« les gens vont inévitablement me décevoir ou m’abandonner »,
« les gens me rejetteront si j’ai des besoins »,
« je ne dois compter que sur moi-même »… ?

Si vous vous retrouvez dans certaines de ces phrases, il est probable que dans votre enfance, vous ayez été blessé dans vos liens d’attachement car vous n’avez peut-être pas été :
entendu,
reconnu,
écouté dans vos besoins,
validé dans vos émotions,
considéré,
respecté dans vos limites,
aimé de façon inconditionnelle sans contre-partie,
Accepté en totalité,
sécurisé,
perçu de façon unique…

💔S’il est parfois facile d’identifier la maltraitance lorsqu’elle est explicite, les carences affectives peuvent aussi s’installer de façon insidieuse avec des parents aimants qui ont fait de leur mieux avec les ressources qui étaient à leur disposition à l’époque mais qui étaient eux-mêmes porteurs de traumas non résolus et malheureusement pas suffisamment disponibles et secures pour pouvoir s’occuper de leur enfant d’une façon adaptée aux besoins de celui-ci.

Dans ce cas, l’enfant peut ressentir une loyauté envers son parent et une empathie pour la souffrance et/ou les difficultés de celui-ci.
Il peut alors être difficile pour l’enfant, puis l’adulte plus t**d, de s’autoriser à reconnaître les blessures qui se sont installées dans le temps.

❤️‍🩹 Reconnaître que l’on n’a pas reçu les soins dont on avait besoin permet une réparation de soi à soi et ne remet pas forcément en question l’amour que l’on peut avoir pour son parent ni celui que l’on a reçu même s’il était imparfait. Par contre cela permet de se donner à soi-même l’amour, la sécurité, l’écoute, la considération, le respect dont on a pu manquer.

➡️ Pourquoi le reparentage de son enfant intérieur blessé devrait être au centre de toutes les thérapies de patients ayant des blessures dans leurs liens d’attachement ?

Réparer l’enfant intérieur blessé est indispensable si l’on veut trouver la paix intérieure et vivre une vie relationnelle satisfaisante et épanouissante car nos liens d’attachement secures ou insecures installés dans l’enfance conditionnent notre façon d’entrer en relation à l’âge adulte.

Si l’on ne prend pas conscience de ses blessures et qu’on ne les répare pas, nous allons avoir tendance à répéter les schémas appris (rejet, abandon, dépendance, incapacité à faire confiance ou à se faire confiance…) qui sont pourtant source de grande souffrance.

💝Alors autorisez-vous à aller à la rencontre de votre enfant intérieur pour lui apporter le soin et la reconnaissance dont il a besoin.
Car si vous n’êtes pas en paix avec votre enfant intérieur et qu’il vous paraît honteux, fragile, trop vulnérable, nul, pas à la hauteur… vous ne pourrez pas recevoir de façon totale l’amour des autres en raison de cette part de vous mise de côté qui pensera que vous ne méritez pas d’être aimé dans tout ce que vous êtes.

➡️ Pour aller plus loin :

🔸 Je vous propose un exercice guidé pour installer des figures ressources symboliques et aider par la suite le reparentage de votre enfant intérieur.
https://youtu.be/d9s2_ibC3N4

🔸 https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-vie-est-un-art/id1573121256?i=1000563000487

L’auto-thérapie contre le stress et l’anxiété - Revisiter son enfance avec Emmanuel Contamin.
Podcast La vie est un art : « On nous dit qu'il faut prendre soin de son enfant intérieur. Mais qu'est-ce que l'enfant intérieur ? Et si cela avait à voir avec tous les souvenirs traumatiques qui restent ancrés dans notre mémoire et opèrent comme un filtre perceptif ? »

🔸 Livre de Thích Nhất Hạnh : Prendre soin de l'enfant intérieur: Faire la paix avec soi https://g.co/kgs/sLcAV2

🔸 Livre de Joanna Smith : A la rencontre de son bébé intérieur https://g.co/kgs/fJoRMC

26/02/2022

[L’UKRAINE EXPLIQUÉE AUX ENFANTS]

Qu’on le veuille ou non, les enfants vont entendre parler de la guerre en Ukraine. Il paraît important de les préparer de façon sécurisante en leur expliquant posément la situation et en répondant aux questions qu’ils se posent.

On a longtemps pensé que les enfants devaient être écartés des sujets dits « d’adultes » (la mort, la maladie, la guerre…)
On oublie que les enfants sont des éponges, qu’ils perçoivent nos angoisses, qu’ils entendent parler du monde à l’école et dans d’autres lieux extérieurs et qu’ils ont leurs propres questionnements et observations.

