15/07/2025
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Le 14 juillet approche…
Autant, tout jeune, j’étais émerveillé par les feux d’artifice, ces lumières dans le ciel, ces éclats qui faisaient vibrer l’instant, autant aujourd’hui, ils me laissent un goût amer.
Les années ont passé, et avec elles, la prise de conscience. Car ce que je vois désormais, ce n’est plus un spectacle féerique… mais les cœurs affolés des animaux, le silence blessé de la nature.
Récemment, alors que j’observais un petit hérisson près de la maison, des pétards ont éclatés non loin. Le pauvre a fui paniqué, terrifié. Je me souviens aussi du soir où la cathédrale brûlait, j’ai vu les pigeons, des mouettes s’envoler affolés, les oiseaux fuir dans tous les sens. les sirènes des pompiers, la fumée noir épaisse, le brasier et les explosions la peur, l’incompréhension des humains et des animaux apeurés ce n’était pas une fête c’était une tragédie un accident.
Gengko, mon Shiba, autrefois si sensible à chaque bruit, en était littéralement tremblant : les yeux ronds, le cœur battant à tout rompre, grattant frénétiquement pour se cacher. Aujourd’hui, l’âge a un peu émoussé son ouïe… sauf quand il entend son sachet de friandises s’ouvrir !
Et pourtant, malgré tous les dégâts connus sur la faune, les animaux domestiques, les personnes fragiles… la vente de pétards et d’engins pyrotechniques est théoriquement interdite au grand public. Mais dans les faits ? Aucun contrôle. Des magasins en vendent impunément, en toute légalité apparente.
Et moi ? On m’embête parce que j’ai quelques bacs à fleurs devant ma boutique. Cherchez l’erreur…
Ce qui m’émerveillait autrefois est devenu source de stress et d’incompréhension.
Et pourtant, la technologie nous permet aujourd’hui d’imaginer des spectacles lumineux, silencieux, respectueux de la Terre et de ceux qui y vivent. Pourquoi continuer à célébrer dans la panique et le vacarme ?
Peut-être qu’un jour, on regardera les étoiles… sans effrayer ceux qui vivent dessous.