18/10/2025
Lunettes et métiers : quand la vue devient un frein 😩
On pense souvent que certaines professions interdisent purement et simplement les lunettes. En réalité, c’est plus subtil : ce ne sont pas les lunettes qui posent problème, mais les contraintes de sécurité liées à certains équipements.
En France, plus de 250 000 sapeurs-pompiers utilisent des masques à respiration autonome (ARI) où les lunettes personnelles brisent l’étanchéité. Elles sont donc interdites dans le masque, sauf dispositifs spécifiques. D’après l’INRS, ces situations concernent aussi une partie des salariés du BTP, de l’industrie ou des laboratoires - soit plusieurs millions de personnes régulièrement exposées à des produits chimiques (enquête SUMER 2017 : 32 % des actifs).
D’autres métiers exigent une acuité visuelle parfaite : pilotes, militaires, forces de l’ordre, conducteurs. Les lunettes y sont souvent autorisées si la correction permet de respecter les seuils fixés par la réglementation, mais peuvent gêner dans certaines situations.
L’exemple du pilote de chasse :
Longtemps réservé aux « 10/10 naturels », le métier s’est adapté. Le dernier arrêté (22 septembre 2023) autorise désormais le port de lunettes ou de lentilles, à condition de disposer d’une paire de secours et de respecter les tests d’aptitude. Les vraies difficultés sont pratiques : compatibilité avec le casque et le masque à oxygène, buée, stabilité de la monture… mais plus une question de sécurité que d’interdiction.
En résumé :
Il n’existe presque plus de métier « interdit aux porteurs de lunettes ». Il s’agit surtout d’adapter la correction aux contraintes du poste. Lentilles, inserts optiques ou technologies de correction durables permettent aujourd’hui à la majorité des professionnels de concilier vision parfaite et exigences techniques.
N’oubliez pas, le Centre 20/dixième vous permet d’oublier vos lunettes et de regagner des dixièmes perdus sans verres correcteurs !
On en parle ? 😉