TDAH et addictions

TDAH et addictions Titulaire d'une licence de psychologie, je suis TDAH et addicte. J'ai crée cette page afin de partager des information sur la comorbidité de ces deux troubles.

Je suis Lizoa une jeune femme de 34 ans souvent décrite comme un peu farfelue et atypique. Diagnostiquée dans un premier temps bipolaire de type 1, puis quelques années plus tard, diagnostiquée comme étant atteinte de TDAH. Je connais également, depuis une dizaine d'années, un trouble lié à l'utilisation de substances plus précisément une importante addiction aux stimulant en général (cocaïne, amphétamines, cathinones,...). Ayant suivie un cursus universitaire dans le domaine de la psychologie, je me suis toujours intéressée de prés au psychisme humain, à son fonctionnement et ses mécanismes, je me suis surtout intriguée de ses possibles défaillances causant l'origine de troubles mentaux. Passionnée par l'univers de la psychopathologie, la neurobiologie, la psychopharmacologie et étant personnellement psychiquement altérée je me suis intensivement informée sur les mécanismes en jeu dans mes dysfonctionnements. J'aimerais avec cette page, d'une part, essayer d'aider des personnes souffrant des troubles semblables aux miens en partageant mes connaissances et expériences, et d'autre part, apprendre d'avantage en découvrant d'autres témoignages et en récoltant de nouvelles ressources.

30/08/2025

🔄 Est-ce que les difficultés d’addiction et d’émotions sont « à vie » chez les personnes TDAH ?

Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental : il ne « disparaît » pas complètement avec l’âge, mais ses manifestations peuvent changer. Beaucoup d’adultes apprennent à mieux composer avec leurs particularités.

La dysrégulation émotionnelle (vécu d’émotions intenses, difficultés à les moduler, impulsivité émotionnelle) a longtemps été sous-estimée. Les recherches récentes la considèrent comme un symptôme central du TDAH adulte. Elle ne disparaît pas forcément, mais elle peut s’atténuer avec des stratégies adaptées et du soutien.

L’addiction n’est pas une fatalité. Le risque est plus élevé chez les personnes TDAH (2 à 3 fois plus de probabilité de développer un trouble lié à une substance ou un comportement compulsif), mais ce risque peut être très réduit quand le TDAH est diagnostiqué et pris en charge.

👉 Donc non : ce n’est pas forcément « à vie ». C’est une vulnérabilité persistante, mais elle peut être gérée, atténuée et transformée.

🛠️ Comment améliorer la régulation émotionnelle et réduire le risque addictif ?
1. Traitement du TDAH

Les stimulants prescrits (méthylphénidate, lisdexamfétamine) ou les alternatives non stimulantes (atomoxétine, guanfacine) améliorent non seulement l’attention mais aussi la régulation émotionnelle.

Paradoxalement, traiter le TDAH avec ces médicaments diminue le risque d’addiction, car il réduit l’automédication avec alcool, cannabis, café, etc.

2. Psychothérapies spécifiques

TCC (Thérapies cognitivo-comportementales) : pour apprendre à reconnaître, décoder et moduler les émotions.

DBT (Dialectical Behavior Therapy) : très efficace pour développer des compétences de tolérance à la détresse, régulation émotionnelle et pleine conscience.

ACT (Acceptance & Commitment Therapy) : aide à accepter l’intensité émotionnelle sans la combattre et à orienter ses choix vers ses valeurs profondes.

3. Approches corporelles et pratiques quotidiennes

Activité physique régulière (course, danse, arts martiaux, yoga) : agit directement sur la dopamine et le stress.

Respiration, méditation guidée adaptée au TDAH, cohérence cardiaque : réduit l’impulsivité émotionnelle.

Écriture / journaling émotionnel : permet de « déposer » les émotions et d’identifier les déclencheurs.

4. Hygiène de vie

Sommeil régulier : le manque de sommeil amplifie la dysrégulation émotionnelle.

Nutrition équilibrée : éviter les pics glycémiques qui accentuent irritabilité et impulsivité.

Limiter les déclencheurs : stress excessif, environnements chaotiques, critiques constantes.

5. Environnement et soutien social

Avoir des proches ou un groupe de soutien qui comprend le TDAH réduit la honte, le rejet émotionnel et le recours aux substances.

Les associations et groupes de pairs TDAH/addictions sont de véritables ressources.

