01/11/2025
Aujourd’hui, avec ce temps gris et humide, je n’avais pas du tout envie de mettre le nez dehors. Alors, j’ai choisi la chaleur du foyer et un peu de réconfort… en préparant mon tout premier kouglof, dans un vrai moule alsacien !
Le mot kouglof viendrait de “Kugel” (boule) et “Hupf” (sauter, lever), une belle image pour ce gâteau généreux qui gonfle lentement avant de révéler toute sa douceur.
Je ne vous cache pas que c’est un vrai engagement… surtout sans robot ! Heureusement, mon compagnon était là pour mettre la main à la pâte — et pas qu’un peu ! Le pétrissage demande une vraie implication corporelle, presque un effort de tout le corps pour obtenir la texture idéale.
En pétrissant, je me suis surprise à penser à nos grands-mères. Elles n’avaient ni robot, ni batteur électrique — seulement leurs mains, leur patience et leur force. Elles faisaient tout à la main : le kouglof, le pain, les pâtes… C’était un savoir-faire vivant, un geste du quotidien qui forgeait autant le caractère que les muscles. Et je me dis qu’il y avait là une belle forme de robustesse et de sagesse : celle du corps qui travaille avec le cœur.
Ce n’est pas la recette la plus “naturopathique” du monde, entre la farine, le sucre et le beurre, mais c’est une belle illustration de ce que j’aime défendre : le fait-maison, la reconnexion au geste, la lenteur, et le plaisir simple de créer de ses mains.
Et puis… l’Alsace a ce charme si particulier. J’ai toujours eu un faible pour ses traditions, ses parfums, et cette façon de célébrer la convivialité à travers la cuisine.
Je sens que Noël approche, et j’ai déjà envie de refaire plein de petites choses comme ça.