Pharmacie de Toutes Aides

23/10/2022

: une alimentation anti-déprime, ça existe ?

D'après une étude de l'Inserm (https://go.nature.com/3Tva7fU en anglais), l’adoption du régime méditerranéen (alimentation riche en fruits et légumes, poisson et céréales) serait associée à une diminution de 33% du risque de dépression.

La affecte plus de 350 millions de personnes dans le monde. Il s'agit de la première cause d’incapacité dans le monde sur une fréquence, au niveau mondial, de 7 % pour les femmes et 4% pour les hommes.

La dépression est un trouble psychosomatique caractérisé par un dérèglement de l'humeur, elle peut faire suite à un traumatisme ou survenir sans causes apparentes et devenir chronique.

Les symptômes premiers sont une baisse de moral, une absence d'entrain, une grande tristesse, une fatigue intense.

L'alimentation peut aider à lutter contre la dépression en apportant au cerveau les nutriments nécessaires à son fonctionnement optimal.

Le régime crétois ou méditerranéen est une façon de manger qui associe modération alimentaire, variété d'aliments et plaisir de manger.

Ses principes de base sont les suivants :

- Abondance de céréales complètes
- Abondance de fruits et de légumes
- Abondance d'ail, d'oignon, d'épices et d'aromates.
- Utilisation de l'huile d'olive et faible consommation des acides gras saturés
- Consommation quotidienne de légumineuses, de noix et de graines
- Consommation faible de produits laitiers
- Grande consommation de poisson (plusieurs fois par semaine)
- Consommation limitée de poulet et d'œufs (quelques fois par semaine)
- Consommation limitée d'aliments sucrés (quelques fois par semaine)
- Consommation très limitée de viande rouge (quelques fois par mois)
- Apport calorique quotidien raisonnable (de 1 800 à 2 500 calories par jour)
- Consommation faible d'alcool ou une consommation modérée de vin rouge durant les repas

Un autre bénéfice probable de ce régime est lié au temps accordé aux repas, ce qui contribue à une bonne mastication et à une meilleure digestion.

Retrouvez aussi ici les aliments anti-déprime : bit.ly/3EaMZLB

+ d'infos : bit.ly/3snn1R8

©

20/10/2022

: Les bienfaits de l'allaitement

Chaque année, la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel (SMAM) qui a lieu maintenant est l'occasion de soutenir, d'encourager et de protéger l'allaitement maternel.

Cet acte si naturel n’est pourtant pas une évidence... sein ou biberon, cela reste un dilemme pour beaucoup de mamans : selon l'OMS, moins de 40% des nourrissons sont exclusivement allaités avant l'âge de 6 mois.

Considéré comme la meilleure alimentation infantile, l’ maternel protège pourtant de nombreuses maladies comme les infections respiratoires aiguës et les diarrhées en apportant au nourrisson des nutriments essentiels dans lesquels il trouvera les anticorps maternels bénéfiques pour son immunité.

L’allaitement est associé à une diminution du risque d'asthme et d'allergies, d'obésité, de diabète et de maladies inflammatoires du tube digestif.

L’enfant allaité a souvent une tension artérielle et un taux de cholestérol moins élevé une fois adulte.

L’allaitement apporte également des bénéfices pour la mère en réduisant le risque de cancer du sein et de l'ovaire à un âge plus avancé, ainsi que celui de développer un diabète et une dépression post-partum.

Selon les pédiatres, il doit être commencé dans l’heure qui suit la naissance et être poursuivi les premières semaines et premiers mois "à la demande" de jour comme de nuit.

En France, si 75% des femmes souhaitent allaiter (source Inpes), l’aventure est plutôt de courte durée.

La durée moyenne d’allaitement mixte (sein et biberons) est de 17 semaines et passe à 7 semaines en cas d'allaitement exclusif.

A l’âge de 6 mois, seuls 19% des bébés recevaient encore du lait maternisé.

La France reste l'un des pays d'Europe où on allaite le moins, avec l'Italie et l'Irlande.

Dans les pays scandinaves, le taux d'allaitement atteint plus de 80%. En Suisse, en Espagne, au Danemark et en Roumanie, il est même supérieur à 90%.

Découvrez les meilleures positions pour allaiter : bit.ly/3awU6Rx

+ d'infos : bit.ly/3gj42o1

©

14/10/2022

: Attention à la bronchiolite chez le nourrisson !

30% des enfants de moins de 2 ans sont affectés par la chaque année.

