Hoang Son Psychanalyste NPV

Hoang Son Psychanalyste NPV J'exerce la psychanalyse à Lyon

07/01/2025

Bénéficier des effets d'une analyse à savoir suivre au plus près ses désirs dont la liberté et l'amour en sont les camarades, ne peut se faire qu'en quittant soi-même la position de patient à celui d'analysant c'est à dire celui qui va se casser la tête à s'interpréter.

A partir de ce cassage de tête pourra se produire des prises de conscience que les anglais nomment insights qui s'ils sont suffisamment proches des noyaux centraux de ce qui constitue l'être lui permettront de ne plus retourner en arrière et ailleurs. Sa ligne sera différente et bornée.

La liberté ? C'est peut être ce premier pas pour courir vers ses désirs... Encore faut-il savoir ce qui empêche. Tout en...
05/12/2024

La liberté ? C'est peut être ce premier pas pour courir vers ses désirs... Encore faut-il savoir ce qui empêche.

Tout en sachant que l'humain est d'abord tourmenté de lui-même, c'est à dire pris dans ses propres conflits et désirs a priori inconciliables.

Il ne s'agit pas que de croyances limitantes comme on le dit parfois. Non c'est beaucoup plus difficile. Il s'agit d'une limitation structurelle, de base, dans l'être humain et c'est bien par ça qu'il va falloir tenter de faire avec.

Non pas en devenant surpuissant, tout puissant, impossible à vaincre mais en reconnaissant une profonde faiblesse... Et là on peut avancer.

Comment allez-vous entendre ce que j'écris ? Qu'allez-vous comprendre ? Dites si envie.

31/08/2024

Internet ouvre de multiples voies. L'une d'elle, inspirée par les spiritualités orientales entre autres, se nomme "non dualité". L'idée est la suivante : il n'y a aucune coupure, tout est relié. Notre être n'est pas délié du monde. Il est le monde. Le monde est nous. Voilà.

Si tout est relié, il n'y a rien à chercher. Tout est déjà là. Il n'y a pas de véritable manque. Le chemin est terminé.

Oui c'est une voie spirituelle. C'est une proposition. Certains êtres vivent ainsi ou tentent. Ce que je remarque est différent.

La voie de la non-dualité amène réellement ceci, qu'il n'y a pas de coupure et c'est là le point de rupture possible. S'il n'y a pas de coupure entre moi et autre, la conséquence est la suivante : il ne peut pas me manquer puisqu'il est le monde et que je suis le monde.

J'utilise actuellement des mots pour décrire ceci alors que dans l'expérience non duelle, c'est un peu plus délicat à décrire. Je continue. Il ne peut me manquer puisque je ne suis pas séparé. Allons plus loin. Il ne manque pas mais aussi, il ne peut avoir une place primordiale et différente des autres. Pourquoi? Parce que cet autre n'est qu'une incarnation du monde comme tous les autres, parce que nous sommes le monde.

Que se passe-t-il ? Toutes les souffrances liées à l'expérience humaine qui s'inscrit dans la rupture et la coupure nécessaire pour créer moi-tu, sont annulées. Mais. Tous les plaisirs intenses des retrouvailles, de l'amour que l'on donne et qu'on choisit de donner à certains, de l'extase du lien qui se resserre après la jalousie, la honte et la colère, sont annulées.

En clair, tout est annulé car la non-dualité s'inscrit dans une continuité absolue. Le cycle continuel et ininterrompu de la vie. C'est une autre voie.

Je soutiens que l'on peut vivre en n'annulant ni les souffrances ni les joies et je postule que l'humain peut, en étant au plus près de ses désirs, qui sont des véritables manques, créer une vie pleine de sens malgré les douleurs inévitables. C'est une autre voie.

J'ai récemment écouté une vidéo de quelqu'un qui propose une méthode pour s'apaiser quand les pensées assaillent. Il pro...
31/05/2024

J'ai récemment écouté une vidéo de quelqu'un qui propose une méthode pour s'apaiser quand les pensées assaillent. Il propose de se centrer sur un ressenti corporel. Ce n'est pas inintéressant !

Par contre ce que j'ai pu remarquer concernant cette douleur de penser, ce truc qui fait qu'on se sent pris au piège dans notre propre esprit, c'est que la majorité de cette douleur est due à une tentative de vouloir faire taire ce que l'on pense.

Beaucoup sont désormais au vif de ce qu'on nomme refoulement ou mécanismes de défense ; au moins dans les grandes lignes.

