30/11/2025
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Agir tôt pour mieux soigner : retour sur la Semaine nationale de la dénutrition
À l’occasion de la Semaine nationale de la dénutrition (17–23 novembre), l’Institut Paoli-Calmettes rappelle l’importance d’un soin nutritionnel précoce, individualisé et intégré au projet thérapeutique.
En cancérologie, le maintien du poids et de la masse musculaire joue un rôle déterminant pour mieux tolérer les traitements, préserver la qualité de vie et améliorer les chances de succès thérapeutique.
La dénutrition touche jusqu’à 40 % des patients hospitalisés : un diagnostic précoce est donc essentiel.
Comme le souligne Eliane ALESSANDRINI, Cadre de santé des soins de support :
« Prévenir la dénutrition, adapter l’alimentation aux besoins nutritionnels par l’élaboration d’un diagnostic et d’une prise en charge diététique personnalisée, en proposant aux patients le choix thérapeutique le plus pertinent, gérer et limiter les effets secondaires induits par les cures de chimiothérapie, radiothérapie, la chirurgie […] telles sont les actions menées au quotidien par le service diététique de l’IPC. »
Le Dr Cécile BRATICEVIC, oncogériatre et présidente du CLAN (Comité de liaison en alimentation et
nutrition), rappelle également :
« Pour limiter les effets secondaires des traitements, améliorer la qualité de vie et, augmenter les chances des patients, il est essentiel de repérer les malades qui auront besoin de ces soins le plus tôt possible. […] Aussi, est-il nécessaire de renforcer une logique pluridisciplinaire et interprofessionnelle, qui repose sur une bonne communication entre les différents acteurs pour un suivi coordonné des patients. ».
🎯 À l’IPC, la prise en charge nutritionnelle débute dès l’arrivée du patient, avec des alertes précoces, un suivi régulier du poids, un diagnostic nutritionnel et, si nécessaire, un accompagnement diététique personnalisé.
L’objectif : prévenir la dénutrition, soutenir l’organisme pendant les traitements et aider chaque patient à traverser son parcours de soins dans les meilleures conditions possibles.
🧀 En cas de dénutrition, l’approche peut passer par l’enrichissement de l’alimentation ou, si besoin, par une nutrition artificielle (entérale ou parentérale), décidée en coordination avec l’équipe médicale et paramédicale.
Enfin, en prévention des cancers, une alimentation équilibrée, variée et associée à une activité physique régulière reste un facteur protecteur majeur, conformément aux recommandations du PNNS et du WCRF.
🙏 Un grand merci à nos équipes diététiques, aux médecins, chirurgiens, anesthésistes, soignants et à l’ensemble des professionnels engagés au quotidien dans cette démarche essentielle.
Leur expertise, leur vigilance et leur accompagnement permettent aux patients de bénéficier d'une prise en charge toujours plus complète, personnalisée et coordonnée.