15/06/2025
👨👧👦 Aujourd’hui, on célèbre les papas, mais en psychogénéalogie, cette journée résonne parfois bien au-delà des bouquets de chaussettes et des blagues de daron.
Le père, qu’il soit connu ou inconnu, présent ou manquant, aimé ou redouté, laisse une empreinte dans les cellules familiales. Il incarne la transmission du nom, de sa lignée, l’autorité, la sécurité, le regard vers l' extérieur, la permission d’agir, donne la légitimité, la confiance dans le masculin sacré ...
Quand cette place est vide, floue, blessée ou rejetée, c’est tout notre équilibre intérieur qui vacille.
🌿 Accueillir le père, c’est ouvrir une voie de réconciliation, pas forcément avec l’homme lui-même, mais avec la fonction qu’il représente. C’est reconnaître sa juste place, même dans le silence l'absence ou le chaos. C’est parfois dire intérieurement :
"Tu as fait ce que tu as pu. Je reprends ma vie là où tu t’es arrêté."
Aujourd’hui, je rends hommage à toutes les lignées paternelles :
À ceux qui ont donné la vie, même dans la fuite,
À ceux qui ont transmis la force, même maladroitement,
À ceux dont l’absence a poussé à se construire autrement,
À ceux qui guérissent leur lien au père pour ne pas transmettre ses blessures.
Et aujourd’hui, j’ai une pensée pour :
ceux qui ont grandi avec un père aimant, solide, protecteur ;
ceux qui ont dû composer avec un père absent, fuyant, ou blessant ;
ceux qui cherchent encore la trace de ce père dans les silences familiaux ;
Et ceux qui deviennent pères, réparent, transforment pour transmettent autrement.