Eh bien, ce que j'ai vu, c'est que vouloir bloquer ce qui est au cœur d'une préoccupation est le meilleur moyen pour la garder indéfiniment.

Quant Freud a proposé l'association libre comme méthode pour choper la vérité en soi, il a eu cet éclair de génie de constater que mettre en paroles jusqu'à des fins logiques a un effet relaxant et surtout un effet de vérité. On touche ce en quoi nous sommes constitués : désirs, sentiments, valeurs...

En séance on ne bloque surtout pas les pensées. On les laisse se déployer jusqu'à que ce qui devait être dit à un autre, partagé, n'a plus à se dire. Souvent on ouvre alors à un questionnement encore plus intime et profond.

Pourquoi ? Parce que l'esprit est comme un arbre. On touche une racine et on la parcourt jusqu'à en toucher une autre et puis le tronc, les branches, les feuilles... Ou l'inverse ?

Le conflit psychique a sa place. Encore faut-il lui donner.

Savoir ce qui se trame est la condition d'un mieux être qui dure, un véritable changement.

21/05/2024

J'entends assez souvent cette phrase "il faut que je m'autorise à...".

Mais oui ! S'autoriser de soi, c'est une belle phrase et je trouve ça chouette. Par contre ce n'est pas si simple et ça prend du temps.

Alors de mon expérience, c'est plus compliqué. Il me semble qu'il s'agit plutôt d'un laisser être qui se fait naturellement après un parcours, un cheminement de parole... Je veux dire que ce n'est pas une conviction à faire mantra, une volonté.

Je crois que c'est plutôt un élan naturel à être qui on est et ce, même sans avoir besoin de se définir... Je crois que s'entendre, se laisser parcourir par sa propre parole et voir comment ça résonne, tout en étant accueilli par un autre bien ouvert et à l'écoute, permet cela.

Je m'autorise de moi car j'ai de l'estime pour l'humain que je suis, pour mes paroles et mes fissures et pour l'autre qui m'écoute. C'est vraiment cela, à mon sens, qui représente le parcours de l'analyse.

C'est long, intense. Et tant mieux en un sens car je peux prendre du plaisir à me connaître et à avoir confiance dans les humains.

Je parle de mon expérience. Je ne peux faire que ça d'ailleurs... A chacun de porter son analyse et à se représenter son cheminement.

15/02/2024

Il y a une idée qui court beaucoup dans le milieu développement personnel. C'est celle de l'intention des mots que l'on dit et notamment sa structure.

Il semblerait que dire des phrases négatives, de type negative telles que "je fais mal ceci" , "je ne suis pas assez..." conduiraient à entretenir un cycle mental. Ainsi il faudrait pour que nous soyons heureux de dire "je suis en chemin pour mieux faire", "je suis assez et je veux être encore meilleur".

Donner une telle idée, la développer autant et la propager est un manque considérable de compréhension de l'humain que nous sommes.

L'humain n'est absolument pas maître de lui-même. C'est là que la psychanalyse, que Freud a visé. Ce n'est pas parce que je décide ceci, que je formule ainsi mes phrases, que je suis le maître à bord. Je suis soumis à ce qui en moi me dépasse c'est ce qu'il a nommé l'inconscient.

De la même manière qu'une tempête n'est pas contrôlable, l'humain ne peut pas se contrôler pleinement. Il peut en avoir l'illusion ou chercher à l'être mais c'est impossible.

Formuler ces phrases, cette méthode Coué modifiée, est inutile. Seule la formulation vraie de ce que l'on pense, le fait de dire vraiment ce qu'il y a dans nos tripes, à un autre qui écoute, peut amener un développement, un apaisement, un déplacement, un ailleurs.

01/12/2023

Mektoub, ce qui est écrit. N'est-ce pas ce que l'on peut chercher en analyse ? Que ce qui est écrit, d'un certain destin, devienne autre ?

Destin, répétition.

04/10/2023

"Beaucoup d’entre nous se résigneront difficilement à renoncer à la croyance qu’il existe, inhérente à l’homme même, une tendance à la perfection à laquelle il serait redevable du niveau actuel de ses facultés intellectuelles et de sa sublimation morale et dont on serait en droit d’attendre la transformation progressive de l’homme actuel en un surhomme." Freud, au-delà du principe du plaisir

Voilà une idée pas très sympa. N'y aurait-il pas une poussée innée chez l'humain vers la progression, vers la complétude ? Le développement ultime...
Peut-être pas... n'est-ce pas un peu ce qu'a pu faire miroiter les religions jusqu'aux spiritualités anciennes et nouvelles ? Deviens L'Homme juste. L'élève de Jésus, le royaume de Dieu (ton corps) sur Terre... Deviens la version ultime de toi. Deviens la meilleure version de toi.

