Mirjana Bilal Todorovic Psychothérapeute Psychanalyste Marseille

Mirjana Bilal Todorovic Psychothérapeute Psychanalyste Marseille Mirjana BILAL TODOROVIC Psychothérapeute diplômée par l'Ecole Européenne de Psychothérapie Intégrative. Membre de Psys-en-Lien Provence Association

Membre de Fédération Française des Psychothérapeutes et des Psychanalystes Psychothérapeute, Psychothérapie, Thérapie de couple , Problèmes relationnels familiaux ou professionnels. Membre de la Fédération Française des psychothérapeutes et des psychanalistes (FF2P) - Analyse transactionnelle - Analyse jungienne - Gestalt thérapie - Praticienne en EMDR - PNL - Sur rdv : Thérapie individuelle ou couple, groupes,adultes, adolescents , enfants.

08/11/2025

« Le monde sans empathie, c’est celui des pervers. » – une phrase choc, mais profondément vraie.

Un monde sans empathie est un monde froid. Là où l’autre devient un obstacle, un outil ou une simple donnée, la manipulation prend racine. La dureté remplace la douceur, et l’indifférence devient la norme.

L’empathie est notre boussole émotionnelle. Elle nous permet de comprendre sans juger, d’aider sans dominer, d’aimer sans posséder. Elle se cultive dès l’enfance, dans le regard que l’on porte à l’autre, dans les mots que l’on choisit, dans la manière d’accueillir les émotions.

Mais attention : sans modèles et sans éducation du cœur, on forme des adultes déconnectés de leurs ressentis, incapables de se mettre à la place de l’autre. Et c’est ainsi que se créent, sans le vouloir, des générations blessées, parfois destructrices.
Et si nous réapprenions à ressentir avant de réagir ? À écouter avant de répondre ? À comprendre avant de condamner ? L’avenir ne se construit pas avec des machines, mais avec des cœurs.

Et vous, que faites-vous chaque jour pour cultiver l’empathie autour de vous ?

Avant de critiquer un certain "goût du simple" dans l’air du temps, interrogeons la philosophie elle-même. Serait-elle l...
08/11/2025

Avant de critiquer un certain "goût du simple" dans l’air du temps, interrogeons la philosophie elle-même. Serait-elle la reine de la complexité, ne cessant de la cultiver, de la déployer ? Le fait-elle avec excès ?
Avec
* Claire Pagès, professeure de philosophie à l'Université Paris Nanterre
* Patrice Canivez, professeur émérite de philosophie morale et politique à l’université de Lille

Nous évoquons aujourd'hui la complexité et ses nuances, ce qui nous manque dans un débat public souvent polarisé et simplificateur. Socrate - rapporte Platon - évoquait l’effet produit par l’interrogation philosophique comme une piqûre de taon, suivie d’une paralysie comme celle causée par la morsure d’un poisson torpille. C’est la découverte de la complexité qui produit cela, alors qu’on croyait la vie quotidienne si simple.
Néanmoins, il serait rapide d’affirmer que la philosophie est sans désir de simplifier ou du moins, d’unifier. La dialectique, depuis Socrate d’ailleurs ou plutôt Platon, est certes un travail pour complexifier nos pensées immédiates, mais aussi, par la suite, pour nous faire trouver la lumière des vraies idées, la racine de nos jugements, les principes fondamentaux ignorés par nos visions caverneuses. Un tel but évoque, à sa façon, la clarté du net et du simple, ultimement atteints après la complexité laborieuse. �Certes, la philosophie fait ainsi le pari que ses unifications ultimes ne seront pas des simplifications. Mais est-ce certain ?
Un poncif, cette idée que les gens dans la vie, dans la simplicité non réflexive, sont plus heureux, mais aussi plus sages que les intellectuels ?
Selon Claire Pagès, Hegel a essayé de dire quelque chose comme cela quand il a défendu la philosophie contre tout ce qui attaque dans cette connaissance conceptuelle, le temps, la patience, l'effort, l'inquiétude, "mais il a essayé de défendre là le moyen de connaître véritablement la richesse du réel contre ceux qui prétendaient toujours qu'on pouvait appréhender ou connaître la réalité immédiatement, soit par l'intuition, soit grâce à son bon cœur". Spontanément, ajoute Claire Pagès, avec ses sentiments, Hegel prend la défense de cet effort sur soi qui rencontre pour lui la complexité des choses, dans la réalité. Et la pensée doit essayer de relever ce défi-là.
Le risque d'un anti-intellectualisme
L'anti-intellectualisme est en pleine forme, confirme Patrice Canivez, et c'est souvent d'ailleurs l'expression d'un refus de la pensée, d'un refus de la réflexion. "C'est aussi un thème très ancien dans la philosophie que la réflexion dérange, parce qu'elle remet en question des certitudes acquises", c'est d'ailleurs un des thèmes de la pratique socratique, reprend-il, de remettre en question des certitudes acquises. L'anti-intellectualisme, ce n'est donc pas simplement le fait de se moquer des gens qui raisonnent de manière abstraite et qui perdent le contact avec le réel, c'est aussi une manière de se défendre contre les gens qui remettent en question des présupposés, des préjugés qui sont incommodes. De ce point de vue-là, la philosophie, au contraire, nous est indispensable pour maintenir l'exigence de réflexion critique.
Que veut dire le mot "dialectique" inventé par la philosophie grecque ?
La dialectique, résume Claire Pagès, signifie qu'il n'y a pas de réponse simple ou immédiate aux questions qu'on se pose, mais que si la question est sérieuse, si elle est dirimante, pour l'approfondir, tenir compte de tous ces enjeux, il va falloir en passer par un certain nombre d'étapes. Elle "désigne une manière de s'y prendre avec le langage, qui implique la présence de l'autre et le dialogue avec l'autre, et c'est dans le dialogue, dans l'échange de raisons avec l'autre", que vont, en somme, émerger un certain nombre de propositions intéressantes qui vont faire la lumière sur ce qu'on était en train de chercher.

