20/10/2025
Les non-dits, les chocs, les souffrances supportées en silence...
On croit souvent “tenir bon”, “encaisser”, “avancer pour les enfants”
Mais le corps, lui, n’oublie rien.
Les chocs, les peurs, les humiliations, les blessures affectives, tout ce qui n’a pas pu être dit ou compris… finit par se traduire dans le corps :
✨️ douleurs chroniques
✨️ épuisement, fibromyalgie
✨️ troubles digestifs, sommeil, tension
✨️ anxiété, hypervigilance, dépression
✨️ dérèglements hormonaux
et souvent, un sentiment de honte ou d’échec
Ce n’est pas une faiblesse, c’est le langage du corps qui crie ce que la bouche a dû taire.
Et les enfants dans tout ça ?
Les enfants n’écoutent pas nos mots, ils ressentent nos émotions.
Même sans cris, sans coups, un climat de peur, de tension ou d’instabilité imprime leur cerveau.
Ils grandissent alors avec des mécanismes de protection : éviter, se taire, se couper de leurs émotions, ou au contraire s’adapter à tout.
Ce sont les racines de tant d’attachements insécures, d’angoisses, de troubles relationnels à l’âge adulte.
C’est pour cela que le suivi psychologique et corporel devrait être systématique après toute situation de violence, de deuil ou de stress extrême.
Ce n’est pas “du luxe” : c’est de la santé publique.
Car un adulte réparé, c’est un enfant épargné.
Ce que l’État devrait comprendre
On ne guérit pas d’un trauma avec des médicaments ou du silence.
Il faut une prise en charge globale :
✨️ soutien psychologique remboursé et accessible
✨️ suivi des enfants exposés aux violences
✨️ accompagnement des parents pour casser la chaîne transgénérationnelle
✨️ reconnaissance du lien entre traumatismes et maladies physiques
C’est une urgence humaine.
Parce que les blessures invisibles sont celles qui façonnent le plus de destins.
> 💬 “Ce qu’on ne guérit pas, on le transmet.
Ce qu’on comprend, on libère.”
La manipulation.com
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