une_psy_de_nancy

01/02/2025

15/01/2025

Le début de la séance est bien souvent synonyme de blanc.
Que dire, quoi raconter, par où commencer ?
Les premiers mots entraînent souvent les autres.
Le silence du début permet un retour à soi, une réflexion interne.
Puis, le fil d'association d'idées émerge et nous amène à des endroits que l'on ne soupçonnait pas.
Il y a de ceux qui préparent à l'avance la séance,
Ceux qui la pensent dans la salle d'attente,
Et de ceux qui ne laissent pas la place à l'avant.
Mais il est toujours question d'un nœud qui mérite d' être dénoué.
Il faut bien commencer par tirer le premier fil.

25/10/2024

MAL-A-DIS

Dis à quoi tu penses et ça ira peut être mieux.

30/03/2024

25/11/2023

Ça-me-dit un samedi chez le psy 🗣️

27/10/2023

Le nouveau cabinet 🌿

-17 Avenue Anatole France-

27/11/2020

Parlons un peu de moi.

Ouai par ce que bon, c'est insta quand même, faut pas deconner. D'ailleurs mettez des pouces et des petits cœurs, histoire que Moi & Moi on ne fasse plus que Moi. Mettez y un peu d'E-mois, voyons, que ça gonfle Mes chevilles, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie.

PAS DU TOUT.
Ce n'est pas de moi dont nous allons parler mais du Moi. Vous me suivez ?

Le "Moi" en psycha**lyse est l'une des instances de l'appareil psychique. Nous avons déjà papoté de ses amis, le ça & le surmoi, qui ne lui rendent pas toujours la vie facile, vous le verrez !

Le Moi, c'est un peu comme ton pote, qui ferait THE soirée chez lui ( bien que ce ne soit plus la tendance en ce moment) et qui se verrait obliger de garder le controle pour que All the people kiffent, tout en préservant les vases en porcelaine de Mémé.

Il régulerait à la fois la nana relou avec plein de principes, le mec un peu trop fun qui part en live et la réalité ( genre ses voisins du dessous, les tapis persans etc.)

En gros, comme dirait Freud "le MOI n'est pas maître dans sa propre maison" mais c'est une "pauvre creature" qui souffre car elle subit "la menace de trois dangers =
- de la part du monde extérieur
- de la libido du ça
- de la sévérité du surmoi " ( ).

Bref, votre pote se retrouve médiateur et s'il tente de profiter, il est tout de même bien embêter car il doit satisfaire tous ce petit monde s'il veut garder le contrôle de sa baraque !
Si, ça part en c**ahuète, dans un sens, comme dans l'autre, c'est Monsieur Angoisse qui va montrer le bout de son nez ! Et patatra, il peut être accompagné d'une nouvelle convive , dame Culpabilité !

Comme une fête sans c**ahuètes c'est une fête en barquette. Il n'est pas rare que ton pote le Moi échoue dans sa mission et se retrouve à gérer M. Angoisse et sa belle Culpabilité.
C'est là que rentre en scène, Le Symptôme ! Tadaaaam. Spectaculaire, il se joue alors de nous et il vient détourner l'attention.

La suite au prochain épisode ( sur le Symptôme)

06/10/2020

Le surmoi, ce bon vieu relou du psychisme, cette "petite voix de m***e" comme dirait Mardi-Noir (si tu ne connais pas encore, je te conseille de mater ses vidéos YouTube, dépoussiérant à gogo des concepts psycha**lytiques) tout le temps sur-nous, sur-toi, sur-moi.

Le fameux "fais pas ci, fais pas ça" de Dutronc (à ne pas confondre avec Dutroux pour qui l'affaire, maybe, aurait été moins macabre si l'appel au Ça avait été censuré par le surmoi.)

À vrai dire, M. Dutronc et M. Dutroux reflètent assez bien les rôles & missions de ces trois là : le moi, le surmoi & le ça.

Pour le comprendre, voyons d'abord, ce qu'il se passait quand les petits Dutroux et Dutronc avaient encore les joues rosées et toutes joufflues. Lorsqu'ils se trouvaient au sein (c'est le cas de le dire) du paradis nirvanesque de leurs besoins toujours satisfaits par M**s, suffisant bonne de Winnicott 💙

Ce fameux moment de leur vie, où ils étaient tout pour la mère & la mère tout pour eux.
Jouissance absolue mais vite écourtée par le père.

Papa, qui était en bas en train de faire du chocolat, vient rappeler à son petit Colas qu'il ne peut pas être "tout" pour elle & à maman qu'elle est censée kiffer la vibe avec son mec ( désolée pour les références un peu obsolètes) et donc ailleurs.

Basta la relation duelle place à la triangulation

Le p'tit mec/la p'tite gosse va prendre conscience qu'il/elle n'est pas l'objet du désir de sa mère, que papa/maman s'avère être son/sa plus grand/de rival/le mais pas que....
C'est aussi la grande découverte de la différence des sexes, & qui dit différence, dit que cela ne s'opère pas tout à fait de la même manière chez la fille et le garçon.

Suite du post ci dessous ⬇️⬇️⬇️⬇️

06/10/2020

~Suite du post~

~ZIZI OU (PRESQUE) RIEN~

En voilà un tître accrocheur ! Si le petit mec est ravi de jouer avec son z**i, à force de le toucher voilà qu' il va avoir peur de le perdre.


