Familles-naturos Naturopathie et parentalité

Familles-naturos Naturopathie et parentalité Naturopathe diplômée à Nuits-Saint-Georges
Consultante en parentalité co-respectueuse
Accompagnement du féminin
Praticienne EFT et réflexologie plantaire

Élevés sans punitionQuand mes enfants étaient petits et qu’une conservation lambda m’amenait à expliquer MA parentalité,...
29/08/2025

Élevés sans punition

Quand mes enfants étaient petits et qu’une conservation lambda m’amenait à expliquer MA parentalité, au mieux, je recevais des regards sceptiques, au pire je retrouvais en face de moi une tripotée de Cassandres me prédisant les pires horreurs quand mes enfants seraient grands. Ainsi une cousine (sans enfant !) m’a un jour doctement expliqué, alors que je portais un de mes enfants, qu’il était primordial que je sorte de ma phase de fusion si je ne voulais pas en faire un ado dépendant et timoré. Un inconnu m’a prédit un enfant roi parce que j’écoutais les émotions de mon enfant qui venait de tomber et contrecarrait les habituels « c’est pas grave, ne pleure pas » qu’il lui assénait. Une amie m’a déclaré que tout ça, c’était bien joli, mais que si je ne faisais pas preuve de plus d’autorité rapidement, je ne m’en sortirais plus à l’adolescence et que je devais ds maintenant lui montrer qui faisait la loi. Des exemples de la sorte, j’imagine que tous les parents qui essaient d’accompagner leur enfant dans la bienveillance en ont. Et ces sombres perspectives, je les lis aujourd’hui souvent dans les sections commentaires des réseaux sociaux qui traitent de près ou de loin de la parentalité positive.

J’ai la chance d’être peu réceptive à ce genre de commentaires et cela n’a finalement pas impacté mon rôle de mère. Mais je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde alors je souhaitais vous partager la réaction que j’ai reçue ce matin d’une personne qui côtoie depuis quelques années mes grands ados dans le cadre de leurs activités extrascolaires et qui m’a envoyé ce petit message : «Vos fils sont adorables et si investis, c’est si rare de nos jours que je tenais à le préciser. » Ce type de retour, j’en ai très fréquemment de la part de leurs professeurs, des adultes qui les connaissent et qui les encadrent ponctuellement ou régulièrement. Ils sont décrits comme curieux, respectueux, attentifs, entreprenants, adorables, empathiques… bien loin des enfants rois et des adolescents violents et incontrôlables que l’on me prédisait. Et je connais plein de familles autour de moi qui relatent les mêmes faits : nos ados, anciens bébés portés, câlinés, cajolés, écoutés, vont bien et sont très appréciés des adultes qui les fréquentent. Alors évidemment, je ne suis pas en train de vous dire que la parentalité positive est une recette qui crée à coup sûr des adultes bienveillants. Je ne suis pas non plus en train de vous dire que mes enfants sont parfaits. Je veux juste pointer du doigt qu’il est possible d’accompagner des enfants sans violence et en dehors du système de punitions/récompenses vers une vie respectueuse d’autrui et de la société.

Les enfants en souffrance qui exprime un rejet de leur entourage et de la société ne sont pas des enfants qui manquent de punitions. Ce sont des enfants qui manquent de repères : soit parce qu’on ne leur a pas appris à respecter l’autre (mais alors on confond encore une fois parentalité positive et laxisme), soit parce que le monde qui leur est proposé ne leur donne tellement pas envie, qu’ils refusent de l’intégrer. La société occidentale a heureusement décidé depuis quelques temps de ne plus avoir recours à la terreur pour exister : elle autorise les enfants à avoir une opinion et à l’exprimer. Mais elle n’est pas prête à entendre celle-ci quand elle diverge des attentes établies et elle ne permet malheureusement pas à la majorité de ces/ses enfants de s’épanouir au quotidien. Voilà comment on en arrive à tout confondre et à rejeter la faute des incivilités grandissantes sur le soit-disant manque d’éducation des enfants. Il faudrait mieux les tenir, leur faire peur avec des règles strictes, les punir quand ils s’écartent du droit chemin... Alors que si nous ne parvenons pas à faire société, ce n’est pas à cause de l’écoute des émotions et de la loi anti-fessée, ce n’est pas parce que certains d’entre nous se mettent à la hauteur des enfants pour leur parler, ou parce qu’ils ont aboli le tristement célèbre « va dans ta chambre », c’est parce que nous peinons à donner à nos enfants envie de participer pleinement à un groupe auquel nous n’avons nous-même parfois plus tellement envie de prendre part. C’est parce que nous ne parvenons pas à leur laisser une place digne d’intérêt et à les protéger suffisamment de ce qui menace leur intégrité physique et morale.

