20/10/2025
L'ADULTE ET SON ENFANT INTERIEUR FACE A SES PARENTS
Même adulte, une part de nous reste profondément liée à l’enfant que nous avons été.
Face à nos parents, cette part se réveille souvent : celle qui voulait plaire, être aimée, ne pas décevoir.
C’est ce qu’on appelle l’enfant intérieur.
Il porte les premières empreintes de nos relations : la peur de blesser, le besoin d’approbation, la culpabilité à l’idée d’être différent.
Alors, même à 30 ans, on peut se surprendre à chercher la validation de ses parents, à douter de ses choix, ou à se sentir « mauvais enfant » dès qu’on s’affirme.
Ce mécanisme n’est pas une faiblesse, mais une fidélité invisible : un lien intérieur qui nous pousse à rester loyaux aux attentes familiales, même silencieuses.
Pourtant, rester coincé dans cette posture rassure à court terme… tout en freinant l’autonomie émotionnelle.
Grandir vraiment, c’est apprendre à séparer amour et approbation :
aimer ses parents sans avoir besoin de tout leur raconter ni de leur accord pour se sentir légitime. C'est s’autonomiser, choisir différemment ou dire non sans avoir peur de blesser ou trahir ses parents. C’est honorer l’enfant qu’on a été tout en laissant l’adulte prendre les commandes.