Lightgym Landes

13/12/2025

« Fortifiez vos abdos ! »

Tant d’idées reçues, auxquelles on croit dur comme fer, circulent sur le corps. Comme l’idée qu’il faut se faire du mal pour se faire du bien ou que, passé un certain âge, on ne peut plus changer, qu’il faut endurer, voilà tout. Si on remettait en question ces idées toutes faites, ce prêt-à-penser sur le corps ? Si on arrêtait de se faire du mal en pensant se faire du bien ? Si on faisait confiance à ce que l’on ressentait vraiment plutôt qu’à ce qu’on entend partout ?
Si on apprenait à regarder et à penser notre corps autrement ?

Pour avoir un ventre plat, des abdos « en béton », on fait toutes sortes d’exercices destinés à renforcer la sangle abdominale. Et si nos abdominaux n’étaient pas responsables de la mollesse de notre ventre ? Et s’il fallait chercher le coupable ailleurs ?

Regardons ce qui se passe en arrière de notre ventre, juste de l’autre côté, dans notre dos. Que voit-on souvent quand le ventre sort ? Un creux à l’opposé de la « bosse » du ventre. Ce creux, c’est lui le coupable ! Il pousse le ventre en avant. Il empêche les abdominaux de se contracter. L’«insuffisance» de nos abdominaux est due à un raccourcissement, une tension des muscles lombaires. Or justement, la plupart des exercices classiques de renforcement de la sangle abdominale font travailler et donc contracturer le bas du dos. Que faudrait-il faire alors pour avoir un ventre ferme et plat ? Avant tout redonner de la longueur aux muscles de la zone lombaire qui se décreusera pour permettre au ventre de retrouver sa juste place. Pour autant, le ventre ne sera jamais complètement plat, n’oublions pas qu’il loge nos organes vitaux et sept mètres d’intestins.

[ 📖 extrait de "Ma leçon d'Antigym" de Thérèse et Marie Bertherat ]

—

09/12/2025

"Permettre à chacun de révéler son potentiel d’autoguérison est sans doute plus ambitieux et plus complexe que de tenter de soigner. Mais combien plus passionnant, estime Thérèse Bertherat. Pour cela, il faut permettre à chacun de « prendre le pouvoir » : cesser de s’en remettre à l’autre, que cet autre soit thérapeute, professeur, époux, parent, amant, maîtresse… Dans ce travail d’Antigym, il n’y a ni élève, ni maître ou professeur. Ni celui qui sait ni celui qui ne sait pas. Ou alors, celui qui sait est le pratiquant et non le praticien.

C’est aussi un travail de recherche et d’introspection.

Le rôle du praticien est de favoriser cette conquête d’autonomie, de guider le pratiquant vers une liberté nouvelle. Liberté de penser, liberté de renoncer aux idées toutes faites que l’on a sur le corps et la manière dont il devrait fonctionner, liberté de mouvement, liberté de prendre plaisir à explorer et découvrir son corps. Liberté de vivre, tout simplement.

[ 📖 extrait de "Ma leçon d'Antigym" de Thérèse et Marie Bertherat ]
—

25/11/2025

21/11/2025

20/11/2025

✨ FASCIAS et STRESS : quand le corps se souvient 🧠
Le stress ne reste pas seulement dans la tête.
Il s’invite dans votre corps, et plus particulièrement dans les fascias, ce réseau de tissus conjonctifs qui enveloppe muscles, organes et os. 🌀

🌱 Les fascias ne sont pas passifs
Ils sont très sensibles aux émotions et au stress grâce à leur riche innervation et leur connexion avec le système nerveux autonome.

⚠️ Les fascias : vos capteurs de stress ⚡

Les fascias sont des tissus conjonctifs fibreux blancs nacrés, qui enveloppent, soutiennent et relient les muscles, os, organes, nerfs et vaisseaux sanguins dans tout le corps.

Ils forment un réseau continu, un peu comme un filet blanc translucide, et jouent un rôle clé dans :
✨ la mobilité et la flexibilité
✨ la transmission des forces dans le corps
✨ la protection des organes et tissus
✨ la proprioception (perception de la position du corps)
✨ la circulation des liquides interstitiels

On peut les imaginer comme une “armature interne blanche et flexible”, qui influence posture, mouvement et sensation de douleur. 💪

Souvent ignorés, ils font bien plus que soutenir vos muscles.
Riches en terminaisons nerveuses et sensibles aux hormones, ils traduisent vos émotions et tensions psychologiques en sensations physiques : raideurs, douleurs, lourdeur… 😣

⸻

😰 Quand le stress s’inscrit dans le corps

💥 Le stress chronique peut provoquer une tension constante des fascias, entraînant :
⚡ raideurs musculaires
⚡ douleurs chroniques
⚡ restrictions de mobilité

Cette tension peut se propager dans tout le corps, car les fascias forment un réseau continu.

