04/12/2025
Avant le burn-out.
Avant les opérations
Avant les traitements hormonaux et les montagnes russes physiques…
il y avait déjà cette évidence : accompagner les femmes, comprendre le corps, transmettre autrement.
La naturopathie m’appelait.
Silencieuse, mais insistante.
Puis la vie m’a mise face au mur.
Un burn-out.
Mon corps qui lâche.
Une intervention lourde.
Des traitements qui changent tout : le poids, le miroir, l’énergie, l’image de soi.
J’ai gonflé, j’ai dégonflé.
J’ai pris, j’ai perdu.
Et j’ai dû apprendre à me détacher de ce que je voyais… pour revenir à ce que je ressentais.
Ça a été un vrai parcours initiatique.
Pas un concept spirituel : une traversée.
Une traversée qui m’a aussi appris quelque chose d’essentiel : parfois, la médecine allopathique n’est pas une option. Elle est nécessaire.
Et ça ne contredit rien.
Au contraire.
La naturopathie et l’allopathie se complètent. Elles se parlent. Elles se soutiennent, chacune à leur manière.
J’ai découvert qu’on peut être bien dans sa tête alors que le corps souffre encore.
Qu’on peut garder le cap même quand le physique se dérobe.
Qu’on peut choisir de s’accrocher à ce qu’on a, plutôt qu’à ce qu’on a perdu.
Et c’est ça qui façonne ma vision aujourd’hui.
Oui, il y a l’esthétique.
Oui, il y a le sculptant.
Oui, on aime se voir rayonner dans le miroir.
Mais il y a aussi l’intérieur.
L’énergie.
Le mental.
Le féminin qui cicatrise.
Le rapport au corps quand il change, quand il surprend, quand il dérange.
Avant, peut-être, je me serais arrêtée au visible.
Aujourd’hui, je sais que le visible n’a aucun sens si l’intérieur n’est pas respecté.
C’est pour ça qu’HerbOrée existe.
Pour accompagner tout : le corps, l’émotionnel, le sculptant, le sensible.
Pour créer un espace où on se répare sans se brusquer.
Où on se réconcilie avec soi.
Où l’on recommence à se choisir, réellement.
Ce métier, ce n’est pas une technique.
C’est le prolongement direct de ce que j’ai vécu,
et de la femme que je suis devenue.