Peut-on vivre différemment ? Peut-on croître pour autre chose ? C'est la voie difficile qu'on pris celles et ceux qui ont bien voulu faire leur analyse. Me semble t il... y répondre par soi-même.

19/08/2023

Qu'on ne se méprenne pas sur le titre de "psychanalyste". On pourrait penser que ça voudrait dire "un psy qui analyse".

Mais en vérité, il ne s'agit que d'un bonhomme ou d'une bonnefemme qui se positionne pour permettre au sujet de s'analyser soi-même.

Alors oui le psychanalyste a des choses à dire. Pourquoi pas.

Par contre l'effet de l'analyse, soit le cheminement, vaut par la voix seule du patient que l'on nomme analysant. Vous comprenez pourquoi.

Les gens qui ont fait une véritable analyse peuvent le dire.

Coachs parentaux, mais encore ? Caroline Goldman pointe un marché florissant en effet. Quoi de plus simple que de dire à...
15/08/2023

Coachs parentaux, mais encore ?

Caroline Goldman pointe un marché florissant en effet. Quoi de plus simple que de dire à un parent "faites ceci, faites cela et votre enfant sera beau, gentil, intelligent et parfait" ? Sans compter qu'en faisant cela, on détruit la capacité d'un sujet à agir selon sa propre volonté ou même à la construire. Bref c'est de l'esclavage moderne déguisé.

Autre point. Goldman dit "On ne peut donc pas prétendre maîtriser le fonctionnement psychique des enfants après quelques heures de formation."

Oui. Eh ben on ne maîtrise pas le fonctionnement psychique des enfants après 5 ou 8 ans de formation. Pourquoi ? Parce que l'écoute et la compréhension du psychisme ne sont pas reliés à de la maîtrise. Ce n'est pas comme monter une cabane.

On ne maîtrise pas un esprit, ni le sien ni celui d'un autre. On ne maîtrise pas non plus son fonctionnement.

Ce concept est né dans les années 80 aux États-Unis et est en très forte expansion. C’est une branche du "développement personnel", qu’Eva Illouz, passionnante sociologue, considère comme "un champ économique énorme, car la marchandise émotionnelle est inépuisable".

Hommage à Gérard Pommier, psychanalyste
14/08/2023

Hommage à Gérard Pommier, psychanalyste

𝐇𝐎𝐌𝐌𝐀𝐆𝐄 𝐚̀ 𝐆𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐝 𝐏𝐎𝐌𝐌𝐈𝐄𝐑 / 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐚𝐧𝐞 𝐋𝐚𝐜𝐨̂𝐭𝐞-𝐃𝐞𝐬𝐭𝐫𝐢𝐛𝐚𝐭𝐬
« Nous sommes réunis ici, ce 8 août 2023, pour rendre hommage à Gérard Pommier et je prononce ces mots avec la pensée de mes collègues et amis de l’Association Lacanienne Internationale.
Gérard Pommier, le psychanalyste, l’écrivain, l’ami.

Peu de gens le savent, mais la r***e La clinique Lacanienne a été fondée à trois : Charles Melman, Gérard Pommier et moi-même.
Ce titre nous avait valu quelques polémiques, mais indiquait fermement l’orientation de la r***e. Elle ne serait pas la r***e d’un groupe mais celle des psychanalystes qui trouvent chez Lacan le fondement éthique de leur pratique.
Gérard Pommier était formé par son analyse chez Lacan. Il vient après coup de la décrire et de l’approfondir dans son dernier livre Mon aventure avec Lacan.
Tous ceux qui ont éprouvé la radicalité du travail clinique de Lacan trouveront dans le livre de Gérard Pommier la dimension exigeante de la lecture du texte de l’analysant mais pas seulement : une présence sans complicité, un regard direct, un rire sonore sur les trouvailles de l’inconscient. Il était attentif à tout ce que nos sociétés engendrent de nouveautés et d’impasses parfois. Mais encore une fois, sans complaisance avec les modes intellectuelles actuelles.
La r***e La clinique Lacanienne a essayé de travailler sur ces questions contemporaines à plusieurs. Parfois nous n’étions pas d’accord mais cela faisait le terreau de la r***e. Car nous n’étions pas pour le consensus mou, mais pour une recherche de ce qui pouvait faire acte psychanalytique dans les processus inconscients mis au jour dans une cure.

