SML - Syndicat des Médecins Libéraux

SML - Syndicat des Médecins Libéraux Le SML, Syndicat des médecins libéraux de France, est le syndicat représentatif des médecins gé

Le SML, Syndicat des médecins libéraux de France, est le syndicat représentatif des médecins généralistes et spécialistes libéraux.

Arrêts maladie : rappel essentielUn arrêt maladie est un avis médical, pas une option, pas une suggestion. Et cet avis r...
01/12/2025

Arrêts maladie : rappel essentiel

Un arrêt maladie est un avis médical, pas une option, pas une suggestion. Et cet avis repose sur l’expertise du médecin prescripteur, qui évalue l’état de santé du patient dans sa globalité.

Pourtant, une dérive inquiétante s’observe :�La décision serait parfois prise ou orientée par des infirmières au sein des caisses d’assurance maladie, et non par des médecins. Nous ne pouvons qu’exprimer un désaccord ferme face à cette évolution. L’arrêt de travail fait partie intégrante du soin.�
On ne prescrit pas un arrêt pour le principe ou par confort : on le prescrit parce qu’il est médicalement justifié.

🔍 Dire qu’un premier arrêt ne doit pas dépasser un mois est un non-sens.�Certaines pathologies nécessitent trois mois, parfois plus, dès la phase initiale.�Imposer un mois renouvelable, c’est :
- Multiplier les consultations inutiles
- Alourdir le système administratif
- Aller à l’encontre même de l’objectif affiché de maîtrise des dépenses de santé
Où est la logique ?

📣 Si l’assurance maladie estime qu’il existe trop d’arrêts ou qu’ils sont trop longs, elle dispose déjà d’un outil pour agir :�la convocation par un médecin conseil, seul habilité à évaluer médicalement la situation et à réviser l’avis initial.
C’est ainsi que repose l’équilibre du système.�Pas autrement.

Défendons un principe simple : le soin doit rester médical.

29/11/2025

PLFSS : un nouveau coup porté à l’imagerie médicale ?

Le nouveau PLFSS remet une fois encore en question les honoraires et la liberté de négociation des professionnels de santé, en particulier dans le secteur de l’imagerie.
�Ce n’est pas tout à fait une surprise : dès la LFSS 2025, on voyait déjà poindre la possibilité pour le directeur de la CNAM de réviser à la baisse les actes d’imagerie. Mais aujourd’hui, cette logique se renforce… et s’accélère.

👉 Pourquoi est-ce si problématique ?�Parce que les radiologues sont parmi les premiers à investir massivement dans des équipements coûteux (IRM, scanners) nécessaires à l’accès aux soins. Sans eux, les financements n’existent pas – sauf à ouvrir la porte aux fonds d’investissement, ce qui semble paradoxalement encouragé par ce type d’amendement.

👉 Ce que nous dénonçons :
* Une pression ciblée sur l’imagerie médicale, pourtant essentielle à la prise en charge des patients.
* Une “négociation” qui n’en est plus une : si aucun accord n’est trouvé en deux mois, le directeur de la caisse pourrait imposer unilatéralement ses décisions.
* Une remise en cause profonde du paritarisme et des fondements mêmes de la négociation conventionnelle.

Le SML s’oppose fermement à ces dérives, qui menacent non seulement l’équilibre économique de nos professions, mais aussi la qualité de l’offre de soins pour les patients.

📢 Défendre nos métiers, c’est défendre l’accès à des soins modernes, sûrs et durables.

ONDAM 2026 : une hausse… qui ne suit toujours pas les besoinsLes établissements de santé bénéficieraient d’un ONDAM auto...
27/11/2025

ONDAM 2026 : une hausse… qui ne suit toujours pas les besoins

Les établissements de santé bénéficieraient d’un ONDAM autour de 3,2 %. Une évolution un peu plus favorable, certes, mais loin de répondre aux besoins croissants du terrain.

👉 Les maladies chroniques augmentent, les patients sont plus âgés et plus complexes, et les établissements doivent absorber une charge de soins toujours plus lourde.�👉 L’activité hospitalière continue de croître, mais le financement ne suit pas la même dynamique.�👉 Résultat : un budget qui allège légèrement les déficits, mais ne permet pas d’anticiper durablement les défis structurels du système de santé.

