27/10/2025
📍LE TRAUMA DE DE LA MANIPULATION
Les mémoires d'abus et d'intrusion :
les impacts personnels et collectifs
Certaines mémoires s'enracinent si profondément qu'elles semblent appartenir au corps lui-même.
Les mémoires d'invasion font partie de celles-là.
Elles naissent des expériences où l'intégrité (physique, émotionnelle, psychique, territoriale ou spirituelle) d'un être
a été traversée sans son consentement
: abus, agression, colonisation, manipulation, intrusion, domination...
Ces empreintes, inscrites dans le corps , parfois dans la mémoire familiale,
créent une difficulté à habiter pleinement son propre espace.
Ce Trauma raconte une histoire de dépossession.
Et tant qu’il demeure actif , il entretien
une lutte silencieuse entre le besoin de sécurité et la peur d'être à nouveau envahi.e.
Quand l'invasion devient mémoire
Chaque fois qu'un être, un peuple ou un corps
est forcé,
pénétré ou conquis,
l'énergie vitale enregistre le choc.
L'intrusion crée une faille dans le champ énergétique: un « trou » où se logent la peur,
la honte ou la sidération.
Ce n'est pas seulement un souvenir,
c'est une empreinte vibratoire qui altère la relation au corps, à l'espace, à la confiance et à la liberté.
Ceux et celles qui portent ces mémoires développent souvent une hypersensibilité à la présence ou au regard de l'autre.
Leur système nerveux reste en état d'alerte, même longtemps après.
Ce qui se transmet d'une génération à l'autre
Lorsqu'un traumatisme d'invasion n'a pas pu être reconnu ni réparé, il se transmet.
La descendance hérite inconsciemment du besoin de se protéger, de contrôler ou de s'effacer.
On retrouve alors des lignées entières où l'on apprend à ne pas faire de vagues, à se méfier
de l'autre, à ne pas faire confiance à l'autorité
ou à ne jamais baisser la garde.
L'inconscient familial répète : "Si tu t'ouvres, tu seras pris.
Si tu fais confiance, tu risques d'être anéanti.e"
Et ainsi, les corps se contractent,
les émotions se ferment, et la vie peine à circuler avec fluidité.
📍L’EFFET BOOMERANG DU CONTRÔLE
Les mémoires d'invasion créent un réflexe de défense : vouloir tout maîtriser.
Maîtriser son image, ses émotions, ses relations, son emploi du temps, son intimité.
Mais ce contrôle permanent est un enfermement déguisé : il empêche la fluidité, la sensualité, la confiance, la créativité.
Le corps, saturé de vigilance, s'épuise à prévenir un danger qui n'existe plus.
Le chemin de réparation commence quand
le corps n'a plus besoin de se défendre pour ressentir.
📍L’INVASION INTÉRIEUR / LA TYRANNIE INVERSÉE
quand la peur s'installe en soi
Parfois, l'ennemi n'est plus dehors.
Il vit à l'intérieur, sous la forme d'une voix critique, d'une tension constante ou d'une culpabilité diffuse.
🚩On s'envahit soi-même avant d'être envahi par l'autre.
🚩On s'empêche d'aimer, de se montrer, de recevoir, de s'abandonner.
Le traumatisme devient une habitude énergétique: celle de se contracter dès que la vie approche trop près.
🚩Ce n'est plus l'autre qui pénètre :
c'est la peur qui colonise.
📍LES TERRITOIRES DU CORPS
Le corps est le premier territoire qu'on nous apprend à oublier.
Dans les lignées marquées par l'abus,
les descendants peuvent vivre une sensation étrange d'être "à côté d'eux-mêmes".
Difficulté à sentir le plaisir, à respirer pleinement, à se détendre.
Certains ressentent le besoin de se cacher, d'autres se sur-exposent, comme pour prouver qu'ils existent encore.
Ces comportements opposés traduisent la même racine :
une frontière énergétique abîmée.
La guérison commence lorsque le corps retrouve le droit d'être un sanctuaire, non un champ de bataille.
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📍Les héritages collectifs et historiques
Les mémoires d'invasion ne concernent pas seulement les individus :
elles traversent des peuples entiers.
Colonisation, esclavage, exil, guerre, domination religieuse... Ces expériences laissent des traces dans les champs énergétiques collectifs.
Elles façonnent encore aujourd'hui notre rapport
à l'autorité, au pouvoir, à la possession, au territoire et même à l'argent.
Certains portent la peur inconsciente d'être à nouveau conquis ;
d'autres reproduisent inconsciemment le rôle
du conquérant pour ne plus être dominés.
Reconnaître ces mémoires collectives, c'est réintégrer la part d'humanité qu'elles ont fracturée.
Pourquoi on ne s'en libère pas "quand on veut"
Ces mémoires sont profondes, très enfouies sous des couches de survie.
Leur libération ne se décrète pas : elle survient quand le corps et la conscience sont prêts à traverser ce qui fut trop douloureux.
Vouloir aller trop vite, c'est risquer de raviver une douleur qu'on n'est pas encore capable d'accueillir en sécurité.
Guérir, ici, c'est avant tout restaurer la sécurité intérieure : apprendre à sentir sans se dissocier,
à accueillir sans se perdre.
La douceur est plus transformatrice que la volonté.
📍CHEMIN DE GUÉRISON
Guérir d'une mémoire d'invasion, c'est réapprendre à dire : c'est mon espace, mon rythme, mon souffle, ma présence.
C'est réinstaller la confiance entre soi et soi.
Cela passe par des pratiques de réappropriation du corps (respiration, danse, toucher conscient), par la parole, par la reconnaissance des lignées, par le soutien thérapeutique ou énergétique.
Chaque fois qu'une personne réhabite son espace intérieur, elle referme une brèche ancestrale.
Et peu à peu, le monde se rééduque
à la non-violence.
Ces mémoires ne condamnent pas,
elles invitent à restaurer le sacré de l'espace intérieur.
Elles rappellent que chacun demeure souverain de son corps, de son territoire et de sa lumière.
Les reconnaître, c'est déjà rétablir la dignité du vivant en soi.
En les traversant, on permet à la vie de circuler librement.
La liberté ne naît pas de la distance avec l'autre, mais de la relation consciente et apaisée
avec soi-même. Elle permet la connexion à l’autre en conscience confiance et considération.
Nous portons tous, d'une manière ou d'une autre, les traces d'une intrusion.
Celle faite à nos corps, à nos ancêtres,
à nos terres ou à notre humanité.
Ces empreintes influencent nos manières d'aimer, de nous défendre, de faire confiance, de prendre ou de céder la place.
Les comprendre, c'est reconnaître comment
le contrôle, la domination ou la peur de l'autre
se sont inscrits dans nos cellules autant que dans nos sociétés.
Et chaque fois qu'une personne s'en libère,
c'est tout un champ collectif qui respire à nouveau.
Guérir ces mémoires, c'est participer à la guérison du monde.
Et toi, dans quel domaine de votre vie sens-tu encore le besoin de protéger ton espace intérieur ?
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