14/10/2021
Tellement vrai...
[La colère d'un enfant, toute une (més)aventure...]
Elle nous tombe dessus comme la tuile du toit du voisin en plein orage. Elle nous explose à la figure et nous pique les oreilles et le coeur, comme le pét**d explosé par l'ado désinvolte du quartier.
Elle, c'est la colère de l'enfant.
On me demande très souvent comment réagir, idéalement, à la colère d'un enfant. C'est LA question à un million de bisous !
Si je pense que l'idéal n'existe pas (depuis le temps, ça se saurait), je vous propose de vous exposer la manière dont je réagis moi-même le plus souvent aux colères de ma fille.
Deux options :
⏺ Si je suis fraîche et dispo comme après une thalasso de 5 jours à St Malo, je me mets à la hauteur de ma fille, je lui propose un câlin et je lui envoie toute mon empathie. Rapidement, la tension redescend et je la prends dans mes bras. Une fois l'orage passé, je prends le temps de mettre des mots sur ses émotions (tu étais très en colère et bla bla bla...) et sur les miennes (oh là là, je me suis sentie perdue quand tu étais aussi en colère, je ne savais pas comment t'aider et patati et patata...).
L'objectif est double : recréer du lien avec ma fille et développer son intelligence émotionnelle. What else, Georges !
👉 Ça, c'est ma version favorite, celle qui me fait sentir ultra compétente et bien dans mes converses !
👀 Of course, en cas de risque de blessure, je la prends dans mes bras et je la contiens contre moi jusqu'à ce qu'elle s'apaise.
⏺ Si je suis ni fraîche, ni dispo (genre comme un mardi soir à 18h après une journée difficile 😳) ou si je sens que je surchauffe aussi vite qu'une plaque de cuisson un soir de fondue savoyarde, dans ce cas je ne fais rien. RIEN DU TOUT. Je reste à distance. Je reviens vers elle que lorsque je suis prête.
Pourquoi ? Car tout adulte qui réagit sous l'effet de la colère devient un adulte potentiellement maltraitant.
Et si jamais je dérape, si jamais je me plante, si jamais je regrette ma réaction (ce qui m'arrive quand même assez régulièrement !), alors je retourne la voir après coup et je m’excuse.
Il y a une chose que ma double vie de maman-psy m'a appris, c'est que la théorie est continuellement mise à mal par la pratique. Et que l'on fait tous et toutes ce que l'on peut pour s'en sortir au mieux avec nos enfants.
Soyez donc indulgent(e) avec vous-même.