29/10/2025
Bon on va pas se le cacher, comme dans tout y’a des modes et des hypes, et depuis quelques années c’est le raisonnement clinique. Entre l’accès direct proposé aux kinés, un système de soin sous tension, des osteo qui arrivent pas (encore) s’unir on en viens à essayer de trouver de quoi donner du sens à ce qu’on fait.
Le raisonnement clinique, c’est le truc du moment.
Je le dis volontairement de cette manière car on trouve des formation en raisonnement clinique : comme si c’était un outil ou un fin en soit.
C’est plus subtil que cela : imaginez que c’est peu comme apprivoiser une bête sauvage (votre mental) et essayer de comprendre pourquoi il se dit et réagit comme il le fait face au monde extérieur. Ce monde extérieur ça peut être le cabinet, la clinique etc.
Le raisonnement clinique c’est ça : c’est ce qui émerge de tout cet environnement et qui, sans analyse délibérée, vous condamne à répéter sans cesse les mêmes schémas / erreurs.
On ne développe pas son raisonnement clinique avec plus de connaissance : ça c’est la première vérité dure.
La deuxième c’est qu’il est possible de développer et s’observant et essayant de relier les informations entre elle : c’est la ou on touche à la connaissance.
Un troisième serait de conscientiser nos biais et heuristiques de raisonnement. Elles sont souvent acquise dans la culture médicale et paramédicale, et font parfois mal quand on en prend conscience (la dysfonction serait elle biais de raisonnement ?). Cette conscientisation passe en partie par la supervision en clinique / stage (coucou les tuteurs).
Enfin … je pourrais en parler des heures … j’adorerai avoir vos avis là dessus ;)