Magali EVE

07/07/2020

Comme une géode dont l'aspect extérieur parait ordinaire mais qui renferme une beauté, certaines feuilles, certaines situations mettent en lumière des trésors ...

(traduction libre d'un texte de Todd Smith)
Quand je suis embarrassé à propos d’une feuille de Travail, je sais que j’ai trouvé de l’or.

Parfois, voir la vérité donne envie de s’allonger et de mourir.

C’est l’un des plus grands tours de l’esprit pour ne pas faire le Travail.
C’est ainsi que cela fonctionne. Vous commencez par suivre les processus pour faire le Travail. Vous identifiez un moment stressant, un moment où vous avez eu une sorte de réaction au stress, même mineure.

Alors vous commencez à écrire une feuille Jugez Votre Prochain sur la personne ou la situation qui vous a stressé à ce moment-là. Et, sur la feuille, vous commencez à découvrir des pensées embarrassantes. Pensées que vous avez honte d’admettre.

Et alors l’esprit commence à partir. « Ouais, mais c’était juste une petite chose. Ce n’est pas tout à fait la façon dont je me sens ». Et vous manquez l’opportunité d’investiguer. La porte se ferme, et vous passez à autre chose. Et, une fois de plus, le pouvoir du déni gagne.

Mais plus vous faites le Travail, plus vous chérissez ces opportunités

Quand une réaction stressante m’arrive, je sais que j’ai touché quelque chose de réel. Même si je vois à 99 % la mesquinerie de la situation et même si je n’y adhère pas, 1 % y a cru. C’est la raison pour laquelle j’ai eu une réaction stressante.

Le Travail est pour le 1 % qui reste. Et l’esprit essaiera d’utiliser les 99 % pour renier le fait que 1 % reste encore. Mais le stress ne ment pas. C’est pourquoi j’ai confiance en lui.

Si je suis stimulé, peu importe comment c’est petit, peu importe combien c’est embarrassant d’admettre que je pense encore de cette manière ; je m’arrête et je fais l’investigation. Sinon, il reste là, prêt à me faire trébucher à nouveau. Grâce au Travail, je m’en occupe ; ainsi je peux être libre à 100 %, pas seulement à 99 %.

Vous devez ravaler votre fierté pour faire le Travail.

Récemment j’ai échangé des courriels avec une personne que je ne connais pas très bien. Je lui fais un retour sur quelque chose qu’elle a écrit. Et elle l’a apprécié et m’a demandé de lui expliquer ma pensée.

C’est toujours dangereux pour moi. Je m’enfonçais et, en plus de donner des explications pratiques sur mon feedback, j’ai aussi trébuché sur quelques raisons égotiques pour lesquelles j’avais fait ce retour. Ainsi j’ai partagé ça aussi.

J’étais jalouse d’elle et je cherchais une opportunité de la tuer. Et j’ai découvert que ce n’était pas la première fois que je l’attaquais dans mon esprit.
Maintenant, je vous l’accorde, ce n’était pas grand-chose.

Comme je l’ai dit, je la connaissais à peine. Et un peu de jalousie (probablement seulement 1 sur une échelle de 1 à 10) ne fait pas beaucoup de différence dans ma vie, ou dans nos échanges peu fréquents.

Mon esprit pourrait facilement dire « Ne t’inquiète pas ». Et j’ai presque laissé passer. Mais j’ai l’habitude d’écrire des feuilles de Travail ; ainsi, j’en ai écrit une. Elle s’est avérée être une de mes feuilles de Travail la plus puissante de l’année.

Et le résultat est qu’un espace invisible entre moi et la personne que je connais à peine s’est fermé. Je me vois maintenant comme dans la même équipe qu’elle. La jalousie a disparu ! Et le potentiel, si jamais je choisis de le poursuivre, est d’avoir une bonne relation avec elle.

Tout ça à partir de : faire attention à mon déclencheur subtil

Et à partir de ne pas arrêter lorsque j’ai vu que c’était embarrassant. Plus je fais le Travail, plus je tends à plonger plus vite dans l’investigation lorsque c’est embarrassant. C’est là où je sais que j’ai trouvé de l’or. Il est temps de commencer à creuser.

