So Hum

15/01/2025

Bonjour à tous, j'ai fait le choix d'arrêter les massages au moins jusqu'à la fin de l'année pour prendre soin de moi durant cette période de transition. Je vous souhaite à tous une très belle année 😊

03/12/2024

L'inde est le pays où l'Āyurvéda est le plus pratiqué.

Le gouvernement indien reconnaît cette médecine avec en 2003 la création du ministère de santé AYUSH (Ayurveda, Yoga, Unani, Siddha, Homeopathy).

L’Ayurvéda a été formalisé par écrit en sanskrit.

Faire l’effort d’apprendre cette langue pour comprendre les textes classiques, puis aller en Inde pour apprendre l’Āyurvéda permet de bénéficier d'un savoir issu d'expériences transmises depuis des centaines d’années.

Ainsi, se pose la question : faut-il aller en Inde pour se faire soigner efficacement ?

Réponse : dans la pratique, l'Āyurvéda doit être adapté au contexte de l'individu et la France est fondamentalement différente de l'Inde.

Deux grands principes de l'Āyurvéda doivent être respectés :

1 – Premier principe : nous sommes tous différents.

Chaque traitement est étudié sur mesure après un diagnostic complet de l’individu.

Ainsi, appliquer l'Āyurvéda « indien » en France n'est pas pertinent.

L’exemple le plus connu est la consommation de lait par les indiens dès leur plus jeune âge et de manière quotidienne. L'Āyurvéda utilise le lait comme Anupana, adjuvant, en association à des remèdes.

La réalité est que beaucoup de personnes ne tolèrent pas le lactose.

2 – Deuxième principe : le patient doit consommer des plantes qui font partie de son environnement.

Les plantes mentionnées dans les textes classiques sont disponibles en Inde et font déjà partie du biotope des indiens qui vont les consommer.

De plus, ce n'est pas la mention d'une plante dans un texte qui la rend ayurvédique mais son utilisation avec la grille de lecture de l'Āyurvéda.

L'utilisation des plantes françaises, avec cette grille de lecture que sont les saveurs, les qualités, les potentiels et les actions, sera plus efficace.

Bien entendu, nos plantes européennes ne couvent pas tout le spectre des qualités recherchées.

Par exemple, il est difficile de trouver une qualité Tikshna, pénétrante, comme le poivre noir dans les plantes françaises.

Conclusion : l'Āyurvéda diagnostique l’individu dans son contexte, corrige son alimentation française et éventuellement y ajoute des plantes en provenance de l'Inde.

14/08/2023

https://youtu.be/wM5z_5qxvbg
La base...

Tu as des douleurs ? Tu aimerais un outil simple pour les identifier et les traiter ? tu aimes comprendre le corps humain ? Mon nouveau livre est fait pour t...

22/05/2023

Beaucoup de recettes de l’Inde semblent saines parce qu’elles sont traditionnelles.

Cependant ces recettes lointaines sont contraires à un des principes de l’Ayurvéda qui prescrit que les formules médicinales et l’alimentation doivent être locales, ceci pour 3 raisons :

1 – Action médicinale

Les aliments locaux sont soumis à la même influence des saisons que nous-même et sont donc adaptés aux déséquilibres spécifiques à une saison que nous rencontrons.

Par exemple, des légumes du printemps comme les artichauts, les asperges ou les navets sont de goût tīkta (amer) et kaṣaya (astringent).

Ces deux saveurs abritent la qualité sèche (rūkṣa) qui calme l’aggravation saisonnière de Kapha qui lui est de nature onctueuse (snigdha).

De même, les plantes médicinales du printemps comme le pissenlit, le plantain, le coucou ou les pâquerettes sont expectorantes et agissent directement sur la poitrine (uras) qui est une des loges (sthāna) de Kapha, l’aggravation de ce Dosha étant concentrée en général sur cette zone qu’il obstrue.

2 – Les habitudes alimentaires (Oka sātmya) :

Les aliments locaux sont normalement des aliments auxquelles nous sommes habitués et notre feu digestif les digère plus facilement.