🌟 En résumé

La sensibilité émotionnelle et la vulnérabilité addictive font partie du profil TDAH, mais elles ne condamnent pas à vivre toute une vie dans l’addiction.

Avec un diagnostic, un traitement adapté, un accompagnement thérapeutique et des stratégies personnelles, beaucoup de personnes TDAH parviennent à réduire fortement leurs compulsions, à mieux naviguer leurs émotions et à construire une vie plus stable.

Ce n’est pas une « guérison magique », mais une trajectoire d’adaptation et de résilience.

📚 Sources scientifiques
Dysrégulation émotionnelle et TDAH

Beheshti, A., Chavanon, M.-L., & Christiansen, H. (2020).
Emotion dysregulation in adults with attention deficit hyperactivity disorder: A meta-analysis.
BMC Psychiatry, 20(1), 120.

Maia, C. R., et al. (2023).
Emotional regulation in adults with ADHD: A systematic review.
PLoS ONE, 18(1): e0280131.

Shaw, P., et al. (2014).
Emotion dysregulation in attention deficit hyperactivity disorder.
American Journal of Psychiatry, 171(3), 276-293.

Meda, S. A., et al. (2017).
Emotional dysregulation as a core symptom in adult ADHD: Confirmatory factor analysis.
Journal of Affective Disorders, 224, 289-296.

TDAH et addictions (substances & comportements)

van Emmerik-van Oortmerssen, K., et al. (2020).
Alcohol and drug use disorders among adults with ADHD: Prevalence and associations with ADHD symptom severity and emotional dysregulation.

Torres, A., et al. (2024).
Addictive behaviors and emotional dysregulation in adults with ADHD.
Revista de Psiquiatría y Salud Mental.

Estévez, A., et al. (2022).
Emotion regulation and behavioral addictions in adults with ADHD.
Frontiers in Psychiatry, 13, 792206.

Zaso, M. J., et al. (2024).
Alcohol use disorder in adults with ADHD: The role of impulsivity and emotional dysregulation.
Journal of Psychiatric Research.

Conséquences et interventions

Hirsch, O., et al. (2018).
Emotional dysregulation is a core feature of adult ADHD: Evidence from a validation study.
Journal of Psychopathology and Behavioral Assessment, 40, 573-586.

Smith, K. E., et al. (2024).
Emotion regulation in behavioral addictions: A systematic review.
Journal of Gambling Studies.

🌐 Sources de vulgarisation fiables

American Psychological Association (APA) – Managing emotional dysregulation in ADHD

Verywell Mind – ADHD Symptom Spotlight: Emotional Dysregulation

Verywell Health – ADHD and Alcohol Use Disorder

💖Le TDAH et la vie sentimentaleCommençons par le caractère de l'intensité émotionnelle. Les personnes avec un TDAH viven...
25/08/2025

💖Le TDAH et la vie sentimentale

Commençons par le caractère de l'intensité émotionnelle. Les personnes avec un TDAH vivent souvent leurs émotions de manière amplifiée. Cela peut rendre les débuts de relations passionnants, mais aussi générer de l’instabilité ou de la conflictualité.
Il y a aussi l’impulsivité. Dire des mots trop vite, prendre des décisions sans réfléchir ou s’engager rapidement peut fragiliser les liens.
Puis le besoin de stimulation en effet la routine peut être perçue comme étouffante, d’où la recherche constante de nouveauté et de « papillons dans le ventre ».
Enfin le rejet et l'hypersensibilité, ce qu'on appelle le "Rejection Sensitive Dysphoria" (RSD) peut rendre les ruptures ou conflits particulièrement douloureux.

🌡L'addiction comme "régulateurs" émotionnels
Beaucoup de personnes TDAH utilisent substances (alcool, cannabis, cocaïne, ni****ne, etc.) ou comportements (jeux, sexe, écrans) pour apaiser l’anxiété, calmer l’agitation intérieure ou réguler l’humeur.
Dans la vie sentimentale, l’addiction peut jouer un rôle double :

Premièrement un refuge quand la relation est source de stress ou de rejet; Deuxièmement comme moteur quand elle sert à intensifier le lien (ex. consommation partagée, recherche de sensations).