Alors quand je reçois ce type de compliment sur mes enfants ou quand on me dit que j’ai fait du bon boulot, je m’imagine parfois leur mettre une étiquette : estampillés « élevé sans punition ni récompense », juste avec de l’amour, de la patience, des compromis et du temps, beaucoup de temps. Je ne suis pas certaine qu’ils apprécient mais je me dis que cela contribuerait à répandre la bonne parole : le problème, ce n’est pas la parentalité positive, bien au contraire, c’est même une des solutions. Le problème, c’est tout ce qui est autour et qui enlise nos jeunes citoyens de manière imperceptible mais certaine: les heures interminables passées à l’école, le manque de reconnaissance, les réseaux sociaux et les écrans, la sédentarité, le harcèlement, l’avenir compliqué et effrayant que nous leur proposons, tout ce qui fait qu’aujourd’hui, le développement sans précédent de la détresse psychologique chez la jeunesse devrait conduire à une vraie prise de conscience gouvernementale et sociétale. Mais comme d’habitude, les vrais questions de fond passent à la trappe.

Je reprends également les ateliers sciences pour ados!Proposez à vos ados de nous retrouver pour enfin comprendre ce que...
18/07/2025

Je reprends également les ateliers sciences pour ados!

Proposez à vos ados de nous retrouver pour enfin comprendre ce que sont la physique quantique et la relativité restreinte: une vulgarisation de qualité pour développer sa culture scientifique et faire la chasse aux fausses infos.

Inscriptions en mp avant le 28 juillet.

́nérale

Je relance quelques ateliers parentalité naturo cet été. Retrouvez-moi mardi 29 juillet en visio à 19h00 pour discuter b...
17/07/2025

Je relance quelques ateliers parentalité naturo cet été.
Retrouvez-moi mardi 29 juillet en visio à 19h00 pour discuter burn-out parental. Je vous donnerai des pistes pour vous aider à gérer au mieux votre énergie et à ne pas vous épuiser dans la parentalité.
Les inscriptions se font en mp avant le 27 juillet.
# ̂treauquotidien # ́bienveillante

C'est reparti pour une superbe année tous ensemble!
13/06/2025

C'est reparti pour une superbe année tous ensemble!

Bonjour à tous! J'ai créé ce questionnaire afin de faciliter les inscriptions pour les cours de physique-chimie, de SVT et de maths (niveau cycle 4 et lycée) de la rentrée prochaine. Une fois le questionnaire reçu, je vous recontacterai un peu avant la rentrée pour vous donner les dernières ...

Après des mois d’absence, je reprends mon clavier pour exprimer un coup de gu**le concernant l’annonce récente du gouver...
17/01/2024

Après des mois d’absence, je reprends mon clavier pour exprimer un coup de gu**le concernant l’annonce récente du gouvernement sur le remplacement du congé parental actuel par un congé de naissance (6 mois pour chacun des deux parents au lieu d’un an renouvelable trois fois), l’idée étant d’offrir un temps équivalent aux deux parents, mieux rémunéré (ça, c’est une bonne chose!), dans le but de relancer la natalité (on peut par contre se poser des questions sur cette nécessité au vue des enjeux écologiques existants), et au détriment malheureusement d’un accompagnement long de la petite enfance. Les parents qui ne souhaitent pas faire garder leur enfant dès 6 mois seront donc a priori contraints de démissionner, puisque l’objectif de cette mesure semble être, je cite, « de remettre les femmes sur le marché du travail au plus vite ».

