Boussuges psychanalyste "Chronique d'une psy"

Boussuges psychanalyste "Chronique d'une psy" SUR RENDEZ-VOUS. TEL : 06.12.34.22.20
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PSYCHANALYSTE - PSYCHOTHERAPIE
ENFANTS - ADOLESCENTS - ADULTES - COUPLES - PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP PHYSIQUE -
Interventions en entreprises *
Thérapie brève - de soutien - analyse.

NOVEMBER ULTRA :A travers sa musique, November Ultra nous invite à plonger chaleureusement dans la lecture de son journa...
08/12/2025

NOVEMBER ULTRA :
A travers sa musique, November Ultra nous invite à plonger chaleureusement dans la lecture de son journal intime. Dans un élan qui vient du fond du cœur, elle nous partage autant d’histoires enrichies des multiples facettes de la vie (des plus lumineuses au plus sombres), mises en musique au son d’une pop patinée d’influences R&B, folk et de comédies musicales entre autres.
’Bedroom walls’ est tapissé de cette musique pop singulière et merveilleusement colorée, composée par une personne qui a décidé de profiter pleinement...

"La psychanalyse m'a apporté le fait d'être heureux dans la vie...ça m'a sauvé la vie" Dany Boon
04/12/2025

"La psychanalyse m'a apporté le fait d'être heureux dans la vie...ça m'a sauvé la vie" Dany Boon

DEVENIR ADULTE : UN PASSAGE MANQUÉ POUR BEAUCOUP, UN ENJEU SYMBOLIQUE POUR TOUS :On croise aujourd’hui de plus en plus d...
03/12/2025

DEVENIR ADULTE : UN PASSAGE MANQUÉ POUR BEAUCOUP, UN ENJEU SYMBOLIQUE POUR TOUS :

On croise aujourd’hui de plus en plus d’adultes qui semblent vivre dans un espace intermédiaire : adultes socialement, adolescents psychiquement. Ils assument parfois un métier, un foyer, des responsabilités matérielles… tout en restant intérieurement fragiles, instables, ou incapables de rencontrer les exigences symboliques de l’âge adulte.

Ce phénomène n’a rien d’étonnant. Devenir adulte n’est pas une question d’années accumulées, mais une transformation interne, un déplacement du rapport au désir, à la loi, au manque.
C’est ce passage qui, pour beaucoup, reste inachevé — voire impossible.

Car pour grandir psychiquement, trois opérations sont nécessaires :

1. Se séparer symboliquement : reconnaître que personne ne comblera nos manques fondamentaux, et que la dépendance affective ne peut plus jouer le rôle de refuge absolu.

2. Intégrer la limite : accepter qu’une part de frustration, de renoncement et de responsabilité devienne constitutive de notre vie intérieure.

3. Assumer son désir : cesser de vivre à travers les attentes parentales, sociales, ou les idéaux imaginaires hérités de l’enfance.

Mais ces opérations sont fragiles. Elles demandent une transmission stable, un cadre, une présence suffisamment cohérente.
Or, bien souvent, l’environnement — familial ou sociétal — ne les a pas fournies.
Excès de liberté, surprotection, incohérence éducative, instabilité affective, absence d’étayage symbolique… autant de facteurs qui laissent l’adulte avec, en lui, une adolescence non digérée.

La société contemporaine amplifie encore ce phénomène.
Elle célèbre la jouissance immédiate, la vitesse, l’image, l’évitement du manque. Elle propose mille façons de ne pas sentir la frustration, mille manières de contourner la responsabilité. On ne devient plus adulte : on “vieillit jeune”.
On se retrouve alors à naviguer dans la vie avec un moi fragile, perméable, dépendant des sollicitations extérieures, cherchant en permanence une gratification que rien ne suffit à stabiliser.

Il faut aussi accepter cette réalité, souvent tue :
certains resteront immatures toute leur vie.
Non par mauvaise volonté, mais parce que certaines étapes psychiques essentielles n’ont pas été traversées, parfois de manière irréversible. On peut vieillir biologiquement sans jamais véritablement accomplir le passage symbolique vers l’âge adulte.

Mais à quoi bon devenir adulte, au fond ?