📉 En clair : l’effort est réel, mais encore insuffisant pour répondre aux transformations profondes que vivent nos établissements.

💬 Comment percevez-vous cette évolution de l’ONDAM pour 2026 ?

Aujourd’hui, le Collectif du 12 mars publie un communiqué important après la nouvelle agression d’un médecin de SOS Méde...
26/11/2025

Aujourd’hui, le Collectif du 12 mars publie un communiqué important après la nouvelle agression d’un médecin de SOS Médecins à Tourcoing, la troisième attaque grave en quelques semaines, après l’agression des infirmières à Tomblaine et à Varsberg.

🔴 23 725 soignants ont été agressés en 2024. Cette violence n’est plus un fait divers : elle est devenue structurelle, nourrie par un système à l’agonie.

Nous tirons la sonnette d’alarme :
- la sécurité des soignants est en train de devenir un enjeu de sécurité publique ;
- la population paie déjà le prix d’un système qui s’effondre ;
- la loi Pradal, votée pour renforcer la protection des soignants, n’est toujours pas appliquée. , nous attendons les DÉCRETS.

Le gouvernement doit agir. Maintenant. Protéger ceux qui soignent n’est pas un service rendu aux soignants : c’est un devoir envers tous les Français.

Convergence Infirmière
Onsil Syndicat d'infirmiers Libéraux
SOS MÉDECINS FRANCE
UFML SYNDICAT
Médecins Pour Demain
Collectif Santé En Danger
Fédération des Médecins de France

25/11/2025

ONDAM 2026 : une évolution positive… mais encore insuffisante

Les dernières annonces laissent entrevoir une évolution un peu plus favorable pour les établissements de santé que pour la médecine de ville.
Il semblerait en effet qu’ils bénéficient finalement d’un ONDAM autour de 3,2 %.

👉 Une progression bienvenue, qui pourrait contribuer à réduire les déficits des établissements.
Cependant, cette hausse reste loin de couvrir l’intensification des pathologies chroniques, l’augmentation de la charge de soins et la croissance de l’activité prévue dans les hôpitaux.

🎯 En d’autres termes :
• Oui, l’effort est réel.
• Non, il n’est pas à la hauteur des besoins structurels du système de santé.

Pour répondre durablement aux enjeux actuels, vieillissement de la population, maladies chroniques, attractivité des métiers, transformation numérique, il faudra aller plus loin que des ajustements budgétaires.

💬 Et vous, comment percevez-vous ce nouvel ONDAM pour les établissements de santé ?

PLFSS 2026 : des mesures qui inquiètent les médecinsAlors que le PLFSS 2026 se profile, plusieurs dispositions suscitent...
24/11/2025

PLFSS 2026 : des mesures qui inquiètent les médecins

Alors que le PLFSS 2026 se profile, plusieurs dispositions suscitent de fortes préoccupations quant à l’avenir de l’organisation des soins et au rôle central du médecin dans le parcours patient.

👉 Suivi clinique par les pharmaciens�Le projet ouvre la voie à des actes de suivi clinique réalisés en officine. Une évolution qui, sans formation médicale approfondie, risque de fragiliser la qualité et la cohérence du suivi des patients. Substituer des actes médicaux n’est pas anodin.

👉 Projet "France Santé" : une labellisation floue�Le remplacement des logiques territoriales des MSP et des CPTS par un simple label pourrait effacer l’ancrage local indispensable à une coordination efficace. Une uniformisation déconnectée de la réalité du terrain.

👉 CPTS : défendre une gouvernance médicale�Les CPTS reposent sur l’engagement des professionnels. Pour garantir cohérence clinique et responsabilité, la gouvernance doit rester assurée par les médecins. Un label de 50 000 € ne saurait justifier une dilution de leur rôle.

Le SML alerte : ces mesures, si elles ne sont pas corrigées, pourraient profondément déstabiliser l’architecture des soins primaires.

📣 Il est essentiel de défendre un modèle dans lequel chaque professionnel exerce pleinement ses compétences, dans l’intérêt du patient et de la qualité du système de santé.

