07/02/2024
• LÂCHER-PRISE •
Ce fameux lâcher-prise. Je pense que toutes les femmes qui ont été ou qui sont actuellement en attente d’une grossesse voient très bien de quoi je parle. Ou plutôt, précisément, ne voient pas.
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Car oui, il ne suffit pas de dire à son cerveau « lâche-prise » pour qu’il lâche prise. Ce serait comme lui dire « sois bienveillant », et vous me rejoindrez probablement dans l’idée que la bienveillance nait avant tout dans l’espace du cœur, et non à partir d’un ordre injonctif envoyé à son cerveau.
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Lors de ma formation en Yoga Nidra avec il y a 3 ans, j’ai appris que le lâcher-prise passait avant tout par le corps. Lâcher-prise, c’est d’abord vider le corps de ses tensions et le placer dans une position de repos, contenu dans un espace sécurisant entre l’éveil et le sommeil afin que le mental puisse, à son tour, se déposer 😴. Et à partir de là, peut opérer la magie du yoga Nidra : de grandes choses émergent lorsque le corps est au repos. L’esprit trie les informations stockées dans le cerveau, le corps stoppe immédiatement la production de cortisol et chaque cellule peut se régénérer. Tout se passe comme si nous appuyions sur le bouton « Reset ».
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Le corps ainsi détendu et relâché, l’esprit régénéré, les petits événements du quotidien ou les grands chamboulements de la vie peuvent être accueillis avec plus de calme, de recul et de douceur 😌. Dans le cadre d’un projet bébé, il est alors aisé de comprendre le lien corps / esprit qui est en train de se tisser.
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C’est pourquoi le lâcher-prise ne se décrète pas, ne s’impose pas et ne s’ordonne pas, il se vit et s’expérimente dans le corps avant tout. A partir de là, seules des manifestations externes du lâcher-prise peuvent être observées : dans notre façon de réagir aux événements, dans la façon dont nous gérons certaines situations, et dans la réalisation, parfois, de certaines prières du cœur 👶🏻💓.
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