« Les gens qui sont dans le Travail depuis un moment deviennent de plus en plus mesquins sur leurs feuilles de Travail, alors qu’ils essaient de trouver les points de friction qui restent. Les croyances deviennent plus subtiles, plus invisibles, à mesure que les problèmes disparaissent. Ce ne sont que les derniers petits enfants qui appellent « Yoo Hou ! Je suis là ! Viens et trouve moi ! ». Plus vous faites le Travail, plus vous devenez sans censure et plus vous aimez être mesquin, parce qu’il devient difficile de trouver quelque chose qui vous bouleversera. Finalement, vous ne pouvez pas trouver de problème. C’est une expérience que j’entends de la part de milliers de personnes. »
Byron Katie « Aimez ce qui est »

This is one of the mind's biggest tricks for not doing The Work. This is how it works. You start by following the directions for doing The Work. You identify a stressful moment, a time when you had some sort of stress reaction, even minor. Then you start writing a Judge-Your-Neighbor Worksheet about...

01/07/2020

Un petit coup de pouce pour faire un joli Travail, cet été !

(Traduction libre d'un texte de Todd Smith)

Devez-vous garder le moment précis dans la ligne 6 ?

Le désir d'être précis est bon. Mais il y a des moments où moins de précision peut être aussi valable.

Une situation spécifique est toujours utile

Quand je fais le Travail de Byron Katie, je cherche généralement un moment précis où j’ai été stimulé. Il devient le portail que j'utilise pour plonger dans mon auto-exploration. L'avantage d'utiliser une situation spécifique en faisant le Travail est que je sais exactement de quoi je parle.

Quand j'écris: « Elle ne se soucie pas de moi », je sais ce que je veux dire dans cette situation particulière. Je ne parle pas « en général » ; je parle du moment précis où elle a ignoré ma question.

Le moment précis devient un point d'ancrage pendant que je fais le Travail. Je peux continuer à y revenir tout au long des questions. De cette manière, je me souviens de quoi je parle réellement lorsque je fais mon Travail.

Cette expérience affecte la façon dont j'écris une feuille de Travail

Lorsque j'écris une feuille de Travail Jugez Votre Prochain, j'ai appris, par expérience, l’importance de choisir un moment très spécifique si je le peux. Ensuite, j'écris toute la feuille de Travail à partir de ce moment.

Faire référence à un moment précis où j'écris mes pensées stressantes à remettre en question me tient très étroitement à ce qui m'a stimulé. Cela me permet de trouver de nombreuses pensées stressantes spécifiques que je peux ensuite remettre en question.

Mais quand j'arrive à la ligne 6 de la feuille de Travail Jugez Votre Prochain, le moment spécifique se relâche parfois.

Ligne 6

L'invite sur la ligne 6 de la feuille de Travail est : " Par rapport à cette personne et à cette situation, que voulez-vous ne plus jamais revivre ? Je ne veux plus jamais ..."

Comme vous pouvez le voir, la personne et la situation sont toujours un point de référence (il y a donc une spécificité), mais la question se déplace vers le futur (ce qui m'invite à aller au-delà de cette situation pour quelque chose de plus général).

Cela donne lieu à plusieurs façons de répondre à cette invite.

1. Je peux tenir la situation fermement comme je l'ai fait dans les lignes 1-5. Par exemple, je peux écrire : "Je ne veux plus jamais qu'elle m'ignore à nouveau." C'est à propos d'elle (la personne spécifique) et cela fait directement référence à ce qu'elle a fait, dans la situation que je ne veux pas qu'elle répète.

2. Je peux garder la situation plus à la légère. Par exemple, je peux écrire : "Je ne veux plus jamais que quelqu'un m'ignore à nouveau." Ou même : "Je ne veux plus jamais être ignoré." Ces énoncés plus généraux accomplissent la même chose, mais ils sont plus ouverts, ne se limitant pas à cette seule personne qui m'ignore à nouveau. Parfois, cet énoncé plus général exprime mieux mon sentiment.