A partir du moment où ils n’échapperont pas à cette information, l’environnement familial bienveillant est l’endroit idéal pour en discuter tranquillement en leur donnant simplement des éléments de compréhension et en ouvrant un espace où leurs émotions et questions peuvent être accueillies.

Comprendre ce qu’il se passe donne un sentiment de contrôle et permet de se situer.
A l’inverse, sentir que l’on nous cache des choses et que l’on essaye de nous rassurer sans nous donner de réponses claires entraîne une sentiment d’incertitude, de méfiance, de doute et peut entraîner des peurs encore plus importantes.

Protéger les enfants consiste davantage à éviter la confrontation à des images inadaptées pouvant les impacter. Il paraît donc déconseillé de laisser tourner les informations en boucle ou laisser un journal ouvert exposant des images qui pourraient être choquantes. Il en est de même pour les informations à la radio écoutées dans la voiture ou dans une pièce commune car on ne sait jamais à l’avance les mots qui vont être employés.

Par ailleurs, nous pouvons partager nos émotions avec les enfants, leur montrer notre humanité, notre tristesse, dans une certaine mesure évidemment. L’idée n’étant pas de laisser nos émotions déborder mais simplement d’exprimer que cette situation nous attriste. Cela peut permettre de réorienter le débat autour d’un désir de développer la paix et d’envisager des solutions avec l’enfant sur comment il peut déjà contribuer à cela à son niveau.

En conclusion, face à cette actualité, nous avons la possibilité :
D’expliquer de façon neutre et objective ce qu’il se passe,
De répondre aux interrogations des enfants si elles se présentent,
De laisser la place au partage d’émotions,
D’envisager avec les enfants comment nous pouvons contribuer ensemble à construire un monde de paix à notre échelle.

https://www.lesoleil.com/2022/02/24/le-conflit-entre-la-russie-et-lukraine-explique-aux-enfants-202fffe9f9245b012c11a8fc04671054

Autre lien rajouté le 28/02/22 qui s’adresse principalement aux enseignants
https://www.charivarialecole.fr/archives/12437

Je vous encourage à compléter ce lien avec d’autres informations complémentaires permettant de nuancer la situation. Évidemment toute situation complexe pert de son objectivité lorsqu’on la simplifie. Ce lien est donc un support comme un autre, l’idée étant d’ouvrir le dialogue avec son enfant et de répondre à ses questions.

expliquée aux

03/02/2022

01/02/2022

Merci à Baptiste Beaulieu pour sa chronique, dans laquelle il souligne l’aspect maltraitant, pour les patients comme pour les psychologues et pour les médecins, des nouvelles mesures gouvernementales concernant la prise en charge par l’assurance maladie de séances de psychothérapie.
Soutien

Baptiste explique pourquoi il est fondamental de normaliser le besoin d'aller voir un psychothérapeute pour parler. Mais il regrette que la possibilité de consultation n'aille pas de soit tant le remboursement des séances par la sécurité sociale est encore soumis à certains critères.

05/10/2021

Mon témoignage de psy conventionnée CPAM

09/06/2021

Bravo 👏 aux collègues qui ont été interviewés dans Nice matin !!
Tous mobilisés jeudi !

09/06/2021

Un projet de réforme de l'accès aux soins met le feu dans la profession des psychologues, qu'ils exercent en centre hospitalier ou dans le secteur libéral. Une action est annoncée pour le jeudi 10 juin. Un mouvement national...

07/06/2021

Par Yoanna Micoud, psychologue. Le 1er Juin 2021 Depuis plusieurs mois, les services de pédopsychiatrie débordent de demandes de prises en charge pour des enfants et adolescents qui vont très ...

28/05/2021

Voici l’interview de Fanciullo Caroline Psychologue Clinicienne & Sport, psychologue clinicienne, publiée aujourd’hui dans la Provence ! On lui dit merci pour cet article choc et surtout, on partage depuis la page Facebook publique du Manifeste s’il vous plaît 🙏 👏🙌💪🏻🌶🔥
Et tous à fond dans la rue le 10 juin 13:30 pour aller manifester !





—> lien de l’article en ligne sur le site de La Provence : 🦸‍♀️
https://www.laprovence.com/article/societe/6367770/des-psychologues-en-colere-descendent-dans-la-rue-le-10juin.html
🧞‍♀️

Depuis la généralisation du remboursement des consultations "psy", les psychologues s'inquiètent des conditions et de la qualité de la prise en charge des patients. En février dernier, la cour des comptes a validé ce dispositif test lancé pour trois ans en 2018 sur quatre départements dont les Bouches-du-Rhône. Il a été récemment étendu aux enfants de 3 à 17 ans.