Cette saisonnière arrive mi-octobre et se termine à la fin de l'hiver avec un pic en décembre.

La bronchiolite du nourrisson débute généralement par un simple avec une légère accompagnée d'une sèche.

Puis survient une gêne respiratoire dûe à une infection des petites se traduisant par une respiration rapide et sifflante qui peut empêcher l'enfant de bien s'alimenter.

C'est une maladie bénigne sans traitement direct mais son virus est très répandu et très contagieux.

En effet, le virus se transmet facilement d'une personne à une autre par la salive, la toux et les éternuements.

Il peut rester sur les mains et les objets (doudous, tétines, jouets...) quelques jours.

Les bébés de moins de 3 mois ou les nourrissons fragiles requièrent une surveillance attentive et dans de rares cas, surtout chez les plus jeunes nourrissons, la impose l’hospitalisation (2 à 3% des cas).

Il existe pourtant 4 gestes barrières à adopter :

- Geste 1 : se laver les mains bit.ly/2UFccHQ

- Geste 2 : se couvrir le nez et la bouche quand on tousse ou éternue bit.ly/2Itx3Mk

- Geste 3 : se moucher dans un mouchoir à usage unique bit.ly/2USP9ts

- Geste 4 : Porter un masque lorsque l’on est malade (notamment lorsqu’on est en contact avec des personnes fragiles) bit.ly/2El38BQ

Certains gestes complémentaires sont à respecter :

- Limiter les sorties, contacter le médecin si besoin

- Limiter les contacts directs et indirects (via les objets)

- Maintenir une température intérieure du logement à 19°C, notamment dans les chambres

- Aérer le logement au moins 10 minutes par jour, hiver comme été

C’est le respect de l’ensemble des gestes de prévention (vaccination et gestes barrières) qui permet de protéger contre tous les virus.

Il n'est pas nécessaire de se précipiter aux Urgences si son enfant a le nez qui coule.

Il faut simplement attendre, bien moucher l'enfant et accepter qu'il tousse.

Ensuite, dirigez-vous vers votre traitant.

En général, la guérison s'opère au bout de 5 à 10 jours mais la toux peut persister pendant 2 à 4 semaines.

N'hésitez pas à demander conseil à votre

+ d'infos : bit.ly/3ethuoM

©

14/10/2022

Pour préserver votre système de santé, signez la pétition : bit.ly/3EL2fSO

Dans un projet de loi, l'Etat souhaite mettre en place un dispositif d’appels d’offres pour les médicaments.

Ainsi, chaque année, un seul laboratoire serait alors référencé et donc une seule marque de médicament remboursée.

Les risques pour vous, patients :

- Augmentation des pénuries de médicaments

- Suppression de votre choix et changements réguliers de vos boites

- Perte de la souveraineté sanitaire et de l'indépendance de la France

11/10/2022

: Diabète de type 1 ou 2... Et si vous étiez à risque ?

Pour le savoir... FAITES LE TEST : bit.ly/3SSWiaR

La Fédération internationale du diabète estime que 463 millions d’adultes (20-79 ans) étaient atteints de diabète dans le monde en 2019, et ce nombre devrait atteindre 700 millions d’ici 2045.

Le est une maladie chronique perturbant l’assimilation, l’utilisation et le stockage des sucres apportés par les aliments, se traduisant par un taux de dans le sang élevé : on parle d’ .

L’hyperglycémie prolongée du diabète expose à de nombreuses complications.

Le diabète de type 1, maladie auto-immune qui survient pendant l'enfance ou l'adolescence touche 6% des diabétiques.

L' , fabriquée par le pancréas, maintient la glycémie autour de 1 g/l lorsque les apports de sucre sont importants.

Si le taux de sucre s’élève, le pancréas produit plus d’insuline pour le ramener dans le sang à un niveau normal.

L'insuline permet aux cellules de l’organisme de capter le sucre circulant dans le sang et de la transformer en énergie.

Elle permet de stocker du sucre non utilisé, dans le foie ou les cellules graisseuses.

Le diabète de type 2 apparaît chez les personnes âgées de plus de 40 ans. C'est le plus fréquent (plus de 90%) et en forte progression dans le monde entier.

Le surpoids, l’obésité, la sédentarité et le manque d’activité physique sont la cause révélatrice de ce diabète.

Le développement du diabète de type 2 peut passer inaperçu et les symptômes ne peuvent apparaître qu'à un stade avancé.

En effet, on estime en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic.

Les symptômes sont généralement une soif intense, des urines abondantes, un amaigrissement rapide.