24/10/2025
"Les émotions que l'on n'exprime pas ne meurent pas. Elles sont enterrées vivantes et reviennent nous hanter plus t**d s...
22/10/2025

"Les émotions que l'on n'exprime pas ne meurent pas. Elles sont enterrées vivantes et reviennent nous hanter plus t**d sous une autre apparence."

- Sigmund Freud (1856 - 1939)

"Le Masque de la Victime – Quand la Douleur devient Identité"L’Élève: Maître, j’ai l’impression d’avoir longtemps vécu d...
12/10/2025

"Le Masque de la Victime – Quand la Douleur devient Identité"

L’Élève: Maître, j’ai l’impression d’avoir longtemps vécu dans la posture de victime. Mais je ne comprends pas encore comment cela peut être un ego. Être victime, ce n’est pas être faible plutôt qu’orgueilleux ?

Le Maître : C’est une illusion fréquente. L’ego de victime n’est pas moins égocentrique que l’ego dominateur. Il tire simplement sa force de l’impuissance plutôt que du pouvoir. Dans les deux cas, le centre reste le même : moi.

L’Élève : Donc même dans la souffrance, il y aurait un attachement à soi ?

Le Maître : Oui. L’ego de victime cherche à exister à travers la blessure. Il dit sans cesse : « regarde ce qu’on m’a fait ». Cette phrase le nourrit, car elle le définit. Il vit d’un passé qu’il ressasse pour prouver qu’il a raison d’être malheureux.

L’Élève : Mais la souffrance est bien réelle. Quand on a été trahi, rejeté, humilié… il ne s’agit pas d’une invention.

Le Maître : Non, la souffrance est réelle. Mais ce que l’ego en fait, c’est une identité. Il transforme la douleur en drapeau. Au lieu de laisser la souffrance être un passage, il en fait une demeure. L’être blessé s’y installe et dit : « je suis cela ».

L’Élève : Alors comment savoir si je suis encore prisonnier de cette posture ?

Le Maître : Observe tes discours intérieurs. Si tu répètes souvent : « à cause de », « on m’a fait », « je n’ai pas pu parce que », c’est le signe que tu projettes ton pouvoir hors de toi. L’ego de victime fuit la responsabilité, car elle implique la liberté.

L’Élève : La liberté fait peur, je crois. Quand je ne peux plus accuser personne, tout repose sur moi.

Le Maître : Exactement. Tant que tu es victime, tu peux blâmer le monde, les autres, Dieu, ton enfance. Quand tu redeviens créateur, tu n’as plus de refuge. C’est vertigineux, mais c’est la seule voie vers la maturité spirituelle.

L’Élève : Donc la posture de victime est une stratégie inconsciente pour éviter la puissance intérieure ?

Le Maître : Oui. C’est une manière subtile de conserver un pouvoir négatif. On contrôle encore les autres par la pitié, la culpabilité ou la dépendance émotionnelle. L’ego ne cherche pas la paix, il cherche le contrôle, même à travers la souffrance.