3. Je peux me concentrer davantage sur l'émotion ou l'expérience interne. Par exemple, je peux écrire : "Je ne veux plus jamais me sentir fermé". Ou : "Je ne veux plus jamais me sentir aussi en colère." Cela renvoie toujours à la situation, mais l'accent est mis sur le sentiment que je ne veux pas ressentir, plutôt que sur ce qu'elle a fait. Et cela conduit à une investigation légèrement différente.

En fin de compte, je me donne la pleine permission d'aller n'importe où

Lorsque je réponds à la question 6, je me permets d'écrire tout ce qui me vient à l'esprit. Si ça sort avec une référence forte à la personne et au moment précis, tant mieux. Si ça apparaît comme une référence plus générale sur le futur, tant mieux. Si je me concentre sur mon émotion, tant mieux.

Il n'y a aucune restriction. Je réponds à la question : "Qu'est-ce que je ne veux plus jamais expérimenter ?" Mon esprit sait exactement comment répondre à cette question. Et c'est différent dans chaque situation. Quand j'ai confiance en ce que mon esprit veut dire, alors ce que j'écris reste connecté à ce qui se passe vraiment en moi. Et quand je ferai ensuite le Travail dessus, je parlerai de ce qui me dérange vraiment.

C'est pourquoi me permettre d'être non censuré et libre lorsque j'écris une feuille de Travail Jugez Votre Prochain est aussi important que de suivre les invites et d'utiliser une situation spécifique. Il y a un dialogue entre ces deux opposés. Et entre eux coule le fleuve de mes émotions, brut et prêt à être capturé pour l’investigation. Quand j'ai confiance en cela, le Travail devient profondément personnel et connecté à moi-même.

"Lorsque vous réalisez que chaque moment stressant que vous vivez est un cadeau qui vous indique votre propre liberté, la vie devient très gentille et abondante, au-delà de toutes les limites."
Byron Katie, Aimer ce qui est

Holding a specific situation when writing a Judge-Your-Neighbor Worksheet can help you to be clear what you're talking about. But it's not an absolute.

23/06/2020

Que j'aime la liberté !!
Et comme Todd Smith (dont voici la traduction libre d'un de ses textes), au nom de la liberté, je contrôle ma vie, je cherche à contrôler mon entourage ... et je m'éloigne de la liberté tant désirée ! Quel paradoxe !

Comment je confonds liberté et contrôle

J’ai tendance à choisir la désolation et l’isolement – endroits où je pense que je peux avoir le contrôle

J’ai une soif de liberté.

Et cela m’embrouille parfois.
Parce que cette soif me mène habituellement à renoncer de plus en plus au monde. Elle m’empêche de plus prendre mes responsabilités. Elle m’éloigne des gens.

Cela me rappelle ma grand-mère qui aimait vivre seule dans une ferme, où elle disait qu’elle pouvait épeler Liberté avec un grand « L ».
Mon désir de liberté me donne envie de me débarrasser de tout ce qui interfère avec ma capacité à contrôler ma vie. Il me donne envie de me débarrasser de tout ce qui m’empêche d’atteindre ma précieuse liberté.

Ma mère disait que cela était égoïste et elle avait raison.

Cette soif de liberté est un désir de me donner la priorité. De vivre la vie de la manière dont j’ai envie de la vivre.

J’appelle cela liberté. Mais c’est tout simplement l’opposé. Elle m’isole et me fait fuir. Je renonce à de grands désirs mondains ; je me justifie comme étant spirituel, et je réduis ma vie à un petit domaine que je peux gérer.

C’est ce que j’appelle liberté. Cela semble amusant lorsque je la regarde ainsi maintenant. Mais c’est ce que je désire. J’ai envie de vivre dans une grotte (ne me demandez pas ce que je ferais pour me nourrir – mon fantasme ne me ferait pas manger).

Ainsi, au nom de la liberté, je rends mon monde plus petit.

Au nom de la liberté, je m’enferme dans une sorte de prison. Où la direction extérieure, la responsabilité, les autres personnes, et les préoccupations mondaines ne sont pas autorisées. Et je rends ma liberté dépendante de ce lieu d’isolement parfait.

Mais ça ne fonctionne pas.

Parce que, peu importe combien je réduis les choses, je ne peux jamais tout contrôler. Mon fantasme, aussi séduisant qu’il puisse être, ne correspond pas à la réalité.