🌀 La spirale relation–addiction
Conflits de couple ➝ recours à la substance pour apaiser ➝ aggravation des conflits.
L’addiction peut aussi affaiblir la confiance et la stabilité affective, ce qui renforce l’instabilité déjà présente avec le TDAH.

🤥Il me semble important d'aborder le mensonge dans le couple face à l’addiction, je vais un peu insister sur ce point.
Dans beaucoup de couples où l’un vit avec un TDAH et une addiction, le mensonge s’invite.
Pas un mensonge pour trahir ou détruire, mais un mensonge « protecteur ».
Pourquoi ? Parce que la personne qui consomme sait que son conjoint n’est pas d’accord, qu’il risque de se fâcher, de juger, de menacer devpartir.bAlors elle cache. Elle dit « non j’ai pas bu », « non j’ai pas fumé », « oui je vais mieux »… Non pas pour blesser, mais pour éviter l’humiliation, la colère, l’abandon.
Il faut bien comprendre et prendre en compte que derrière ce mensonge, il y a : la peur d’être rejeté, la honte de ne pas réussir à arrêter, la culpabilité de faire souffrir l’autre.
C’est un mensonge paradoxalement bienveillant : il tente de protéger la relation, de préserver l’amour, d’éviter le conflit. Mais il abîme aussi la confiance, il crée un fossé qui sépare peu à peu.

🤔Comment transformer cette dynamique ?
Ce n’est pas simple. Mais quand le conjoint comprend que l’addiction n’est pas un simple « choix » ni un manque de volonté, le climat change. Résultat: loins de jugement ➝ plus de dialogue.
Ainsi que: moins de menaces ➝ plus de soutien.
Également: moins de peur ➝ plus d’honnêteté.
Le mensonge n’a plus besoin d’exister si la vérité n’entraîne pas automatiquement la punition ou l’abandon, mais ouvre au contraire un espace de compréhension et d’accompagnement.

✨ Le mensonge dans l’addiction n’est pas toujours une trahison.
Il est souvent le cri silencieux d’une personne qui veut garder l’amour, mais qui ne sait pas comment être aimée

📃Pourquoi il est PRIMORDIAL que le conjoint doit (un minimum) s’informer sur le TDAH?
Vivre avec une personne ayant un TDAH, c’est vivre avec un cerveau qui ne fonctionne pas selon les mêmes codes que la majorité. Ce n’est pas une question de mauvaise volonté ni de manque d’amour : c’est une manière différente de gérer l’attention, les émotions et l’organisation.
Les conflits a propos des tâches ménagères et de l’organisation:
Un conjoint TDAH peut oublier des tâches simples, même après avoir dit « oui », avoir du mal à hiérarchiser ce qui est urgent ou important, commencer plusieurs choses sans les terminer, procrastiner face aux tâches répétitives.

👉 Sans explications, tout cela ressemble vite à de la paresse, de l’égoïsme ou de l’irresponsabilité.
👉 Mais quand on connaît le TDAH, on comprend qu’il s’agit d’un dysfonctionnement de l’attention et de la motivation : le cerveau a du mal à initier et maintenir des activités jugées ennuyeuses, même si elles sont nécessaires.
Point également intéressant d'aborder l’ennui quasi constante et la recherche de stimulation
La routine peut être vécue comme un fardeau par une personne TDAH. Ce besoin constant de nouveauté et de stimulation peut donner l’impression qu’elle se lasse vite, qu’elle ne supporte pas la stabilité.
En réalité, c’est une particularité neurologique : l’ennui active une forme de détresse qui pousse à chercher quelque chose de plus stimulant.

↔️Alors concrètement pourquoi l’information change tout?
Quand le conjoint s’informe, il cesse de voir ces comportements comme des défauts moraux.Il devient moins exigeant sur la perfection domestique, il comprend que les rappels et routines ne sont pas du « maternage », mais un vrai soutien,
il ajuste ses attentes pour ne pas blesser inutilement.

En s'informant on se dirige vers une relation plus juste, on choisi de bâtir une relation où l’on ne reproche pas sans cesse, où l’on distingue ce qui relève du trouble de ce qui relève de l’effort. Cela permet d’instaurer des stratégies adaptées : listes visuelles, rappels partagés, répartition équitable des tâches selon les forces de chacun.

✨ Le savoir est un acte d’amour.
Un conjoint qui comprend le TDAH apprend à être partenaire, pas surveillant. Et cette compréhension ouvre la voie à une relation plus douce, plus solidaire et plus durable.