23/11/2025

PLFSS 2026 : de nouvelles orientations qui interrogent

Les dernières annonces liées au PLFSS 2026 font émerger plusieurs mesures étonnantes.
Parmi elles, l’introduction d’un suivi clinique réalisé par les pharmaciens. Une démarche qui, si elle venait à se concrétiser, nécessiterait sans doute une formation adaptée et soulève de nombreuses questions sur la cohérence des rôles dans le parcours de soins.

Autre point : la création d’un label “France Santé”, censé remplacer l’essor des maisons de santé pluridisciplinaires ou des CPTS.
Mais de quel type de labellisation parle-t-on réellement ? Et surtout : pourquoi instaurer un dispositif qui semble effacer la dimension territoriale, pourtant au cœur de l’organisation des soins ?

Les CPTS, rappelons-le, sont des associations loi 1901 portées par des professionnels de santé engagés. Elles structurent l’offre de soins localement, avec une gouvernance médicale que le SML considère comme indispensable.

Aujourd’hui, on nous proposerait un label flou, accompagné d’un financement de 50 000 €, présenté comme un incitatif. Mais au SML, nous tenons à être transparents : nous refusons fermement ce type de logique.

Ce modèle ne correspond ni aux besoins du terrain, ni aux attentes des professionnels qui s’investissent quotidiennement dans l’organisation des soins.
Nous restons mobilisés pour défendre une structuration médicale pilotée par et pour les professionnels de santé, au service des patients et des territoires.

Maisons France Santé : un tournant centralisateur qui menace la médecine libéraleAu SML, nous avons toujours défendu une...
22/11/2025

Maisons France Santé : un tournant centralisateur qui menace la médecine libérale

Au SML, nous avons toujours défendu une conviction simple : la coordination ne peut réussir que lorsqu’elle naît du terrain, portée par les professionnels et adaptée à la réalité de chaque territoire.

C’est pourquoi nous alertons aujourd’hui sur le projet des Maisons France Santé, qui marque selon nous un glissement préoccupant vers un pilotage centralisé. Ce modèle, pensé depuis l’administration, uniformise, rigidifie et fragilise la liberté d’exercice qui fait la force de la médecine libérale.

👉 Les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), pilotées par des médecins libéraux, étaient un véritable levier d’organisation locale.
👉 Les Maisons France Santé risquent de devenir, au contraire, des structures gestionnaires où les professionnels ne seront plus décideurs mais exécutants.

Cette recentralisation n’apportera pas de réponses aux vrais défis :
• attractivité des métiers,
• simplification du quotidien,
• accès aux soins,
• renforcement des soins primaires.

Changer les logos ne suffit pas. Nous avons besoin d’une réforme qui soutienne ceux qui soignent, pas qui les dépossède.

Le SML appelle donc à :
✔️ préserver l’autonomie des équipes de terrain,
✔️ renforcer les initiatives locales plutôt que les dispositifs imposés,
✔️ écouter ce que disent les médecins libéraux : revaloriser le temps médical, refuser les consultations en abattage, ouvrir le secteur 2 à tout médecin.

La médecine libérale est un pilier du système de santé français. Elle mérite d’être respectée, soutenue et associée aux décisions, non contournée.



Dans un système de santé déjà épuisé, le plan Lecornu rebaptise les CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé) en Communautés France Santé et lance 5 000 Maisons France Santé censées garantir un…

20/11/2025

PLFSS 2026 : récap des articles supprimés

Les discussions autour du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026 sont loin d’être terminées, et le moins qu’on puisse dire, c’est que les signaux ne sont pas tous au vert.

👉 Nous avons néanmoins obtenu deux avancées majeures à l’Assemblée nationale :
• La suppression de l’article 18, qui voulait faire de nous des collecteurs de fonds pour l’Assurance maladie. Une charge administrative supplémentaire, injustifiée, et totalement déconnectée de nos missions.
• La suppression de la taxe sur les compléments d’honoraires, une mesure qui revenait à… ajouter une taxe sur une taxe.
Rappelons-le : ces compléments font partie intégrante de nos honoraires et figurent déjà dans nos BNC après déduction de nos charges. Il n’y avait aucune légitimité à les imposer une seconde fois.