Exit donc les besoins de l’enfant d’être majoritairement avec sa figure d’attachement pendant ses premières années de vie pour grandir sereinement, dans une relation de confiance avec le monde. Exit les études sur la théorie de l’attachement, l’impact positif de l’allaitement long, l’importance de prendre son temps pour grandir au mieux.
Ce gouvernement continue de privilégier une sociabilisation forcée à outrance, estimant qu’une prise en charge en masse des enfants par la collectivité est préférable à un investissement parental et familial de qualité, au nom de théories dépassées sur la petite enfance et/ou d’une conception très particulière de l’équilibre qui devrait exister entre les différentes sphères que sont la société et la cellule familiale. Pour preuve le sort catastrophique fait à l’instruction en famille, au mépris total des besoins des enfants et de leurs émotions exprimées, et basé uniquement sur une décision idéologique arrogante et totalement coupée de la réalité sur le terrain. Il en est de même de l’instruction obligatoire dès trois ans, avec des programmes pédagogiques en maternelle très chargés, trop chargés pour des enfants qui devraient encore passer la majorité de leur temps à jouer librement entre eux, sans contrainte autre que le respect d’autrui, dans un environnement certes riche de propositions et d’échanges intellectuels, mais sans coercition pédagogique. Bizarrement, on nous vante sans cesse les résultats PISA des pays scandinaves, mais on oublie totalement cette partie de l’équation qui est pourtant essentielle à la compréhension de la perception relativement positive d’un grand nombre d’enfants scandinaves de l’apprentissage : ils n’ont pas été gavés d’informations qui ne les intéressent, pour un certain nombre d’entre eux, pas encore, ils n’ont pas appris à rester assis sur une chaise pendant des moments dont la durée excède largement leurs besoins et même, souvent, leurs capacités. Ils ont au contraire passé des heures dehors à développer leur motricité globale et leur motricité fine, leur compréhension des enjeux sociaux ; ils ont eu le temps de grandir et d’être avant de devoir savoir et comprendre.

Encore une fois, la hiérarchie des valeurs me laisse sans voix. L’économie est privilégiée par rapport au bien-être, la liberté individuelle est bafouée au nom d’une soit-disant prise en charge bienveillante et sachante des institutions qui n’existe malheureusement généralement que sur le papier, rarement dans les faits. Et l’écologie est totalement passée à la trappe !

Bien sûr, il arrive parfois que la collectivité dès 6 mois soit un choix qui fasse sens pour la famille. Que ce soit ce qu’il y a de mieux pour parents et enfants. Ce n’est toutefois pas une généralité et ce n’est certainement pas une décision qui devrait être prise sous la contrainte, par peur de perdre son emploi. La conséquence, on la connaît : les familles qui pourront se le permettre, avec des moyens financiers adaptés, et qui partagent mes convictions, trouveront des solutions adaptées aux besoins de leurs enfants. Les autres feront comme elles peuvent, selon la théorie du moindre mal. Et le gouvernement ose encore nous parler d’égalité des chances, même après le couac de la nouvelle ministre de l’éducation.

Sous couvert de séparatisme, la chasse à la différence est en pleine extension. Le président rêve d’une société uniformisée, à l’école et dans la rue, qui lui ressemble. Originaux, créatifs, sensibles, libres penseurs et contre-courantistes, courez vous cacher ! Vos jours semblent comptés.

Bonjour!Cela fait très longtemps que je n'ai pas publié sur cette page. J'ai en effet parfois l'impression d'avoir déjà ...
13/07/2023

Bonjour!