Donc je souffre en cherchant vainement la liberté. Je ne peux contrôler le chemin vers la liberté. J’aimerais pouvoir le faire.

Voir cela me rappelle pourquoi j’aime le Travail

Parce que le Travail porte sur les « Je suis prêt à … » et « Je suis impatient de … ». Ne pas contrôler. Ne pas avoir la vie qui répond à mes objectifs élevés de liberté parfaitement contrôlée.

Le Travail consiste à considérer la possibilité que la vie réelle est peut-être mieux que celle que je souhaite.

Le simple fait de considérer cette possibilité ouvre quelque chose dans ma poitrine. Ça détend quelque chose dans mon estomac. Ça libère ma respiration. Ironiquement, le simple fait de considérer cette possibilité ressemble autant à la liberté que j’aurais imaginé si j’avais le contrôle.

La liberté ne dépend pas du contrôle

Je n’ai pas besoin de fuir. Et je n’ai pas besoin d’être super fort pour vaincre le monde et le tenir à distance. La liberté ne dépend pas du fait de tout contrôler. Si elle l’était, ce serait très difficile de l’atteindre. Et difficile de la maintenir très longtemps.

Mais ce que j’aime dans le Travail est que je peux goûter la liberté sans changer quoi que ce soit de ma vie. Ça arrive au moment où je commence à voir que ma vie est bien telle qu’elle est.

« Comment réagissons-nous à un monde qui semble hors contrôle ? Le monde semble ainsi parce qu’il est hors contrôle – le soleil brille que nous le voulions ou non, le grille-pain casse, quelqu’un vous coupe le chemin pour aller travailler. Nous n’avons jamais le contrôle. Nous avons l’illusion du contrôle lorsque les choses se passent comme nous pensons qu’elles doivent se passer. Et lorsqu’elles ne le font pas, nous disons que nous perdons le contrôle, et nous aspirons à une sorte d’état éveillé au-delà de tout ça, où nous imaginons que nous avons encore le contrôle. Mais ce que nous voulons réellement est la paix. Nous pensons que, en ayant le contrôle ou en devenant « éveillé » (et personne ne sait ce que cela signifie), nous trouverons la paix. »
Byron Katie, "Les 1000 visages du bonheur"

I have a craving for freedom. And it confuses me sometimes. Because that craving usually leads me to renounce the world more and more. It leads me away from taking on more responsibility. It leads me away from people...

25/02/2020

« L'argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières. » Woody Allen

Mes finances, avec ou sans stress – le Travail de Byron Katie

Quelles relations entretenez-vous avec votre argent ?
Que signifie les mots comme pauvreté, richesse, abondance, rationnement ?

Les 7 et 8 mars, de 10h à 17h30
A Wittelsheim
Atelier animé par Marie Schils
190 euros l'atelier - 50 euros d'arrhes à l'inscription
Renseignements et inscription,
par téléphone : 07 68 14 62 39
par mail : magali@coeuraloeuvre.fr

06/01/2020

Mois de Janvier, mois qui entame l’année, mois des résolutions …

Mais quelles résolutions prendre, quels objectifs se fixer que nous garderons toute l’année ?
Bien souvent, nous prenons des décisions, nous faisons des choix afin d’aller vers une meilleure qualité de vie. Au mois de Juin, ces résolutions sont déjà loin. Qu’est-ce qui fait que nous les tenons si peu longtemps ?
Et puis, parfois, nous ne savons pas quoi faire durant cette nouvelle année. Comment savoir quoi faire ?
J’ai envie de … ; je désire … mais ceci est-il bon pour moi ?

Autant de questions auxquelles nous allons répondre durant ces 4 ateliers en ligne : pour vous connecter à ce qui vous est cher, ce qui vous nourrit dans les choix qui se proposent à vous. Et nous remettrons en questions nos pensées stressantes.

Dates : les lundis 13, 20 et 27 janvier ; 10 février - de 19h30 à 21h

Lieu : chez vous

Tarif : 85 euros

Inscription : par mail à magali@coeuraloeuvre.fr ou par téléphone au 07 68 14 62 39