L’Élève : J’ai connu ce besoin qu’on me comprenne, qu’on reconnaisse ma douleur. C’est comme si sans cela, je n’existais plus.

Le Maître : C’est là que se cache la racine : le besoin d’existence. Quand l’âme s’est déconnectée de sa Source, elle cherche désespérément à se sentir réelle. Si elle ne peut pas être aimée dans la lumière, elle préférera être reconnue dans la douleur.

L’Élève : C’est terrible… comme si même la souffrance devenait une façon d’être vu.

Le Maître : Oui, et cette reconnaissance est un substitut à l’amour. Mais elle ne guérit jamais. C’est une faim sans fin. Tant qu’on attend que le monde valide notre blessure, on reste dépendant. La guérison commence quand on cesse de vouloir que l’autre change.

L’Élève : Alors, que faire pour sortir de ce cercle ?

Le Maître : D’abord, voir sans juger. Observer les moments où tu t’exprimes depuis la plainte. Ensuite, reprendre la responsabilité : « ce que je vis est ma création, consciente ou non ». Ce n’est pas de la culpabilité, c’est de la lucidité. Enfin, choisir la gratitude : transformer la blessure en enseignement.

L’Élève : Mais cela ne risque-t-il pas de nier la réalité de l’injustice ?

Le Maître : Non, car reconnaître une injustice ne signifie pas s’y identifier. Tu peux dire : « ceci est injuste », sans devenir la victime de l’injustice. L’acte intérieur, c’est de reprendre ton centre. La victime réagit ; le créateur agit.

L’Élève : Donc le contraire de l’ego de victime, ce n’est pas la domination, mais la souveraineté ?

Le Maître : Très juste. La souveraineté est l’état où tu reconnais que tout ce qui t’arrive t’appartient comme champ d’évolution. Tu n’accuses plus, tu apprends. Tu n’attends plus d’être sauvé, tu te relèves. Et alors, l’énergie bloquée dans la plainte devient puissance.

L’Élève : C’est comme si l’ego de victime retenait la lumière captive dans la mémoire du passé.

Le Maître : Oui. Tant que tu dis « je souffre parce que », tu confirmes que le passé a plus de pouvoir que ta présence. Quand tu dis « je choisis d’apprendre de cela », tu inverses le flux. Le passé cesse d’être ton maître.

L’Élève : Et que devient la compassion envers soi dans ce processus ?

Le Maître : Elle devient authentique. La vraie compassion ne caresse pas la blessure, elle la libère. Elle dit : « je comprends pourquoi tu as souffert, mais maintenant tu peux te relever ». L’amour vrai ne nourrit pas l’impuissance, il réveille la force.

L’Élève : Donc l’ego de victime est une ombre qui se prend pour de la sensibilité ?

Le Maître : Parfaitement. L’ombre se déguise souvent en douceur. Elle dit : « je suis fragile », alors qu’elle est simplement fermée. Elle dit : « j’ai besoin d’amour », alors qu’elle refuse de s’aimer.

L’Élève : Alors la sortie, c’est de redevenir auteur de sa vie.

Le Maître : Oui. Cesser de raconter l’histoire et commencer à l’écrire. Le jour où tu dis sincèrement : « tout ce qui m’est arrivé m’a construit », l’ego de victime s’éteint. Ce jour-là, tu redeviens créateur de ton destin.

L’Élève : Et la blessure devient force.

Le Maître : Exactement. Elle devient ton initiation. La victime est celui qui s’arrête à la douleur ; le maître est celui qui en fait un passage vers la conscience.

Quand un homme est en conflit avec lui-même, il projette ce mal-être sur toute femme qui tente de l’aimer. Il ruinera so...
24/08/2025

Quand un homme est en conflit avec lui-même, il projette ce mal-être sur toute femme qui tente de l’aimer. Il ruinera son bonheur parce qu’il est incapable de trouver le sien.

Alors, cher homme, travaille sur toi, car l’amour d’une femme n’est pas un remède à ta douleur. Ce n’est pas son rôle de guérir les blessures que tu refuses d’affronter. Si tu portes en toi de la colère non résolue, de l’insécurité ou du doute de soi, tu transformeras inévitablement sa tendresse en un champ de bataille où elle luttera sans cesse pour un amour que tu n’as pas encore appris à donner.