Le traitement sera alors l'apport d'insuline soit :

- sous forme d’injections (seringue)
- avec une pompe à insuline, appareil portable ou implantable afin d'administrer l’insuline en continu.

Si le diabète n'est pas pris en compte, des complications peuvent apparaître telles que : atteintes des pieds, infarctus, accidents vasculaires cérébraux, troubles de l’érection ou insuffisance rénale.

A savoir : Un dosage de la glycémie est pratiqué en laboratoire d'analyses médicales. Un diabète est avéré lorsque la glycémie à jeun est égale ou sup à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou sup à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

+ d'infos : bit.ly/3oBBOad

©

08/10/2022

: Remontées acides, comment les soulager ?

Le Reflux Gastro-Oesophagien ( ) est l’affection gastro-intestinale la plus fréquente, due à des remontées acides liées à une régurgitation contenant des sucs gastriques et à une défaillance du muscle fermant cette partie du tube digestif.

Ce provoque des sensations de brûlure, parfois jusque dans l’œsophage, voire la gorge et la cavité buccale.

Il en existe 2 types :

- Le reflux gastro-oesophagien physiologique intermittent sans complications. Les symptômes surviennent après les repas et la nuit. C'est un phénomène normal lorsqu’il est peu fréquent, bref et non douloureux.

- Le reflux gastrop-oesophagien qui dure. Les remontées acides de l'estomac sont importantes, très fréquentes et prolongées dans le temps. L'acidité du liquide gastrique irrite la muqueuse de l'œsophage et peut être responsable d'une inflammation de la muqueuse œsophagienne appelée .

D'autres symptômes sont constatés comme des douleurs épigastriques, une sensation de lourdeur après les repas, un enrouement,...

À défaut, le reflux peut devenir chronique et dans certains cas favoriser le développement d’un cancer.

Il faut consulter son afin d’en identifier l’origine et mettre en place une prise en charge adaptée lorsque les remontées acides durent.

Pour prévenir et atténuer les brûlures d’estomac, il vous suffit d'adopter de nouvelles habitudes et une alimentation plus légère :

- Privilégiez une alimentation riche en protéines, en fibres et pauvre en graisses

- Moins de sucre, de café et pas d’alcool, facteurs favorisant la production d’acides mais aussi le vinaigre, le jus d’orange, de tomate ou de citron

- Evitez les plats acides et pimentés, le chocolat, la menthe, les oignons, l’ail et le thé

- Réduisez le sel

- Ne pas se coucher juste après les repas et fractionnez-les afin d'éviter d’en prendre de trop copieux et volumineux

- Buvez un grand verre d’eau en cas de douleurs aiguës

- Évitez les compressions de l’abdomen (vêtement serré, ceinture)

- Arrêtez de fumer, le tabac fragilisant les muscles et favorisant le reflux

- Ne faites pas d’efforts trop importants après les repas. En revanche, la marche après le repas facilite la digestion

- Evitez le stress

N'hésitez pas à demander conseil à votre .

+ d'infos : bit.ly/3rFdGE2

©
Source Vidéo : TéléMatin - France2

05/10/2022

: Bougez pour ne plus avoir mal au dos !

Près de 80% de la population aura mal au dos au moins une fois dans sa vie.

Lombalgie, lumbago, dorsalgie, sciatique ou hernie discale, le dos fait souffrir.

Voici des éléments à savoir pour mieux connaître ou prévenir le mal de .

1) On reconnaît une sciatique à l'irradiation de la douleur dans l'arrière de la cuisse due à une atteinte d'une ou plusieurs racines du nerf , lequel descend le long de la colonne vertébrale.

2) Le lumbago dure généralement une semaine. Même si la douleur immédiate du lumbago est intense, elle cède assez rapidement en quelques jours. En revanche, si la douleur dure plusieurs mois, on parle de chronique.

3) L'anxiété et la dépression aggravent le mal de dos. Les perturbations psychologiques jouent un rôle non négligeable dans la survenue ou le passage à l'état chronique des lombalgies. On supporte alors moins bien la .

4) Même si vous avez souvent mal au dos, l'activité physique est conseillée (sous réserve qu'elle ne soit pas trop contraignante pour le dos) car elle prévient le mal de dos, mais également son aggravation. À éviter bien sûr en période de douleur aiguë.

5) La cruralgie est une douleur du bas du dos qui irradie sur le devant de la cuisse.