Cela fait très longtemps que je n'ai pas publié sur cette page. J'ai en effet parfois l'impression d'avoir déjà tout dit, 😄 les nombreux articles du blog me confortant dans cette idée. Et comme je ne parviens pas à écrire de manière régulière, l'algorithme fait un peu la tête et le moindre retour de certains posts m'a parfois découragé.

Je n'ai toutefois pas chômé cette année. Parallèlement à la naturopathie et au coaching familial qui me passionnent toujours, j'ai commencé à travailler comme prof de collège et de lycée dans une école hors contrat à côté de chez moi. L'expérience m'a amené à proposer à la rentrée de cours en visio de maths et de SVT niveau collège et lycée pour les enfants en IEF. Comme je sais qu'il y a de nombreux parents éventuellement concernés sur cette page, je fais un peu de pub ici aussi. Après tout, c'est chez moi!

Je n'ai pour l'instant pas de créneaux pour le lycée de posés mais si vous êtes intéressés, envoyez-moi un mp, nous pourrons peut-être monter un groupe, j'en serais ravie. Je propose également des cours privés dans ces deux matières et en physique-chimie (pour rappel, j'ai un bac+5 en maths et en physique-chimie et j'ai fait énormément de biologie au cours de ma vie d'adulte et de mes cours de naturopathie).
En attendant d'éprouver à nouveau le besoin/l'envie de partager des choses ici, je vous souhaite d'excellentes vacances!

Je vous parle à nouveau de la détresse des familles en IEF dans un nouvel article sur le blog.
20/04/2023

Je vous parle à nouveau de la détresse des familles en IEF dans un nouvel article sur le blog.

Depuis quelques temps, je vois de plus en plus de familles vivre dans la peur. Je les vois se refermer sur elles-même, je les entends pleurer, je les sens trembler, ébranlées et chancelantes, tétanisées par le stress immense qui les submerge ou au contraire s’agitant dans tous les sens sans s...

Je n’avais pas prévu de commenter LA polémique du moment en matière d’éducation mais vous m’envoyez des messages pour me...
28/02/2023

Je n’avais pas prévu de commenter LA polémique du moment en matière d’éducation mais vous m’envoyez des messages pour me demander mon avis, alors c’est parti :

- Commençons par préciser que je ne connais pas le travail de Caroline Goldman. Elle a certes commenté une de mes séries sur la parentalité positive il y a quelques temps en mode copier-coller de généralités et de citations d’auteurs/d’études mais je n’ai pas creusé pour 3 raisons. Bien qu’elle soit une très bonne communicante, ses commentaires prouvaient qu’elle n’avait pas lu mon post d’origine et qu’elle n’avait pas compris ce qu’était la parentalité positive. Elle ne semble pas non plus avoir pris conscience du biais de recrutement dont elle souffre en tant que psychologue professionnelle, ni du fait que certains parents pensent accompagner leurs enfants de manière consciente et bienveillante mais n’y parviennent pas, pour diverses raisons qui leur sont propres. Cela ne signifie pas pour autant que la méthode, mal comprise et mal appliquée, soit à jeter à la poubelle. Enfin, elle se base encore et toujours sur des thèses psychanalytiques qui semblaient déjà démodées il y a 30 ans. Je vais donc parler du time-out en général et non de sa vision spécifique sur la question, que je ne connais pas.

- Le time-out a deux écueils essentiels : il part tout d’abord du principe illusoire qu’un enfant en proie à une émotion forte, après un comportement inapproprié et répréhensible selon la vision de l’adulte, se mettrait d’un coup à réfléchir posément à ses actions – en mode ouh là là, ce n’est vraiment pas bien ce que j’ai fait, je ne dois surtout pas recommencer - de manière à ne plus les reproduire ultérieurement. SEUL. Alors qu’il est en colère, triste, énervé et qu’il a 2, 3, 4 ou même 10 ans. Sous prétexte qu’il a été isolé sur une chaise ou dans sa chambre. Bon, j’exagère le trait, mais l’idée est là. Je ne vais pas vous mentir, je préfère casser le mythe tout de suite : non, si c’est l’effet attendu, vous pouvez oublier, cela ne fonctionnera pas. Vous pouvez éventuellement finir par dresser votre enfant à taire ses émotions et à agir de manière appropriée selon votre grille de lecture en utilisant régulièrement cette méthode, mais vous ne lui apprendrez pas à réfléchir à ses actes. Seulement à réagir par la peur et à la crainte de l’autorité.