Elle essayera de te soutenir, de te rappeler ta valeur, mais si tu n’y crois pas toi-même, ses paroles te sembleront être des mensonges. Tu la repousseras, non pas parce qu’elle est indigne, mais parce qu’au fond de toi, c’est toi qui te sens indigne. Et lorsqu’un homme pense ne pas mériter l’amour, il finit par détruire inconsciemment tout amour qui se présente à lui.

Tu pourrais la critiquer, la rabaisser ou lui faire croire qu’elle n’est jamais assez bien. Non pas parce qu’elle ne l’est pas, mais parce que toi, tu ressens cette insuffisance en toi. Une femme amoureuse fera tout pour apporter de la lumière à ton obscurité, mais si tu refuses de lâcher prise sur tes ombres, tu finiras par éteindre sa lumière aussi.

C’est pourquoi la guérison est essentielle. On ne peut pas donner quand on est vide, ni construire une relation amoureuse sur une base d’autodestruction. Travaille sur toi afin que, lorsque l’amour viendra, tu puisses l’accueillir à bras ouverts plutôt que de le repousser par peur.

Guéris ton passé, pour ne pas faire souffrir une femme qui n’a rien à voir avec tes blessures. Prends la responsabilité de ton bonheur, afin qu’elle n’ait pas à porter à la fois le poids de son cœur et du tien. Apprends à t’aimer, pour que, lorsqu’elle t’aimera, tu puisses la croire.

Une femme bien t’aimera profondément, mais même la plus forte des femmes ne peut pas sauver un homme qui refuse de se sauver lui-même. Si tu es brisé, reconnais-le. Si tu es perdu, retrouve ton chemin. Si tu es blessé, cherche la guérison.

Ta douleur n’est peut-être pas de ta faute, mais ta guérison est ta responsabilité. Aucune femme ne mérite de souffrir parce que tu refuses de faire le travail sur toi-même. L’amour est censé être un refuge, pas un champ de ruines.

Alors, cher homme, travaille sur toi—non seulement pour elle, mais surtout pour toi. Aime-toi suffisamment pour devenir l’homme capable de l’aimer comme elle le mérite.

À Méditer ( FB )

22/08/2025

Ils sont là. Ils préparent les repas, conduisent aux activités, s’assurent que tout le nécessaire est fait. Sur le papier, ils cochent toutes les cases.

Mais à l’intérieur, c’est un autre vide qui se joue. Pas de questions profondes. Pas d’écoute réelle. Pas d’espace pour déposer ses peurs, ses joies, ses histoires de la journée.

Et pour un enfant, ce silence-là est parfois plus lourd que l’absence. Parce qu’il apprend à sourire, à se débrouiller seul… tout en rêvant que quelqu’un voie vraiment ce qu’il ressent.

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Le triangle dramatique de Karpman, est un modèle psychologique très puissant pour comprendre les relations toxiques, les...
08/08/2025

Le triangle dramatique de Karpman, est un modèle psychologique très puissant pour comprendre les relations toxiques, les incompréhensions émotionnelles, et les jeux de rôle inconscients.

Le triangle dramatique : une mécanique relationnelle inconsciente

Inventé par Stephen Karpman (psychologue américain), ce triangle montre que dans certains échanges humains
– surtout conflictuels ou déséquilibrés émotionnellement
– les personnes peuvent entrer dans un jeu de rôle inconscient, basé sur trois pôles :

Les 3 rôles du triangle :

Rôle Position de départ Dynamique principale Exemple typique

La Victime "Pauvre de moi..."
Recherche un sauveur ou accuse un bourreau "Pourquoi ça n'arrive qu’à moi ?"

Le Sauveur "Je dois t’aider…" Aide l’autre sans qu’on lui ait demandé "Laisse, je vais m’en occuper."

Le Bourreau "C’est ta faute…" Juge, critique, punit "Tu n’as encore rien fait correctement !"

Ces rôles sont interdépendants : l’existence de l’un appelle les deux autres. Par exemple, une victime cherche un sauveur, ou dénonce un bourreau. Un sauveur finit par être perçu comme envahissant (bourreau), ou frustré de ne pas être reconnu (victime), etc.

Les glissements de rôle : pourquoi le sauveur devient bourreau ou victime

Souvent le sauveur de la victime passe pour un bourreau et devient lui-même victime

Et tu as parfaitement résumé ce que beaucoup vivent sans le comprendre.

Pourquoi le sauveur devient bourreau ?

