11/08/2020
Au-delà d’un simple geste, le câlin est déclencheur de nombreux bienfaits chez un enfant, notamment dans la petite enfance. Depuis le plus jeune âge avec le peau-à-peau, préconisé à la naissance d’un nourrisson, à l’allaitement maternel, en passant par le besoin d’un bébé d’être bercé, le câlin a vraiment un impact sur la santé des enfants. Différentes études montrent le bénéfice de l’affection portée à un enfant, sur son état physique et psychique. Le câlin est aussi une façon de le rassurer, de le consoler et de lui permettre d’évoluer en toute quiétude. Au fil du temps, l’enfant comprend et connaît ses besoins en terme de câlins.Le câlin, en l’entourant d’une présence physique, assure à l’enfant un sentiment de sécurité. Il peut être vu comme une prolongation de l’expérience initiale du fœtus (vie intra-utérine), puis du nourrisson, porté dans les bras, en contact avec la peau et l’odeur de sa mère, puis de ses proches. Ce sont là des stimuli archaïques indispensables à la construction du rapport de l’enfant à la réalité de son monde environnemental puis affectif.
Il est possible aujourd’hui de « lire » dans le corps et donc dans le cerveau les effets du câlin : détente, relâchement des tensions qui favorisent développement des capacités cognitives. Sur le plan psychologique, les atouts du câlin suivent les bienfaits physiques en favorisant le sentiment de confiance qui se construit dans le temps au fil des expériences, surtout physiques avant de devenir plus cognitives. Ainsi, la capacité à attendre, y compris un câlin, fait partie des apprentissages nécessaires à la construction de son être. ☺