- Ensuite, le time-out est une punition. Il fait partie du panel de punitions-récompenses classiques. Il semble au premier abord un peu moins dur et violent pour l’enfant car il donne l’idée que l’enfant prend un temps pour réfléchir à ses actes, que tout cela a du sens. Mais cela reste une punition basique. Or, les punitions fonctionnent parfois sur le court terme, de manière ponctuelle, rarement sur le long. Tout comme la menace de la punition. Si c’était le cas, les prisons seraient vides. Pourtant, aux dernières nouvelles, ce n’est pas le cas. Nous ne bâtissons pas une relation avec nos enfants sur du ponctuel. Nous créons un environnement adapté et stimulant qui va leur permettre de se développer au mieux pendant de longues années. En passant par les punitions, pour se simplifier la vie ou par manque d’outils et d’énergie pour faire autrement, on entre dans une escalade sans fin. Certains enfants rentrent dans le cadre rapidement et apprennent à faire plaisir à leurs parents par peur de la répression (à quel prix?) mais de nombreux autres finissent par s’habituer aux sanctions (c’est un phénomène bien connu et très documenté) qui perdent alors leur effet menaçant. Et les adultes sont perdus, sans autre solution que d’infliger des punitions plus longues, plus contraignantes, plus sinistres. L’enfant, quant à lui, s’enferme dans son agacement, dans son idée que les adultes sont nuls, ne comprennent rien à rien et qu’il devra juste mieux cacher ses méfaits la prochaine fois pour ne pas se faire prendre.

- Toute cette discussion part de l’idée qu’ont certains adultes qu’il est impossible de se passer du système de punitions-récompenses pour élever des enfants. Que c’est le seul moyen qui existe pour leur inculquer le respect de l’autre et des règles de société. Là encore, je vais casser le mythe : si, c’est possible et cela marche dans de nombreuses familles (de ma connaissance personnelle, professionnelle et dans la mienne!). Par contre, ce n’est pas simple tous les jours. Cela demande du temps (surtout au début, quand les enfants sont petits), de l’investissement, de la prévention, de la créativité, de la confiance, de la remise en question et de l’amour, beaucoup d’amour. Cela fonctionne néanmoins très, très bien. Et à long terme, à l’échelle d’une vie, c’est génial ! Cela permet d’avoir une relation complètement différente avec ses enfants, une relation d’écoute mutuelle, de prise en compte des besoins de chacun, une relation riche et saine qui s’enrichit avec les années, sans avoir besoin de rejeter l’autre pour se construire.