Sous l’effet du stress :
✅ Tension des tissus : cortisol et adrénaline provoquent raideurs et contractures
✅ Rigidité et déshydratation : les fascias deviennent moins souples
✅ Circulation ralentie : fatigue et sensation de lourdeur s’installent 🛑

Le stress laisse une empreinte durable, parfois même après que l’esprit se soit calmé. 🧘‍♀️

⸻

✨ Libérez vos fascias, relâchez le stress 😌

La bonne nouvelle ? Les fascias sont plastiques et réactifs.
Mouvement régulier : marche, danse, natation… tout ce qui fait circuler ...
Munz floor, Antigym,Qi gong....
Hydratation 💦 : essentielle pour la souplesse et la santé des fascias ✅

⸻

💡 Conclusion : corps et esprit en harmonie 🌿

Le stress n’est pas qu’une affaire mentale.
Le corps garde la mémoire des tensions, mais il peut aussi apprendre à se relâcher.
En prenant soin de vos fascias, vous libérez vos tensions et retrouvez fluidité, légèreté et bien-être.

25/10/2025

18/10/2025

Et si vous réhabitiez votre corps ?

On vit souvent comme si notre corps était une machine à entretenir.
On le corrige, on le sculpte, on le pousse… mais on l’écoute rarement.

Et si, au lieu de vouloir le “gérer”, on apprenait à l’habiter ?
Thérèse Bertherat disait : « Votre corps est une maison que vous n’habitez pas. »
Chaque muscle, chaque tension, chaque raideur garde la mémoire de ce que nous avons vécu.
Quand on réapprend à sentir, à souffler, à se relâcher, on retrouve les clés de cette maison.

L’Antigymnastique, c’est ça :
👉 pas “faire du sport”, mais reprendre possession de son espace intérieur.
👉 pas “corriger son dos”, mais écouter ce qu’il raconte.
👉 pas “se forcer à bouger”, mais laisser bouger ce qui était figé.

Et quand on commence à habiter son corps… on s’y sent enfin chez soi. 🕊️

Tu veux (re)découvrir ce lien avec ton corps ?
💬 Laisse un 🌿 si toi aussi tu veux apprendre à l’écouter autrement.
—

09/10/2025

L’anatomie des épaules 🦴

Les épaules ont une lourde responsabilité. D’une part, elles portent notre précieuse tête par l’intermédiaire de la nuque et du cou, d’autre part elles sont le point d’attache des bras qu’elles font bouger grâce à cinq articulations idéalement souples et mobiles.

La star des épaules, c’est le célèbre trapèze, un grand muscle qui a la forme d’un losange, d’où son nom. Le trapèze s’attache sur la nuque, c’est la pointe haute du losange, il part en biais vers l’épaule, puis descend en pointe jusqu’au milieu du dos. Il est posé sur les épaules comme un châle chaleureusement protecteur. Mais parfois, il est si contracturé qu’il devient alors une lourde et écrasante chape de plomb.

Le grand pectoral est un autre muscle important de l’épaule, c’est lui que les culturistes aiment développer et faire saillir. Avec ce muscle, on étreint, on serre dans ses bras, mais souvent il est en tension permanente, serré sur du vide pour ainsi dire. Cette contraction du grand pectoral entraîne une réaction pour le bras et l’épaule : ils tournent alors vers l’intérieur, en rotation interne. C’est pourquoi on dit que le grand pectoral, et plus généralement les pectoraux, sont « rotateurs internes ».

[…]

D’une manière générale, les muscles des épaules se raidissent et se raccourcissent facilement sous l’effet du stress, des responsabilités ou des tensions intérieures. Les exercices de renforcement destinés à les « sculpter » ou les « tonifier » accentuent souvent ce déséquilibre : les épaules se haussent, la nuque se bloque et les clavicules se désalignent, alors qu’au repos elles devraient rester horizontales.

[ 📖 extrait de "Ma leçon d'Antigym" de Thérèse et Marie Bertherat ]

🎨 Illustration :
—

13/09/2025