Tarif unique à 22 euros, temps de consultation réduit, prescription des séances par le médecin traitant... Face à de telles mesures, une partie de la profession se dit "en colère". Une manifestation nationale est d'ores et déjà prévue le 10 juin prochain. Caroline Fanciullo, psychologue clinicienne à Aix-en-Provence, est à l'initiative du "Manifestepsy", très présent sur les réseaux sociaux. Elle explique les enjeux.

Pourquoi la généralisation du remboursement des consultations a provoqué une véritable levée de boucliers...
Caroline Fanciullo : Ces dernières semaines le mouvement a pris de l'ampleur puisqu'on est environ 3 800 psychologues au niveau national rien que sur le groupe fermé Facebook. Nous réclamons un accès au soin psychique dans de bonnes conditions. Or, le parcours du patient est morcelé. Si le gouvernement nous appelle en renfort, il doit pouvoir y mettre les formes pour répondre à la demande. C'est un parcours de soins "du combattant" pour le patient. Plutôt que d'accéder directement au psychologue psychothérapeute, on demande au patient de voir une première fois son médecin généraliste. C'est lui qui doit déterminer la nature des troubles. Or, il n'est pas nécessairement formé pour établir une première évaluation.

De plus, si c'est le médecin de famille, le patient risque de ne pas vouloir parler... C'est ajouter un intermédiaire à qui il doit livrer son intimité psychique. Dans notre code de déontologie, toute personne peut avoir accès librement à un psychologue sans avoir à faire état du motif. De plus, ça rallonge les délais, valider la procédure, retourner voir le médecin, etc. Quand une personne en souffrance est prête à franchir le pas, il faut juste lui ouvrir la porte et travailler avec elle à son rythme pour qu'elle aille mieux.

Le dispositif prévoit entre autres 1 à 10 séances "de soutien" de 30 minutes.
C'est comme si on devait faire une consultation avec la main sur la porte. Entrer en contact avec un professionnel de confiance, installer la relation, prend du temps. Le patient doit aussi pouvoir choisir son thérapeute. Toutes les méthodes thérapeutiques nécessitent plus d'une heure de séance comme l'hypnose ou les thérapies cognitives. On ne peut donc pas rentrer dans le dispositif. Toutes ces conditions contredisent la méthodologie de travail du psychologue. On n'est pas sur un travail de la rééducation motrice, où on peut faire des séances raccourcies, et reprendre la prochaine fois.

Que craignez-vous le plus ?
L'ubérisation de la profession. Nous dire comment travailler à la chaîne comme ils ont fait avec le service public dans le soin somatique. ll se produit la même chose au niveau de la santé psychique : la psychiatrie crie qu'ils sont en manque de moyens. Même chose pour les centres médico-psychologiques. Ce sont même parfois les infirmiers qui passent des entretiens de soutien psychothérapeutiques en attendant que le psychologue soit disponible. Un patient ce n'est pas un budget, c'est un humain. On ne traite pas seulement une pathologie mais aussi une personne.

Quid des consultations plafonnées à 22 € ?
Avec le coût des charges (environ 50 %), ça ne peut pas fonctionner. La consultation moyenne se situe entre 50 et 70 € selon les régions et les spécialités. Concrètement, on ne peut pas travailler. On nous asphyxie totalement. Parmi nos sources d'inquiétudes, la possibilité de voir certains jeunes praticiens accepter de telles conditions.

Avez-vous eu récemment un échange avec le ministère de la Santé ?
Selon le dernier rapport de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) de 2019, le dispositif serait valide. On a pu lire que les professionnels consultés y sont opposés (le syndicat national des psychologues et la fédération française des psychologues et de psychologie) mais comme des psychologues y ont adhéré, la réalité montrerait que c'est faisable.

Or, beaucoup y sont entrés en pensant qu'ils auraient leur mot à dire, mais derrière, il n'y a pas eu de négociation. C'est "un pied dans la porte". C'est ce qui s'est passé avec le gouvernement quand on les a rencontrés il y a 15 jours. "Manifestepsy" se range derrière l'appel au boycott des dispositifs gouvernementaux.

26/05/2021

En quoi le projet de remboursement des consultations chez les psychologues cliniciens et psychologues psychothérapeutes, est inacceptable tel qu'il est conçu actuellement par le Gouvernement.