27/11/2025
Séquence émotion pour le Balissandre et les Bagagines
Marie-Hélène, Jacky et Prâlin étaient partis pour un grand périple de souvenir familial : des montagnes ariégeoises au Mont-Saint-Michel, aller-retour, en plein confinement Covid (mais chut, faut pas le dire…).
Ils étaient partis avec des Bagagines Grizzli, nos sacoches historiques, indestructibles et désespérément étanches. Ils ont dû en chemin changer de bât et adopter un Balissandre, qui a permis à leur âne Prâlin de terminer le voyage. Laissons notre amie raconter :
« … Soudain le ciel nous a rappelé à notre humilié et les premières gouttes se sont mélangées à la tomate… il fallait réagir … et c’est le parapluie de berger qui a sauvé notre dîner. C’est ce jour-là que nous avons réellement béni l’étanchéité des sacoches où pas une seule goutte d’eau n’a pu pénétrer. C’est aussi ce jour là qu’elles ont été baptisées par cette pluie abondante de nos chères montagnes … Plus t**d, lors de notre pèlerinage vers le Mont Saint Michel, prenant de l’âge, elles n’ont pas plus failli à leur mission de transport au sec, au frais, au propre de nos biens les plus précieux. Sans parler de leur côté rassurant quand une des deux “déclanche” suite à un obstacle, plutôt que d’être abîmée, voire même déchirée ! Nous avions par le passé testé d’autres modèles plus souples et certes plus légers mais très décevants question manipulation et étanchéité.
Le Balissandre est rentré plus t**d dans notre périple et détient à ce jour la médaille d’argent sur le podium de notre matériel préféré. Sans lui, nous n’aurions probablement pas pu résorber la blessure de notre âne due au cisaillement du bât ariégeois avec lequel nous étions partis pour faire le tour de France. C’est en Charente, soit à plus de 600 km du départ que nous nous sommes résignés à changer de bât : Prâlin souffrait d’une blessure sur le haut du dos depuis déjà quelques centaines de km et nous présentait au moment du bâtage matinal des refus de plus en plus fréquents à la vue du bât ariégeois.
Nous avions tout essayé: crème et autre onguent de pro, couches de matières textiles au niveau du croisillon, déplacement du bât de quelques cm … rien n’y avait fait. Il était en souffrance. Au téléphone, notre ami Jacques fut formel : «je vous garantis que le Balissandre ne frottera pas sur sa blessure ». La confiance en son expertise a été récompensée puisque dès les premiers jours du nouveau bât, nous nous sommes vite rendus à l’évidence qu’il avait raison. Prâlin fut guéri en Normandie, et après un bon repos de 5 jours au Mont st Michel, il a redémarré sa carrière de sherpa … et plus jamais ne nous a refusé le bâtage tout au long des 1500 km restants !
Grande est notre gratitude pour les sacoches Bagagines, le bât Balissandre. Voyager avec du bon et beau matériel éprouvé et adapté est devenu un Essentiel dont nous n’avons pas l’intention de nous passer »
Quelquefois, en recevant de tels messages, on a le sentiment de faire un beau métier…