☢️Et l'addiction dans tout ça ? Et bien
comprendre le TDAH dans le couple a un effet protecteur vis-à-vis des addictions
Beaucoup de personnes avec un TDAH développent des conduites addictives (alcool, cannabis, jeux, achats, écrans…) parce qu’elles cherchent à apaiser leurs émotions, supporter l’ennui, ou fuir le sentiment d’échec et de rejet.
La relation amoureuse peut jouer ici un rôle déterminant : selon qu’elle est compréhensive ou exigeante à outrance, elle peut aggraver ou atténuer le risque d’addiction.

Moins il y a de culpabilité, moins il y a de fuite.
Quand le conjoint comprend que les oublis, le désordre ou les difficultés d’organisation font partie du TDAH, la personne se sent moins jugée et moins coupable.
👉 Or la culpabilité et la honte sont des déclencheurs puissants de l’addiction : on boit, on fume, on consomme pour « oublier » ou pour calmer la douleur intérieure.
Un regard bienveillant réduit donc la tentation de chercher refuge dans la substance.

Consecutivement, réduire le stress relationnel.
Un couple où le TDAH n’est pas compris devient vite un terrain de conflits permanents : reproches sur les tâches ménagères, oublis, désorganisation…
Ce climat conflictuel nourrit le stress, et le stress alimente l’addiction comme stratégie de régulation.
👉 À l’inverse, quand le conjoint est informé, les conflits s’apaisent, le foyer devient un espace plus sûr et moins anxiogène.

Important : soutien au lieu de solitude
Beaucoup de personnes TDAH se sentent seules dans leur lutte quotidienne. Cette solitude les pousse vers des « béquilles » addictives.
Un conjoint qui connaît le trouble devient un allié : il aide à mettre en place des routines, encourage les efforts, valorise les réussites.
👉 Ce soutien rompt le cercle de l’isolement, qui est un terrain fertile pour les addictions.

Trouver ensemble d’autres sources de stimulation
Le TDAH est marqué par la recherche constante de nouveauté. Si cette stimulation n’est pas nourrie dans le couple (activités, projets communs, créativité partagée), la personne peut la chercher dans la consommation.
Un conjoint averti peut proposer des stimulants naturels et positifs : sport, voyages, activités artistiques, jeux, découvertes… autant d’alternatives saines qui réduisent le besoin d’auto-médication.

✨ En résumé :
Un conjoint qui s’informe et ajuste ses attentes ne « guérit » pas le TDAH, mais il crée un environnement où la honte, le stress et l’ennui — grands moteurs de l’addiction — perdent de leur pouvoir. La relation devient alors un facteur protecteur au lieu d’un déclencheur.

Bref

Quand le TDAH est reconnu et pris en compte (psychoéducation, traitement, thérapie), la communication et la stabilité s’améliorent.

Les couples qui comprennent le rôle de l’impulsivité et de la recherche de stimulation peuvent apprendre à les canaliser positivement (activités partagées, créativité, projets).

Le traitement et l’accompagnement des addictions doivent inclure la dimension relationnelle : pas seulement « arrêter une substance », mais reconstruire un équilibre affectif et émotionnel.

J'ai une dernière idée mais je ne sais pas si elle est bonne: et si un TDAH recherchait un compagnon lui-même TDAH?
Selon vous bonne ou mauvaise idée?
Qu’est-ce qui fait tenir votre couple face au TDAH et à l’addiction ? Vos façons de communiquer sans jugement ?

🐶🐕La médiation animale comme levier thérapeutique✨ Avant de partager quelques clés sur la médiation animale et son rôle ...
25/08/2025

🐶🐕La médiation animale comme levier thérapeutique

✨ Avant de partager quelques clés sur la médiation animale et son rôle dans l’accompagnement des personnes avec TDAH et addictions, je voudrais vous conseiller de vous rapprocher de Julia Fagioli . Elle est créatrice d’une association Addiktodog spécialisée dans ce domaine et possède une expertise précieuse. Ses connaissances et son expérience concrète pourront compléter et enrichir les informations que je vous apporte ici.

La médiation animale (chien, cheval, chat, lapin, etc.) agit sur plusieurs dimensions en même temps :

✅ Régulation émotionnelle

Le contact avec l’animal induit un apaisement physiologique (diminution du cortisol, augmentation de l’ocytocine).