La question est légitime, surtout dans une époque qui valorise la légèreté, l’évitement et l’enfance prolongée.
Pour la psychanalyse comme pour la philosophie, la réponse est pourtant claire :

Devenir adulte, c’est devenir sujet.

Sujet de sa parole, sujet de ses choix, sujet de son existence.
C’est quitter l’attente passive d’un autre qui viendrait nous sauver pour entrer dans l’espace — parfois vertigineux, mais profondément créatif — de l’autonomie psychique.
Être adulte, ce n’est pas s’éteindre ; c’est pouvoir dire “je” en pleine lucidité, sans se dissoudre dans le fantasme ou la dépendance.

Et pour ceux qui se demandent encore si ça vaut la peine :
devenir adulte ne rend pas la vie plus simple, mais elle devient enfin la nôtre.

On peut d’ailleurs devenir adulte tout en gardant son âme d’enfant.
Être adulte ne signifie pas renoncer à la spontanéité, à l’émerveillement ou à la créativité.
L’âme d’enfant n’est pas l’immaturité : c’est la part vive, imaginative, sensible qui continue de nous relier au jeu et au désir.
La maturité consiste justement à tenir ensemble ces deux pôles : un psychisme capable de responsabilité, et un cœur encore ouvert à la joie, au rêve et à la curiosité.
Ce n’est pas l’un contre l’autre : c’est la rencontre des deux qui rend l’existence pleine et vivante.
Et puis, entre nous… on n’a qu’une seule vie :
autant essayer de ne pas la passer éternellement coincé en quatrième B. 😄

LES VRAIS FAUX AMIS ET LES VRAIS AMIS :Il y a, dans le théâtre discret de nos relations, deux catégories d’êtres qui faç...
30/11/2025

LES VRAIS FAUX AMIS ET LES VRAIS AMIS :
Il y a, dans le théâtre discret de nos relations, deux catégories d’êtres qui façonnent notre psyché plus que nous l’admettons : les vrais amis et les faux amis.
Et entre les deux, un espace trouble où se jouent nos angoisses, nos projections et nos blessures les plus archaïques.

Les vrais amis sont ceux devant qui la masque social peut tomber sans provoquer de séisme intérieur. En leur présence, l’ego cesse de se défendre, le surmoi se détend, et quelque chose en nous — souvent enfoui — respire enfin. Leur regard ne juge pas, il accueille. Leur parole ne blesse pas, elle révèle. Ce sont des témoins de notre vérité psychique, parfois même les seuls à la percevoir avant nous.

Les faux amis, eux, activent en nous tout un système de défense. Ils réveillent les vieilles peurs d’abandon, de trahison, de non-valeur. Ils nous renvoient à ces fragments internes que nous pensions avoir dépassés : la nécessité de plaire, l’illusion du contrôle, la dépendance au regard de l’autre. Ils sont le miroir déformant dans lequel notre image vacille, jamais stable, jamais paisible.

Mais la véritable question n’est pas : « Qui sont mes vrais amis ? »
La véritable question est :
« Qu’est-ce que la présence de l’un ou de l’autre révèle sur ma propre manière d’être en relation ? »

Car la psychanalyse nous rappelle que chaque lien, authentique ou toxique, est un messager.
Les vrais amis nous montrent ce que nous avons déjà guéri.
Les faux amis nous montrent ce qu’il reste encore à comprendre, à traverser, à transformer.

Au fond, reconnaître les uns comme les autres, c’est se donner la permission d’évoluer — en cessant de confondre attachement et authenticité, besoin et amour, sécurité et confort.

Et parfois, la plus grande preuve d’amitié envers soi-même, c’est simplement de choisir les présences qui élèvent… et de laisser partir celles qui réactivent des blessures qui ne nous appartiennent plus.

SI VIS PACEM, PARA BELLUM. « Si tu veux la paix, prépare la guerre »,dépassons le sens militaire ou stratégique pour exp...
27/11/2025

SI VIS PACEM, PARA BELLUM.
« Si tu veux la paix, prépare la guerre »,dépassons le sens militaire ou stratégique pour explorer ses dimensions psychiques et symboliques.

La paix et la guerre comme structures psychiques :

En psychanalyse, notamment chez Freud et ses successeurs, les conflits extérieurs reflètent souvent des conflits intérieurs.