La fille, envieuse de ce superbe jouet ( qu'elle détient aussi finalement mais qui n'est pas visible donc bcp moins fun), va vouloir l'aquerir. Hé ouai... Même si elle va penser qu'on lui a sans doute coupé, que nenni elle va chercher à le nier, à le rechercher ou à le compenser ( j'ai la, allez savoir pourquoi l'image du qui me vient à l'esprit.)
Elle va donc attendre en guise de compensation un cadeau de Daddy ( un baby, juste ça). Mais passons sur ce détail car ce QU'IL FAUT retenir c'est que cette différence des sexes est à l'origine de l'angoisse de Castration.

Imaginez, la pensée d'un enfant...
Je kiffe ma mère, m***e je ne peux pas, faut que j'élimine mon père, m***e je peux pas... Le père est garant de ces interdits là et la matérialisation de la différence des sexes va venir les renforcer !!
Si, si, regardez : Si, cette fille n'a plus de z**i cela veut dire que je peux le perdre ? Si ce garçon a un z**i cela veut dire que j'en avais un ? Si je me tiens bien peut être que je vais avoir une ré-compense ?

Fiouu cette histoire a de quoi être angoissante pour eux ! Perdre son z**i 😲 il s'agit de cette fameuse angoisse de castration et de l'élaboration du surmoi ( interiorisation des interdits fondamentaux).

L'enfant n'a pas d'autres choix, que de se ranger du côté de la loi. C'est le début de la conscience morale. Entre alors un conflit entre ses pulsions & cela génére de la culpabilité.

Mais effectivement si ces principes moraux sont nécessaires (sinon on en arrive à vivre avec des petits Troux-duc & des Du-troux), ils peuvent se déployer en un tas de principes à la noix ( il faut que je fasse le ménage, il faut vraiment que m'inscrive au sport, il faut que je me mette du vernis, il faut que j'appelle ma voisine).

IL FAUT IL FAUT IL FAUT IL FAUT 🙄🙄🙄 si non "pan, pan, cul, cul"

Et il faut ( encore un dernier) pouvoir s'en extraire parfois, si l'on veut accéder à son désir propre ( j'parle pas de coucher avec ton père hein)

01/09/2020

👑"Ubu Chat king of the Ça"👑

Ubu Chat est le roi de la maison, vous avez beau lui inculquer certaines règles, que nenni, il en fera toujours qu'à son petit minois.

Il monte sur les meubles, griffe votre beau fauteuil, il fait tomber vos petites merveilles, dévore vos plantes, chasse, miaule, gratte à votre porte. Il s'en prend à toutes les choses qui ne lui appartienne pas et en fait son royaume. Humm, la bonne tapisserie, hum le bon steak sur la poêle, hum qu'elles sont douillettes ces chaussures.
Miam, miam, miam, toujours miam.

Il vous regarde & vous fixe, se leche les babines mine de rien... Et hop, une fois le dos tourné, il ne peut résister à faire des bêtises.
Et bien Ubu chat, n'est pas vraiment doté d'un surmoi, il est le king du Ça.

Cette instance psychique, issu de la deuxième topique de Freud correspond au principe de plaisir. C'est le réservoir pulsionnel de notre appareil psychique. C'est là, où résident nos désirs inavoués, nos envies refoulées, le siège de nos pulsions.

Ubu Chat ignore la morale, il n' à que faire du principe de réalité ( Moi), il ne va surtout pas se dire, "ça ce n'est pas bien" . Non ! Il fonce pour satisfaire ses pulsions et s'en tape de l'interdit ( surmoi).

Et bien, disons qu' Ubu chat, ne dispose pas de la parole & du langage, tout comme le petit bébé qui vient de naître et pour qui tout est pulsionel. Bébé a faim, il crie, on lui donne le sein. Bébé ne sent pas bien, il crie, on le porte. Bébé à fait c**a, il crie, on le change. Bébé cherche une satisfaction immédiate de ses pulsions comme lorsqu'il était bien au chaud dans le ventre de sa mère. Lorsqu'il crie, il ne sait pas vraiment ce dont il a besoin, il est traversé par des pulsions, des énergies que l'on va tenter d'interpréter pour les satisfaires.
À ce stade de la vie, bébé est commandé par des besoins archaïques, c'est le domaine de l'instactif, du biologique qui ne connaît ni de règles de temps, ni d'espace, ni d'interdit.
Ce n'est que peu a peu, par la répétition et par l'émergence de la parole que les cris de bébé vont se transformer en demandes.

Suite ci-dessous ⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️

01/09/2020

👑Suite du post 👑

Il existe différents stades ( oral, a**l, phallique, oedipien) qui vont permettre à bébé de grandir mais surtout à sortir du principe de plaisir, relayé par le principe de réalité. Tchao le tout, tout de suite, bébé va apprendre la frustration, à faire connaissance avec son moi différencié de l'autre & comprendre qu'il y'a des interdits.
C'est à partir de là, que le Moi va devoir lutter à la fois contre le Ça ( pulsions) et le Surmoi ( interdit) afin de maintenir un équilibre psychique.

Ubu Chat quant à lui... s'en fiche, il retombe toujours sur ses pattes ! Le surmoi ça n'existe pas ! Et figurez-vous qu' il n'est pas le seul à ne pas en avoir...🤫