Cela permet d’apprendre à se calmer autrement que par une substance.

✅ Structuration et routines

Prendre soin de l’animal (le nourrir, le promener) crée des repères.

Or, les personnes TDAH et/ou addictives ont souvent des vies chaotiques → l’animal devient un ancrage.

✅ Estime de soi & valorisation

La relation à l’animal est sans jugement, immédiate et authentique.

Les patients se sentent utiles, capables, appréciés → une contrepartie positive face à la culpabilité ou la honte liées à l’addiction.

✅ Apprentissage de la patience & gestion des impulsions

Par exemple, en équithérapie, impossible de forcer le cheval → il faut apprendre à moduler son énergie, à attendre la réponse.

Cela entraîne une forme de rééducation comportementale douce.

✅ Substitution aux gratifications toxiques

La présence animale active les circuits de récompense autrement (via plaisir, jeu, câlins).

On offre donc une alternative naturelle aux sensations recherchées dans les substances.

Exemples concrets

Chiens de médiation en centre d’addictologie → aident les patients TDAH à supporter les moments de craving et d’ennui, en détournant l’attention.

Équithérapie → améliore la conscience corporelle, l’attention soutenue et la maîtrise émotionnelle.

Ateliers avec petits animaux (lapins, cobayes) → utilisés en sevrage pour apprendre la douceur et la constance.

Limites et conditions

Ce n’est pas une thérapie seule, mais un complément aux soins médicaux et psychologiques.

L’efficacité dépend du lien créé avec l’animal et de la régularité des séances.

L’accompagnement par un professionnel formé en médiation animale est essentiel.

🏆Les atouts créatifs liés au TDAHPensée divergente : les personnes avec un TDAH ont tendance à générer de nombreuses idé...
25/08/2025

🏆Les atouts créatifs liés au TDAH

Pensée divergente : les personnes avec un TDAH ont tendance à générer de nombreuses idées rapidement, à voir des connexions inattendues, à sortir des cadres classiques.

Imagination vive : leur esprit peut vagabonder, ce qui favorise l’émergence d’associations originales.

Capacité d’improvisation : face à un imprévu, beaucoup trouvent des solutions créatives “hors cadre”.

Énergie et intensité : quand un sujet les passionne (hyperfocus), ils peuvent produire beaucoup, avec une créativité débordante.

Les défis

Difficulté à concrétiser : beaucoup d’idées mais parfois du mal à passer de la vision à la réalisation.

Dispersion : commencer plusieurs projets créatifs en parallèle, sans toujours les finir.

Impulsivité : peut mener à des éclairs d’inspiration, mais aussi à des projets lancés trop vite, difficiles à structurer.

❓️Pourquoi certains ont tendance a se tourner vers la substance pour créer ?

⚡️Recherche de stimulation cérébrale

Le cerveau TDAH fonctionne avec un déficit relatif en dopamine (neurotransmetteur de la motivation, de la récompense, du plaisir).

Les substances (stimulants, cannabis, alcool, etc.) procurent un boost immédiat qui peut activer l’imagination, la fluidité des idées.

Cela peut aider à “mettre le cerveau en marche”.

👀Le focus créatif

Beaucoup de personnes TDAH disent que consommer les aide à rester concentrées plus longtemps sur un projet créatif, surtout quand l’hyperfocus ne se déclenche pas naturellement.

La drogue devient alors un outil de “mise en route” artificielle, pour s’asseoir et produire.

😥 Gérer l’anxiété et l’autocritique

Créer demande de se confronter à ses émotions, à la peur d’échouer, au jugement des autres.

Les substances réduisent temporairement ces freins : on ose plus, on se lâche davantage, on s’autocensure moins.

💫Recherche d’expériences "intenses"

Les esprits TDAH aiment l’originalité, les sensations fortes, l’exploration.

Certaines drogues ouvrent pour certains des sortes de nouvelles portes de perception, de penser “hors du cadre” disent-ils.

🙊Quand l’addiction étouffe la créativité

Certaines substances peuvent amplifier l’imagination, mais parfois juste en donner l'illusion.
A long terme possibilités de sensation de brouillard cognitif, perte de motivation, projets inachevés, auto-sabotage → la créativité s’éteint.

