24/09/2025
Lorsqu’un choc survient comme une agression, un accident, une humiliation, un abandon ou ce que l'on interprète comme tel, notre organisme active immédiatement son système de survie : fuite, lutte ou sidération.
Si la fuite ou la lutte est possible, l’énergie mobilisée se décharge naturellement. Le corps a fait son travail, l’expérience peut s’inscrire dans la mémoire comme un souvenir, douloureux peut-être, mais intégré.
Si aucune réponse n’est possible, le système nerveux se bloque : soit en hyperactivation (trop d’énergie, anxiété, hypervigilance, agitation), soit en inhibition (sidération, figement, perte d’élan vital). C’est là que l’expérience devient traumatique.
Le problème, c’est que le corps ne comprend pas que l’événement est terminé. Il continue à réagir comme si l’histoire se rejouait encore et encore. Les circuits de survie restent activés, la mémoire se fige hors du temps, comme une capsule émotionnelle impossible à digérer.
En tant que naturopathe et sophrologue, mon rôle est d’aller au-delà des symptômes visibles. Quand une cliente vient me voir pour de la fatigue, des troubles digestifs, de l’anxiété ou un sommeil perturbé, je pose des questions pour remonter jusqu’à la racine, là où se cache parfois un trauma encore actif. Quand je perçois le trauma , je peux avec la sophro et d'autres techniques vous apprendre à vous mettre en sécurité et vous permettre ce travail thérapeutique qui consistera à informer votre système nerveux que l'histoire est terminée. ce qui va libérer peu à peu l’énergie figée et ouvrir la voie à une autre version de la vie!