6) En cas de mal de dos, on recommande une période de repos la plus courte possible. Le repos s'impose uniquement pendant les douleurs aiguës. Ensuite, il est recommandé de reprendre ses activités rapidement et de pratiquer une activité physique et sportive régulière.

7) La dorsalgie provoque une douleur localisée au milieu du dos au niveau des omoplates. La douleur peut entraver la respiration.

Le meilleur traitement, c'est le mouvement.

N'hésitez donc pas à pratiquer une activité physique et sportive régulièrement.

Votre pourra vous conseiller.

+ d'infos : bit.ly/2k8SJ4J et bit.ly/3e4SOTk

Grâce à l'application Activ'Dos, apprenez à mieux connaître votre dos et prévenir les tracas du quotidien :

Apple > apple.co/2ngxaR0
Android > bit.ly/2A3if2d

​ ©

02/10/2022

: Comment faire une auto-palpation ?

Le est le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes. Chaque année, près de 50 000 nouveaux cas et 12 000 décès sont recensés en France.

Grâce au précoce, la moitié des cancers du sein sont décelés alors qu'ils mesurent moins de 2 cm, ce qui permet alors une guérison du cancer du dans plus de 90% des cas.

Pour (mais pas que), il est important que chacune devienne actrice de sa santé en pratiquant tous les mois une des seins.

L'auto-examen des seins est simple et rapide, pratiqué tous les mois, après les règles, ou à n'importe quel moment chez les personnes ménopausées, il vous permet de bien connaître vos seins, de détecter toute anomalie et de la signaler à votre médecin.

Il constitue un atout de plus pour votre santé mais ne se substitue en aucun cas à votre visite régulière chez un professionnel de santé.

En effet, un examen clinique des seins est préconisé tous les ans dès l’âge de 25 ans.

Entre 50 et 74 ans, même sans symptômes et facteurs à risque, il est recommandé d'effectuer directement une tous les deux ans.

Les gestes de l'autopalpation : bit.ly/3SsJjfM

1- Debout, devant un miroir : inspectez les deux seins et vérifiez d'éventuelles anomalies (crevasses, fossettes, plis, peau d'orange...).

2- Levez le bras droit et faites des petits cercles avec les bouts des doigts en débutant par la partie externe.

3- Vérifiez la zone entre le sein et l'aisselle, cherchez toute grosseur ou induration anormale sous la peau.

4- Terminez par le mamelon : pressez délicatement le mamelon et vérifiez qu'il n'y ait aucun écoulement.

5- Répétez l'autopalpation sur le sein gauche.

Un petit quizz pour connaître les dépistages recommandés en fonction de votre âge et de votre sexe : bit.ly/3fAdxP6

+ d'infos : bit.ly/3SsqclN

©

29/09/2022

: Votre Coeur est-il en danger ?

Testez-vous ici : bit.ly/3rbnvcy

Cette Journée Mondiale du Cœur est consacrée à l’insuffisance cardiaque, pathologie sévère souvent fatale qui touche plus d'un million de personnes en France et entraîne 23 000 décès par an.

1ère cause de mortalité dans le monde, les maladies cardiovasculaires entraînent 17,5 millions de décès par an (OMS).

Pourtant, 80% des du myocarde prématurés pourraient être évités par une prévention plus efficace des facteurs de risque : sédentarité, tabac, obésité, hypertension, cholestérol, alcool, diabète, etc...

Dans une grande majorité des cas, ce n'est que lors d'une hospitalisation d'urgence que le diagnostic de l'insuffisance cardiaque est posé, car nombre de patients souffrant de cette pathologie en ont ignoré les signes d'alerte.

Lorsque le dysfonctionne, la pression du sang augmente en amont du cœur, donc au niveau des poumons expliquant l'essoufflement, puis au niveau du foie et du système veineux expliquant les œdèmes et la prise de poids.

En aval du cœur, la diminution du débit sanguin atteint le rein qui va éliminer moins de sel et d'eau, aggravant les œdèmes et atteint les muscles expliquant la fatigue ressentie à l'effort.

A quelques exceptions près, d'origine génétique, l'insuffisance touche essentiellement les plus de 60 ans souffrant d'arythmie ou d'une atteinte coronarienne (rétrécissement des artères, infarctus).

Le but de cette journée est d'informer sur les signes qui peuvent alerter et ainsi réduire le risque de complications graves voire fatales.

Pour mémoriser ces signes, on utilise l'acronyme EPOF :
"E" pour essoufflement
"P" pour prise de poids
"O" pour œdème
"F" pour fatigue

Si une personne présente ces signes associés dans un contexte à risques, il faut qu'elle en parle à son traitant qui l'adressera à un spécialiste si besoin.