L’essentiel en effet, au-delà de toutes les mises en cause actuelles, c’était la dimension de l’inconscient. Et cette dimension était aussi ce qui fondait la pratique de l’écrivain qu’était Gérard Pommier. S’il prenait parti c’était selon une vérité qu’il faisait s’élaborer et s’inscrire chez ses patients. Cette vérité touchait à ce qu’il y a de réel dans la poésie de l’inconscient comme dans la poésie des poètes. La poésie brûle, son avant dernier livre, n’est pas un manifeste romantique mais pose la question de la possibilité même du sens de façon abrupte. Ce livre affronte, dans la poésie, cette énigme qui fait qu’une suite de mots organise un ordre tout à fait autre et permet à un sujet de se déplacer. Cela est infiniment précieux à un moment où la psychologie retourne à des impératifs flous tournés vers un bien-être de surface.

Notre amitié était fondée sur un même souci de l’écriture et sur ce que la psychanalyse freudienne et lacanienne enseigne sur cela. Cela va de pair avec ce qu’une cure peut inscrire de déplacement chez un sujet.
Dans le travail concernant la r***e et qui était notre lieu de rencontre, il tenait compte des positions de l’autre mais sans compromis. Il pouvait trancher, se mettre en colère - il a d’ailleurs écrit un livre brillant sur la colère – traquer l’injustice et la malhonnêteté. Non pas selon des principes moralisateurs, mais cliniquement : c’est-à-dire selon ce que la fraude engendre, la dépression et le malaise qui mène à la confusion.
Nous avions gardé le vouvoiement de départ : il mettait la juste distance de l’estime réciproque. Nous avions, Paul Destribats et moi, participé avec lui et quelques collègues à ce premier congrès chinois de psychanalyse à Pékin à l’occasion duquel nous avions pu mesurer son amitié et son humour.
Nous perdons un ami de grand talent qui a tracé son chemin avec courage jusqu’au bout.
Nous saluons sa mémoire et nous relirons ses livres en le remerciant. »
𝘾𝙝𝙧𝙞𝙨𝙩𝙞𝙖𝙣𝙚 𝙇𝙖𝙘𝙤̂𝙩𝙚-𝘿𝙚𝙨𝙩𝙧𝙞𝙗𝙖𝙩𝙨 𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙨𝙮𝙘𝙝𝙖𝙣𝙖𝙡𝙮𝙨𝙩𝙚 𝙢𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 𝙙𝙚 l’

Le selfie ou prendre sa propre image. Voici une oeuvre de cet artiste plutôt parlante. L'homme tient dans sa main sa têt...
06/08/2023

Le selfie ou prendre sa propre image.

Voici une oeuvre de cet artiste plutôt parlante. L'homme tient dans sa main sa tête, ou plutôt une autre tête à lui-même puisqu'il ne l'a pas perdu. De l'autre main, il tient un flingue.

J'ai pu entendre que le selfie est un geste narcissique. Est-ce que l'artiste se réfère au mythe de Narcisse, celui qui se regarda tellement qu'il en meurt ?

L'image du flingue peut renvoyer à ça.

Si j'en parle, c'est bien parce qu'il y a une erreur dans la compréhension du narcissisme chez tout humain.

On peut être tenté de s'en dépasser comme dans les mystiques, d'aller "au-delà de soi", de s'oublier, se transcender dira-t-on.

On peut aussi être tenté d'avoir une sorte de discipline du bonheur et de la confiance en se disant "je suis quelqu'un de bien", "je suis une belle personne".

En fait on peut être tenté par une multitude de voies pour transformer ce narcissisme en quelque chose de plus agréable - en le supprimant ou en s'aimant plus.

Hors il y a un fait qui ne peut s'oublier. C'est la complète dépendance de soi vis à vis des autres. Je parle bien de dépendance de son image. Je me regarde de telle manière parce que notamment les autres m'ont renvoyé une certaine image de moi.

La construction de notre image est soutenue par le regard de l'autre. On ne peut exister tout seul, réellement tout seul. Même dans une campagne éloignée, on pourrait utiliser internet et ainsi communiquer.

Alors ce qui me paraît important, c'est de redorer le blason du narcissisme. Bien-sûr que oui il y en a besoin, qu'il en faut, même pas mal.

Je vais être plus clair. Le narcissisme c'est de l'amour.

Que les autres puissent me regarder et que moi aussi quand même. Pourquoi pas un selfie ?

"Selfie"
(digital collage)

Adresse

165 Rue Cuvier
Lyon
69006

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Mardi 08:00 - 18:00
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