« Les personnes habituées à des aliments, mêmes s’ils sont incompatibles entre-eux, ne sont pas affectés par la maladie. » Ah.Su 7/47

A noter qu’à l’époque de ce texte, la nourriture industrielle et polluée aux pesticides n’existait pas.

Il s’agit ici d’associations alimentaires, de guṇa et de rasa particuliers.

Enfin, la saisonnalité nous impose de manger régulièrement la même chose.

Cette répétition permet au feu digestif d’appréhender de mieux en mieux la métabolisation des aliments étant donné qu’il est habitué à leurs qualités.

3 – Fraîcheur

L’Ayurvéda part du principe que toute nourriture doit être fraîche et biologique.

La fraîcheur d’un d’aliment local permet une plus grande concentration des cinq éléments.

Cela concerne surtout les fruits, les légumes ainsi que les produits animaux.

A l’inverse, certaines céréales comme le riz sont considérées comme plus digeste après un an de conservation.

03/04/2022

Malgré la neige, c'est bientôt le printemps. Je vous propose des massages pour réveiller et purifier votre corps des lourdeurs de l'hiver.

03/04/2022

en plus net ...

03/12/2021

Pour toutes les dames en âge 😉

Ménopause et Ayurvéda

En Ayurvéda, la ménopause n’est pas considérée comme une maladie mais comme une étape de la vie chez la Femme.

On appelle cette période Rajonivritti qui signifie « cessation des cycles menstruels ».

वानप्रस्थ – Vānaprasta – Retrait spirituel

Traditionnellement, la ménopause est une ère qui favorise l’introspection aussi bien chez l’homme que chez la femme.

La perte de masse corporelle qu’induit Vāta engendre un détachement au monde physique et à l’apparence.

Ainsi, la ménopause est une ère de sagesse et d’introspection qui ne doit surtout pas être vécu comme un stress ou une frustration.

वात - Vāta

Indépendamment de votre constitution, Vāta est le premier dosha qui doit être régulé pendant la ménopause.

L’arrêt progressif des règles perturbe Apana Vayu, la fonction descendante de Vāta.

Bloqué dans sa course il va chercher une porte de sortie et monter en pression.

Son mouvement constant va le pousser à remonter et va perturber Samāna Vayu et Udana Vayu.

Celui-ci entraîne un mouvement ascendant de Vāta Dosha.

पित्त / आम - Pitta et Āma

Une des fonctions du cycle menstruel chez la femme est d’éliminer les déchets de type Pitta ainsi que l’Āma accumulés dans le corps.

Lors des écoulements menstruels Pitta et Āma étaient évacuées du corps tous les mois à travers Rakta Dhatu qui est la loge de Pitta Dosha.

Lorsque les cycles sont arrêtés, les déchets de Pitta ne peuvent plus être évacuées par les cycles et peuvent potentiellement obstrués le corps s’ils sont liés à un excès d’Āma.

L’Ayurvéda préconise donc certaines mesures pour soutenir la femme qui rentre dans l’ère de Vāta , la ménopause :

- Il est impératif de traiter Vāta Dosha qui s’accumule naturellement lors de cette période. Ainsi vous pouvez vous masser quotidiennement à l’huile chaude de sésame, manger une nourriture onctueuse et consommer des plantes Rasāyana hydratantes pour soutenir les tissus comme le Shatavari ou l’Ashwagandha.

- Assurez-vous de manger et dormir à heures fixes. Pratiquez des exercices de Pranayama avec une respiration régulière et apaisante.

- Pour limiter l’aggravation de Pitta veillez à limiter le café, l’alcool, la viande rouge et les charcuteries. On évitera le salé, l’acide et le piquant qui aggrave Pitta Dosha.

- Il est primordial de maintenir un transit fluide et de soutenir Apāna Vayu. Pratiquez des asanas qui stimule Apāna Vayu et consommez des fibres pour permettre l’hydratation du colon.

- La ménopause symbolise l’ère de la sagesse, laissez vous inspirer par cela !

24/11/2021

Vous trouverez dans les massages bien être et les forfaits de quoi faire plaisir à vos proches 🎁🌲💆✨
https://sohumhelene.wixsite.com/website