+ d'infos sur la Journée Mondiale : www.fedecardio.org

​ ©

Quels sont les bénéfices de l'arrêt du tabac ? Quelles sont les clés pour y parvenir ? Cette vidéo de la Fédération Française de Cardiologie répond à vos que...

22/09/2022

: Cueillette de champignons... attention aux mauvaises surprises !

Tout d'abord, apprenez les bons gestes lors de la cueillette. Petit tutoriel vidéo : bit.ly/3qW7Bma

Attention cet automne que les balades en sous-bois ne se transforment pas en véritable tord-boyaux. Diarrhées, vomissements, maux de ventre, vertiges… les intoxications liées à l'ingestion de champignons ne sont pas rares.

Si très peu d'intoxications ont eu lieu au cours des mois de juillet et août 2022 en raison des épisodes de fortes chaleurs et de sécheresse, les conditions météorologiques de ces derniers jours ont favorisé la pousse des champignons dans certaines régions.

Ainsi, depuis le début du mois de septembre les intoxications rapportées aux Centres antipoison augmentent : plus d’une soixantaine cas ont déjà recensés depuis le 1er septembre.

Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves, voire mortelles. La plupart d’entre elles conduisent à une hospitalisation, souvent en réanimation.

Quelques conseils pour éviter les urgences...

- Ramassez uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.

- Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : ou association de mycologie.

- Ne donnez jamais à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.

- Ne consommez pas de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone sans avoir fait confirmer par un spécialiste, en raison du risque élevé d’erreur.

Si une quarantaine d'espèces de champignons sont toxiques en France, les réactions peuvent également provenir d'espèces comestibles contaminées par des bactéries, des pesticides ou encore des métaux lourds... évitez donc de ramasser des champignons à l'approche d'une zone industrielle ou d'une décharge.

Comme un seul vénéneux suffit pour être malade, il est conseillé de bien séparer toutes les espèces pour éviter une contamination.

Derniers conseils :

-Ne jamais manger crus les champignons cueillis dans la nature

-Il faut consommer des champignons en petites quantités, bien cuits.

-Conserver les champignons au réfrigérateur (maximum 4°C) en évitant tout contact avec d'autres aliments et les consommer dans les deux jours après la cueillette.

N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien !

Eviter les : bit.ly/3DIv0iy
Liste des champignons comestibles : bit.ly/3f0pBcd

Pharmonweb ©

19/09/2022

: Le diagnostic précoce pour vaincre l'Alzheimer

La journée mondiale de sensibilisation sur cette maladie neuro-dégénérative qui touche 900 000 personnes en France se tiendra ce mercredi.

225 000 nouveaux cas sont recensés chaque année alors que 1 malade sur 2 ignore qu'il est atteint de cette maladie.

D'ailleurs, elle ne se guérit pas mais elle se soigne !

C'est pour cela qu'un diagnostic précoce permettrait une prise en charge adaptée afin de ralentir son développement.

est une affection du cerveau qui entraîne des troubles de la mémoire à court terme par disparition progressive des neurones de la région de l’hippocampe.

Petit à petit, d’autres zones du cerveau sont touchées et mènent à la disparition progressive des capacités d’orientation dans le temps et dans l’espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d’utilisation du langage, de raisonnement, de réflexion…

D'après les chiffres, seules 50 % des personnes malades seraient diagnostiquées.

Alzheimer est rare avant 65 ans (2 % des cas).

Après 65 ans, la fréquence de la maladie s’élève jusqu'à 4 % de la population, augmentant rapidement pour atteindre 15 % à 80 ans.

Les traitements actuels ne sont pas curatifs mais peuvent ralentir la progression symptomatique de la maladie en empêchant la destruction des neuro-transmetteurs qui permettent de transporter l’information d’un neurone à l’autre dans certaines régions du cerveau.

La prévention joue un rôle primordial en retardant l’apparition des symptômes de la maladie, et par conséquent en améliorant la qualité de vie tout en repoussant l’âge de la dépendance.

5 facteurs peuvent prévenir la maladie :

1. limiter le risque cardiovasculaire
2. éviter le stress chronique
3. pratiquer une activité physique
4. avoir une bonne alimentation
5. multiplier les activités de loisir et avoir des liens sociaux

Voir du monde, discuter, débattre, constitueraient d'excellentes protections contre cette maladie.

+ d'infos : bit.ly/2N2pNsO

Pharmonweb ©