Il donne sans compter, parfois sans qu'on lui ait demandé.
Il attend de la reconnaissance, mais n’en reçoit pas forcément.
Il intervient à la place de l’autre, l’empêche de grandir.

Quand la personne aidée rejette ou résiste, le sauveur peut :

se fâcher,
se montrer dur,
ou poser des limites (perçues comme de la cruauté).

Il est alors vu comme le "méchant", alors qu’il pensait bien faire.

Pourquoi le sauveur devient victime ensuite ?

Parce qu’il se sent incompris, rejeté, accusé à tort.
Il peut dire : « Après tout ce que j’ai fait pour toi… »
Il ressent un sentiment d’injustice, voire de trahison.
Il s'effondre émotionnellement, ou culpabilise.

Ainsi, il passe par les 3 rôles du triangle :
Sauveur ➜ Bourreau (dans les yeux de l’autre) ➜ Victime (dans sa propre souffrance).

Les causes profondes : pourquoi on entre dans ces rôles

Ces rôles ne sortent pas de nulle part. Ils sont souvent le fruit :

D’un conditionnement personnel :

Le sauveur vient souvent d’un besoin d’être aimé, reconnu, utile.
Il a appris (enfant, souvent) que s’occuper des autres est la seule façon d’être accepté.
Il a pu vivre dans une famille où il fallait « réparer » les choses ou les gens.

D’un manque d’estime de soi :

Aider donne au sauveur une valeur extérieure.
Mais au fond, il ne se sent pas digne sans cette mission.

De blessures d’enfance :

Abandon, rejet, humiliation, injustice…

Ces blessures nous font porter des masques relationnels, comme celui du sauveur, du persécuteur ou de la victime.

Les dangers du triangle dramatique

Le triangle devient toxique quand il se répète de manière chronique dans une relation.

Pour le sauveur :

Épuisement émotionnel
Sentiment d’être utilisé
Colère refoulée

Perte de son identité hors du rôle d’aidant

Pour la victime :

Dépendance affective
Infantilisation
Incapacité à se responsabiliser

Pour le bourreau :

Isolement
Culpabilité refoulée
Rigidité émotionnelle

Comment sortir du triangle

La clé pour sortir de ce schéma est de devenir conscient du rôle qu’on joue et de le remplacer par une posture saine.

Rôle toxique Rôle sain à adopter

Victime
Responsable "J’ai du pouvoir sur ma vie."

Sauveur
Coach / Supporter "Je t’aide si tu le veux, mais tu es acteur."

Bourreau
Confrontant bienveillant "Je pose mes limites sans agresser."

Pratiques :

1. Observer ses automatismes relationnels (sans jugement).

2. Dire non sans culpabilité.

3. Laisser l’autre vivre ses expériences sans vouloir tout contrôler.

4. Exprimer ses besoins clairement, pas par la manipulation ou le sacrifice.

5. Se reconnecter à soi : Qui suis-je en dehors de mes rôles ?

Un dernier mot : transformer les rôles

Chaque rôle contient une lumière cachée :

Le sauveur a un cœur généreux, il doit apprendre à aider sans se nier.

Le bourreau a une force de structure, il doit apprendre à exprimer ses limites sans dominer.

La victime a une sensibilité profonde, elle doit apprendre à se relever.

La transformation, ce n’est pas de rejeter ces rôles, mais de les faire évoluer vers la maturité.
Le secret des druides

Adresse

70 Boulevard Du Sablier
Marseille
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Renaître

Ljilja Mirjana BILAL TODOROVIC Psychothérapie / Psychanalyse

J'exerce à Marseille, en libéral ainsi qu'en institution. J'accompagne les adultes en individuel et/ou en groupe, les couples, les enfants et les adolescents. Psychothérapeute multi-référentielle humaniste, notamment j'utilise dans ma pratique l'Analyse transactionnelle, l'Analyse jungienne, mais aussi l'Analyse des rêves selon C. G. Jung, Gestalt-thérapie, Programmation neurolinguistique (PNL), Hypnose ericksonienne, EMDR. Certifiée en 2006 par l'EEPI. Je suis membre individuel de la "Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse" FF2P . J'adhère donc à son code de déontologie.

Je suis là pour vous aider à surmonter les passages difficiles de la vie, lorsque vous vous trouvez en situation problématique et que vous en souffrez.

Je vous accueille dans mon cabinet. C'est un lieu de libre parole et d'écoute attentive de ma part, dans lequel vous pouvez vous exprimer librement, sans jugement afin de dépasser progressivement vos peurs. De vous libérer de vos carcans.