- Bon, ok, c’est bien beau tout cela, mais on fait comment alors, au quotidien, quand notre enfant ne réagit pas comme on le souhaiterait, si on ne le punit pas ?
En premier lieu, on se demande s’il y a vraiment un problème ou si on réagit juste par habitude, par réflexe, en réprimant un comportement qui nous dérange certes, mais qui est finalement normal pour un enfant de cet âge. On évalue nos besoins par rapport à ceux de l’enfant, par rapport à sa capacité à gérer la frustration, son rapport aux autres, en fonction de son âge, de sa maturité, d’un éventuel handicap… et on prend une décision. Je laisse faire ou j’interviens ? (Intervenir veut dire se lever, aller vers l’enfant et entrer en réelle communication avec lui, pas seulement lui crier depuis le divan d’arrêter d’embêter sa sœur ou de cesser de crier. Oui, je sais, on a tous essayé quand on était fatigué. Étonnamment, ce n’est pas très efficace 😉)
On peut ensuite extraire l’enfant de la situation dans laquelle il se trouve si celle-ci devient ingérable. MAIS, grande différence avec le time-out, on reste avec lui ! On ne le laisse pas seul face à des émotions débordantes. On l’aide à les regarder passer sans se faire mal, sans faire mal aux autres, en validant son émotion, non ses actes. Puis, quand il est calmé, à tête reposée, on explique le pourquoi du comment. Le contexte. On trouve ensemble des pistes de solution pour que cela ne se reproduise plus, on fait de la prévention +++ dans les jours qui viennent (je vous avais dit que c’était chronophage au départ. Par contre, à l’arrivée, on y gagne mille fois car les comportements répréhensibles s’espacent, les enfants améliorent leur intelligence émotionnelle et la relation parent-enfant se développe, s’étoffe).
Si les difficultés sont récurrentes, on réfléchit à l’environnement de l’enfant. Évolue-t-il dans un milieu stressant, y a-t-il quelque chose qui l’inquiète, a-t-il suffisamment de temps pour lui, dort-il assez, reçoit-il les nutriments dont il a besoin pour fonctionner au mieux, a-t-il des outils pour remplir son réservoir affectif plus rapidement qu’il ne se vide… ? Des raisons d’aller mal, il en existe mille. Des raisons d’aller bien également. À nous parents de s’assurer que la balance penche du bon côté.
Et on prend son mal en patience. Pour cela, on s’occupe de soi également, on développe son réseau pour ne pas tout gérer tout seul, on demande de l’aide, on accepte de ne pas être surhumain et d’être faillible et on se concentre sur l’essentiel. Et vous verrez, cela va fonctionner !

Choisissez vos batailles, imposez peu, uniquement ce qui compte vraiment, et là, ne cédez pas d’un pouce ! Positionnez-vous avec fermeté et douceur sur vos valeurs profondes (respect, écologie, écoute… à vous de les choisir). Mais restez ouvert sur le reste, vos enfants vous aideront à grandir avec eux, vous pourriez être agréablement surpris du chemin sur lesquels ils vont vous amener. ❤❤

Et si vous avez besoin d’aide pour parvenir à mettre tout cela en jeu, pour trouver ou assumer votre place dans votre dynamique familiale, contactez-moi sur les réseaux ou sur mon site. Je vous accompagnerai avec plaisir sur ce chemin. Un regard extérieur, neutre, bienveillant et professionnel permet souvent de débloquer plein de choses.

Sophie de Familles naturos

Si vous recherchez un ouvrage de référence sur la petite enfance, ce dictionnaire est fait pour vous. J'avoue ne pas l'a...
08/02/2023

Si vous recherchez un ouvrage de référence sur la petite enfance, ce dictionnaire est fait pour vous. J'avoue ne pas l'avoir lu en entier, je n'ai fait que le feuilleter, mais je fais confiance aux personnes qui l'ont rédigé.
N'hésitez pas à aller fouiller dans la boutique de Bougribouillons.fr pour en savoir plus.

Réévaluer régulièrement vos croyances et vos valeurs 10/10Nous arrivons à la fin de cette série sur mes conseils choucho...
22/01/2023

Réévaluer régulièrement vos croyances et vos valeurs 10/10

Nous arrivons à la fin de cette série sur mes conseils chouchou en matière d’éducation. J’espère qu’elle vous aura plu et qu’elle vous aura apporté quelques pistes de réflexion, de quoi ruminer pour les longues soirées d’hiver qui nous attendent encore dans les mois à venir. 😅
J’ai commencé ces dix vignettes avec un outil de qualité, l’écoute active. Je voulais donc les terminer avec un autre outil, tout aussi intéressant, bien que totalement différent : la réévaluation régulière de nos croyances et de nos valeurs.

