07/12/2025
Un jour où la densité de ce monde me semblait plus lourde que d’habitude, j’ai interrogé mon âme :
Comment retrouver la joie ?
Voici ce qu’elle m’a répondu:
La joie ne se cherche pas.
Elle se rejoint.
Elle existe déjà, intacte, dans un espace intérieur que rien n’a jamais pu atteindre.
Si parfois elle semble lointaine, c’est simplement parce que notre humanité a dû tenir plus que ce que notre cœur pouvait porter.
Alors la lumière s’est faite plus discrète, non pas absente… juste en retrait.
Elle m’a montré qu’il suffit parfois de revenir à la simplicité.
Cesser de forcer.
Respirer plus lentement.
Laisser une main se poser sur le cœur, sentir une bouffée d’air frais, écouter une musique qui ouvre un peu l’espace.
La joie ne revient jamais par la volonté, mais par l’assouplissement.
Elle m’a aussi invitée à me rapprocher de ce qui m’anime, même faiblement.
Une envie minuscule, une curiosité à peine perceptible, une couleur qui m’attire…
La joie est une braise : dès qu’on s’approche d’un élan vrai, elle recommence à rougeoyer.
On n’a pas besoin d’attendre d’être joyeux pour vivre.
C’est en vivant que la joie revient nous rejoindre.
Enfin, elle m’a rappelé que la joie n’est jamais perdue.
Elle est notre état naturel, celui de notre être profond.
Lorsque nous nous en sentons éloignés, ce n’est pas la joie qui s’est fermée…
C’est nous qui avons oublié le chemin de retour.
Il suffit de déposer un instant l’armure, de relâcher la pression, d’abandonner la comparaison.
Alors quelque chose se rouvre en dedans : un souffle, une douceur, un sourire qui revient sans raison.
Et dans ce silence, j’ai compris cette vérité simple :
la joie est une conséquence de l’alignement.
Quand on revient vers soi, elle revient vers nous.
En ce jour de la Saint-Nicolas, c’est un moment parfait pour se reconnecter à soi et à cette joie venue du cœur.
Et clin d’œil tout particulier à , pour ses merveilleux partages récents sur la joie intérieure.