31/10/2025
Il était une fois… le 31 octobre, Samhain, la fête des Celtes, marquait la frontière entre l’été et l’hiver, la lumière et l’obscurité. Les récoltes étaient terminées, la terre s’endormait, et la nature, silencieuse, invitait à tourner le regard vers l’intérieur.
Cette nuit-là, le voile entre les mondes s’amincissait. Les anciens sentaient les énergies bouger : les esprits revenaient pour rappeler aux vivants que rien ne se perd vraiment, que tout se transforme. On allumait des feux et des lanternes pour guider les âmes, mais aussi pour chauffer l’âme vivante, pour célébrer la vie dans l’obscurité.
Aujourd’hui, même si on rit en se déguisant ou qu’on sculpte des citrouilles, cette date garde une vibration particulière : celle du passage, de la transformation, du visible et de l’invisible qui se rencontrent. Marcher cette nuit-là, c’est un peu marcher sur la frontière entre ce qu’on connaît et ce qu’on ignore, et sentir que tout est possible.