Les notions de croyance et de valeur sont essentielles en matière d’éducation. Elles nous permettent de savoir d’où nous partons et où nous allons. Elles nous aident également à faire la part des choses entre ce qui est réellement important pour nous et ce que nous reproduisons inconsciemment par mimétisme familial ou sociétal, sans réelle réflexion de fond. Je conseille ainsi systématiquement aux parents que j’accompagne en consultation de faire un état des lieux de ces deux concepts. Et de le faire régulièrement au fil des ans, afin de voir ce qui a changé.

Leurs croyances sont-elles légitimes ? Correspondent-elles réellement à ce qui les fait vibrer, à ce qui les anime ? Parviennent-ils à transmettre les valeurs qui les portent à leurs enfants au quotidien ? Si oui, comment ? Si non, que pourraient-ils mettre en place pour y parvenir sur le court terme ? Sur le long terme ?

Dans le stress de la vie de famille, nous avons malheureusement tendance à oublier ces lignes directrices alors que c’est finalement la chose la plus importante : quelle couleur souhaitons-nous donner à l’accompagnement que nous offrons à nos enfants ? Ce choix est-il conscient, réfléchi, sans préjugé, ni peurs ?

Voici quelques pistes qui, je l'espère, sauront vous faire cogiter! ❤ Bonne journée à tous!

Ne cherchez pas à créer un monde à part pour vos enfants. Faites-les vivre dans LE monde, le seul qui existe. Voici cert...
21/01/2023

Ne cherchez pas à créer un monde à part pour vos enfants. Faites-les vivre dans LE monde, le seul qui existe. Voici certainement mon conseil le plus controversé. Et pourtant, qu'est-ce que je l'aime, celui-là! ❤
Vous vous demandez peut-être en quoi créer un cocon spécial enfants serait un problème : ils y sont à l’aise, protégés, heureux dans un environnement adapté à leurs besoins et leurs capacités. Oui mais, il y a toujours un mais avec moi, vous devez le savoir avec le temps 😄. En pensant les protéger, les aider à avancer pas à pas, vous restreignez finalement leur horizon, leur choix des possibles. Vous distillez l’idée que les adultes vivent sur un piédestal inatteignable pour eux, tout en diminuant insidieusement leur confiance en eux. Vous les empêchez peu à peu d’apprendre de leurs erreurs, à leur rythme, en leur imposant celui que vous pensez être bon pour eux.

Attention, tout est dans la mesure. Je ne vous conseille pas de laisser vos petits traverser la route en courant. Mais je pense qu’il est urgent de nous demander si nous n’en faisons pas parfois trop pour nos enfants, si nous ne les couvons pas un peu trop. Adaptons le monde de temps en temps pour qu’il arrive à leur hauteur. N’oublions pas toutefois qu'ils sont aussi capables de s'adapter à lui.

Ils n’ont pas besoin de nourriture spécifique, de protection à outrance, d'un excès de livres, de jeux, d'objets soit-disant adaptés à leurs besoins. Cessons de les infantiliser, au sens négatif du terme. Ils ont des compétences, une richesse incroyables en eux. Tant qu’ils ne demandent pas à être aidés, ne créons pas l’impression qu’ils ont besoin de nous. Je vois tellement d’enfants qui renoncent à la moindre difficulté, par peur d’échouer ou par paresse physique ou intellectuelle. Veillons à ne pas alimenter inconsciemment ce problème essentiellement sociétal en créant un monde à part artificiel pour nos enfants.

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Le bien-être des familles naturos

Naturopathe et consultante en parentalité, je suis également conférencière et formatrice dans le domaine de la petite enfance. Spécialiste de la famille et du suivi des parents et des enfants au quotidien, je mets à votre disposition une écologie intégrale de la santé et de la parentalité appliquée au quotidien.

Je vous propose un accompagnement complet pour préserver vos capitaux santé et bonheur selon deux objectifs principaux :


  • affronter au mieux les contraintes de la vie moderne et de votre environnement et

  • établir une relation plus harmonieuse à votre corps, à vous-même et aux autres selon un principe de respect mutuel.