La paix pourrait symboliser l’équilibre psychique, l’harmonie entre pulsions, désirs et contraintes sociales.

La guerre représente la confrontation avec les pulsions agressives ou destructrices (libido vs pulsion de mort, Eros vs Thanatos).

Ainsi, la phrase suggère que la paix intérieure n’est possible qu’à condition d’affronter et de canaliser nos pulsions agressives. La guerre ici n’est pas seulement externe, elle est aussi psychique : préparation, maîtrise et confrontation avec ce que nous réprimons.

La dissuasion comme mécanisme de défense:

Sur un plan psychanalytique, le fait de « préparer la guerre » peut être vu comme un mécanisme de défense :

Sublimation : transformer l’agressivité potentielle en préparation stratégique ou en activités constructives.

Formation réactionnelle : le désir de paix peut masquer un agressivité latente, qui se manifeste sous une forme socialement acceptable (préparation, planification).

Projection : anticiper l’attaque de l’autre en la projetant sur un ennemi externe, afin de se rassurer psychiquement.

Autrement dit, la phrase révèle une dynamique inconsciente : la paix consciente nécessite de reconnaître et de préparer la « guerre » inconsciente.

La dialectique du moi et du surmoi :

Freud parle du conflit entre :
Le ça, qui contient les pulsions instinctives, souvent agressives ;

Le moi, qui négocie avec la réalité et cherche la survie ;

Le surmoi, qui impose les règles morales et sociales.

Préparer la guerre symbolise ici le travail du moi pour contenir le ça. La paix n’est pas l’absence de conflit, mais le résultat de la maîtrise et de l’organisation des pulsions internes.

Dimension existentielle :
À un niveau plus existentialiste ou jungien :

La phrase traduit l’idée que la vie humaine est toujours en tension entre destruction et harmonie.

La conscience de la « guerre » – des épreuves, des conflits, des pulsions – est nécessaire pour accéder à une paix durable et authentique, car ignorer la violence en soi mène à l’instabilité ou à la répétition de conflits.

Au fond, la phrase ne parle pas seulement de stratégie extérieure, mais de la structure de l’âme humaine :

La paix durable, qu’elle soit sociale ou intérieure, exige une confrontation consciente avec nos pulsions agressives, notre peur et nos forces destructrices. L’harmonie psychique ne se trouve pas dans l’ignorance ou la passivité, mais dans la préparation, la vigilance et l’intégration de la guerre intérieure.

"J'étais tout le temps face à un dilemme. Perpétuellement dans le doute."Dans "L'amour et les forêts", Virginie Efira in...
26/11/2025

"J'étais tout le temps face à un dilemme.
Perpétuellement dans le doute."

Dans "L'amour et les forêts", Virginie Efira incarne Blanche, une femme sous l'emprise de son mari violent, joué par Melvil Poupaud.

Un film fort de Valérie Donzelli, adapté du livre d'Éric Reinhardt et qui a reçu le César de la meilleure adaptation en 2024.

Il sera diffusé ce soir à 21h10 sur France 2, suivi du débat “Femmes sous emprise ? Une violence invisible”.

Un enfant qui se sent compris n’a pas besoin de se durcir pour survivre.Il peut se construire sereinement
26/11/2025

Un enfant qui se sent compris n’a pas besoin de se durcir pour survivre.
Il peut se construire sereinement

🤝👏
26/11/2025

🤝👏

Les auteurs de violences conjugales créent toujours un système «d’hystérisation» des victimes afin de les discréditer et de justifier leurs propres actes, explique l’autrice et documentaliste Pauline Chanu.

Lire : https://bit.ly/3JTWOpR

Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les professionnels de la Mai...
26/11/2025

Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les professionnels de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle Cadereau se sont réunis devant les Arènes de Nîmes pour un projet artistique et solidaire intitulé "Chœur de Femmes".

Aux Arènes de Nîmes, un chœur pour soutenir les femmes victimes de violences
➡️ https://l.midilibre.fr/J89Z

👏👏👏
26/11/2025

👏👏👏

LE CONTRÔLE CE N'EST PAS DE L'AMOUR!
26/11/2025

LE CONTRÔLE CE N'EST PAS DE L'AMOUR!

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Nîmes
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