⚠️ Restons cependant vigilants : ce qui a été supprimé peut très bien réapparaître dans la suite du processus législatif.

Plus que jamais, nous devons rester mobilisés, unis et force de proposition pour défendre notre exercice et la cohérence du système.

Nous sommes ravis de vous présenter notre nouveau partenaire PulseLife, la plateforme d’aide à la décision médicale prop...
19/11/2025

Nous sommes ravis de vous présenter notre nouveau partenaire PulseLife, la plateforme d’aide à la décision médicale propulsée par l’IA, qui réunit une communauté mondiale de plus de 855 000 professionnels de santé, dont 400 000 médecins.

PulseLife centralise :
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PLFSS 2026 : un danger pour la médecine libérale ?Dans son analyse, Dr Sophie Bauer, présidente du SML, alerte sur un PL...
14/11/2025

PLFSS 2026 : un danger pour la médecine libérale ?

Dans son analyse, Dr Sophie Bauer, présidente du SML, alerte sur un PLFSS qui fragilise les fondements mêmes de la Sécurité sociale et de la médecine libérale.

👉 Obligations administratives renforcées�👉 Atteinte au contrat médecin–patient�👉 Déremboursements et restrictions dans les ALD�👉 Vision purement budgétaire de la santé

💬 « Mieux vaut rejeter ce PLFSS que de bafouer notre modèle de soin » – S. Bauer.

🎯 Pourquoi c’est préoccupant ?�Parce que l’indépendance médicale, la qualité du soin et la prévention ne peuvent pas être sacrifiées au profit d’une logique comptable. Notre système doit évoluer, oui, mais avec et pour les professionnels, pas contre eux.

✨ Appel au dialogue�Un vrai débat doit s’ouvrir : prévention, valorisation du soin, modernisation, simplification… La santé mérite mieux qu’un ajustement budgétaire annuel.

🤝 Et vous, quel est votre avis sur l’impact du PLFSS 2026 sur le terrain ?



Opinion Internationale : bonjour Sophie Bauer, merci d’avoir accepté de nous répondre. Vous êtes chirurgienne thoracique et cardiovasculaire libéral, présidente du Syndicat des Médecins Libéraux (SML) depuis fin 2022, conseillère ordinale de…

Médecine esthétique : les nouveaux boucs émissaires du PLFSS 2026 ?Dans une tribune publiée sur Opinion Internationale, ...
12/11/2025

Médecine esthétique : les nouveaux boucs émissaires du PLFSS 2026 ?

Dans une tribune publiée sur Opinion Internationale, le Dr Dominique Bellecour, Président de l’Union de la Médecine Esthétique du Syndicat des Médecins Libéraux (UME-SML), dénonce une dérive inquiétante :
➡️ Les médecins pratiquant des actes à visée esthétique seraient injustement visés par des amendements du PLFSS 2026.

🧾 Que prévoient ces amendements ?
1. Soumettre la pratique esthétique à une autorisation préalable des ARS.
2. Supprimer le remboursement de toute consultation effectuée par un médecin pratiquant ces actes.

⚠️ Problème : ces mesures ne ciblent pas les vrais responsables, les pratiques illégales et le marché noir, mais les médecins qui exercent dans un cadre légal et sécurisé.

👩‍⚕️ Dr Bellecour appelle à une régulation fondée sur les faits, la science et la sécurité, pas sur le populisme sanitaire ni sur la stigmatisation d’une profession.

💬 Et vous, qu’en pensez-vous ?
* Ces mesures vont-elles vraiment protéger les patients ?
* Faut-il mieux encadrer… ou simplement mieux contrôler ?
* Quelle place donner à la médecine du bien-être dans notre système de santé ?

📖 Pour lire la tribune complète : https://www.opinion-internationale.com/2025/11/10/dr-dominique-bellecour-ume-sml-dans-le-plfss-2026-les-medecins-pratiquant-des-actes-a-visee-esthetique-deviennent-les-bouc-emissaires-dun-populisme-sanitaire_139385.html

Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2026 prétend renforcer la santé publique, deux amendements – les n° 2092 et 2093 – s’en prennent auxmédecins pratiquant…

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