Le cerveau devient dépendant de la substance pour fonctionner, au détriment de l’inspiration naturelle.

🩺Quand la créativité protège

Canaliser l’énergie : transformer l’agitation ou la douleur en art (écriture, peinture, musique) peut jouer un rôle de régulation émotionnelle.

Sublimer l’expérience : beaucoup d’artistes TDAH utilisent leurs fragilités comme source d’inspiration.

Remplacer la substance : la création peut devenir une “addiction positive”, donnant plaisir, sens et valorisation sans les conséquences destructrices.

🏛Trouver l’équilibre

Créer comme exutoire : écrire sa douleur, transformer le chaos intérieur en art.

Rituels créatifs quotidiens : même 15 minutes par jour, comme une “substance de remplacement”.

S’entourer : partager sa création au lieu de consommer seul.

Soins adaptés : traitement TDAH + soutien addictologique peuvent redonner accès à la créativité sans passer par la drogue.

🎭 Domaines où cela se manifeste

Arts : écriture, musique, peinture, danse.

Innovation : entrepreneuriat, inventions, solutions inédites.

Vie quotidienne : trouver des manières originales d’organiser, décorer, cuisiner, résoudre des problèmes.

🪄Conseils pour canaliser cette créativité

Utiliser le hyperfocus comme moteur : se plonger à fond dans un projet passionnant, mais en fixant des limites de temps.

Externaliser les idées : carnet, dictaphone, tableau visuel → pour ne pas perdre les fulgurances.

Se faire accompagner : travailler avec des personnes qui aiment structurer et planifier.

Fractionner les projets : avancer par petites étapes, célébrer chaque palier.

👉 Beaucoup de personnes célèbres reconnues pour leur créativité (artistes, inventeurs, entrepreneurs) avaient ou auraient présenté des traits TDAH.

Et toi, es-tu un TDAH plutôt créatif🎨 ? Si oui, quelles activités aimes-tu pratiquer ? T'arrives-t-il de recourir à des substances ?🍷 Pourquoi ?

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21/08/2025

✨ TDAH, ennui et addictions : comprendre le lien ✨
🔹 Qu’est-ce que l’ennui ?
L’ennui, ce n’est pas seulement « ne rien avoir à faire ». C’est un état intérieur qui apparaît quand ce que nous vivons ne stimule pas assez notre attention, nos émotions ou notre curiosité. Le temps semble s’étirer, on se sent coupé de l’élan vital, de la motivation.
Chez certaines personnes, l’ennui reste supportable, voire fertile : il peut ouvrir un espace pour rêver, créer, réfléchir.
🔹 Pourquoi est-il insupportable avec un TDAH ?
Pour beaucoup de personnes avec un TDAH, l’ennui n’est pas neutre : il est vécu comme une sorte de vide douloureux.
Le cerveau TDAH a un système dopaminergique qui fonctionne différemment. Quand la stimulation baisse, la chute de dopamine est brutale : c’est comme si le moteur s’arrêtait d’un coup. Ce silence intérieur n’apporte pas du repos, mais de l’angoisse, de l’agitation, parfois même un sentiment d’inexistence.
L’ennui devient alors une urgence à combler.
🔹 Et les addictions dans tout ça ?
Les comportements addictifs (substances, jeux, nourriture, écrans, achats compulsifs…) apportent une solution rapide : un pic de dopamine qui comble ce vide insupportable, redonne de l’énergie, remet « du bruit » là où il y avait du vide.
Mais ce soulagement est temporaire. Plus on s’y habitue, plus l’ennui « normal » de la vie devient intolérable, et plus le cercle vicieux s’installe.
🔹 Pourquoi est-ce si difficile d’en sortir ?
Parce qu’il ne s’agit pas seulement de « volonté ». Le cerveau TDAH est naturellement en quête de nouveauté et de stimulation. Les addictions exploitent cette fragilité en proposant une issue immédiate.
Le vrai défi est d’apprivoiser l’ennui, d’apprendre à le traverser, et de découvrir des sources de stimulation plus saines : créativité, sport, projets passionnants, liens sociaux authentiques.
💬 Et vous, comment vivez-vous l’ennui avec votre TDAH ? Avez-vous trouvé des façons (petites ou grandes, saines ou moins saines) de transformer cet ennui ?
J'attends vos réponses afin de pouvoir écrire un article sur le sujet

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