01/10/2025
Le 1er Octobre, le Club Santé Nice-Matin a ouvert le dialogue sur la santé mentale.
🌍 Après avoir défini la santé mentale selon l’OMS, évoqué l'importance de la prévention et l'éducation à la santé mentale, nous partageons un constat :
une tendance à la médicalisation de situations qui relèvent parfois du mal-être existentiel ou social.
📍 La tristesse n’est pas dépression.
📍 L’agitation d’un enfant n’est pas un TDAH.
Face à une intolérance croissante à la souffrance psychique ordinaire, la société attend des solutions rapides, souvent médicamenteuses. Pourtant, de nombreux épisodes de vie transitoires (stress, deuil, rupture) relèvent du normal et permettent à l'Humain de s’adapter.
⚕️il faut donc distinguer santé et maladie mentale.
La différence tient à la durée, à l’intensité et à l’impact fonctionnel des symptômes. La maladie mentale repose sur des critères diagnostiques (Cf DSM).
🏚️ Si la santé mentale est grande cause nationale 2025, la maladie mentale est Enjeux de territoire et des politiques locales : sans-abris, squats, habitats précaires, syndrome de Diogène, hospitalisations sous contrainte, .
📍 Un chiffre marquant : le 30 Septembre 2025, les Petits Frères des Pauvres ont révélé dans une étude une progression de +42 % de “morts sociales” chez les plus de 60 ans, soit 750 000 personnes.
📍 Des inégalités persistantes :
Les populations précaires présentent 2 fois plus de troubles psychiques, mais accèdent 2 fois moins aux soins.
Le premier recours reste souvent les urgences psychiatriques
☎️📱constat d'une jeunesse hyper connectée mais isolée, où les écrans multiplient les interactions superficielles au détriment des liens profonds.
Parallèlement, l’émergence des chatbots conversationnels détournés a usage psychologiques interroge : disponibles 24/7, gratuits, mais au détriment de l’empathie, de l’éthique et du lien thérapeutique humain.
Repérage des Populations vulnérables notamment les Étudiants soumis à la pression académique, précarité, isolement, ruptures familiales ; les Managers et Soignants soumis à pression décisionnelle, hyper connexion, difficulté à concilier vie pro/perso, charge émotionnelle, horaires décalés,fatigue compassionnelle, continuité de soins parce que la santé mentale des soignants est une condition essentielle de la qualité et la sécurité des soins.
Néanmoins des évolutions positives sont à noter : des parcours définis sur le territoire ; des
nouvelles modalités de prise en charge avec les IPA en psychiatrie et santé mentale, la formation initiale des infirmiers qui inclut 1 stage en santé mentale, et environ 12 à 15% de la formation théorique IDE a rapport à la santé mentale, Psychiatrie et soin relationnel (UE 1.1 / 2.6/ 4.2/ 4.6 / Transversales..), l’intégration dès 2026 en IFSI des gestes de premiers secours psychologiques.