Kettydls.addicto

Kettydls.addicto Tabacologue - Addictologue Spécialisée dans le sevrage du tabac et du cannabis

14/10/2025

La psilocybine (dont le principe actif est la 4-PO-DMT) est une substance psychédélique classique de la famille des tryptamines, présente dans certaines espèces de champignons dits hallucinogènes.

Dans l’organisme, elle se transforme en psilocine, qui agit sur les récepteurs à la sérotonine (5-HT2A), modifiant la perception, l’humeur et la cognition.

Effets recherchés :
- Distorsion du temps et de l’espace, altération des sens (sons, couleurs, textures).
- Sentiment d’unité, de connexion profonde à soi, aux autres ou à la nature.
- Euphorie, introspection, expériences spirituelles.

⚠️ Mais les risques existent :
- Bad trip, anxiété intense, confusion, paranoïa.
- Crise de panique si le contexte est inadapté (set & setting défavorable).
- Flashbacks ou réactivation d’expériences plusieurs jours ou semaines plus t**d.
- Interactions à risque avec les antidépresseurs (ISRS, IMAO) ou autres substances psychotropes.

Quelques repères :
- La tolérance se développe vite (les effets diminuent si tu reprends dans les jours suivants).
- Pas de dépendance physique, mais une recherche psychique d’expériences mystiques peut s’installer.
- Le dosage dépend énormément du type de champignon, du poids et du terrain psychique de chacun.

Réduction des risques :
- Ne consomme jamais seul·e la première fois.
- Prévois un environnement calme, sécurisant, avec une personne sobre.
- Évite les mélanges (alcool, MD, L*D, dissociatifs, antidépresseurs).
- Hydrate-toi, repose-toi, et respecte les signaux de ton corps.

Le mieux pour ta santé reste de ne pas consommer, mais si tu le fais : fais-le en conscience, avec précaution et bienveillance pour toi-même.

Pourquoi le cr-ck rend accro si vite ?Le cr-ck, c’est de la coc4ine transformée pour être fumée. Mais cette petite diffé...
13/10/2025

Pourquoi le cr-ck rend accro si vite ?

Le cr-ck, c’est de la coc4ine transformée pour être fumée. Mais cette petite différence change tout. Quand tu fumes, la molécule arrive au cerveau en quelques secondes, provoquant une montée ultra-rapide et très intense. Et c’est justement cette vitesse qui rend le produit si piégeux.

🧠 Plus la montée est rapide, plus le cerveau associe le produit au plaisir. Il apprend très vite à relier “je fume → je me sens bien”. Résultat, il réclame encore et encore. C’est le mécanisme d’apprentissage de la dépendance : le cerveau cherche à revivre cette décharge de dopamine aussi vite que possible.

Mais cette euphorie fulgurante redescend tout aussi brutalement. Quelques minutes plus t**d, le vide, l’angoisse, le manque. Et c’est là que naît la spirale : « juste une autre taf », pour calmer le malaise. Ce n’est pas une question de volonté, c’est une réaction biologique. Le cerveau paniqué veut éviter la souffrance.

Avec le cr-ck, ce cycle est beaucoup plus court que pour la coc4ine sniffée, donc les prises s’enchaînent, parfois jusqu’à épuisement. Le produit prend alors toute la place : dans la tête, dans le temps, dans la vie.

⚠️ Le mythe du contrôle : beaucoup pensent pouvoir gérer, espacer, s’arrêter quand ils veulent. Mais le cr-ck modifie les circuits de la motivation, du plaisir et du stress. À ce stade, le choix n’est plus vraiment un choix, c’est une lutte chimique contre un cerveau en manque.

Bonne nouvelle : on peut s’en sortir !
Ça demande du soutien, un cadre, souvent une prise en charge médicale et psychologique, mais la récupération est possible. Le cerveau se rééquilibre avec le temps, surtout quand on remet du soin, de la stabilité et des routines dans sa vie.

Si tu veux en parler, tu peux te tourner vers un CSAPA, ton médecin traitant ou Drogues Info Service (0 800 23 13 13). Il y a des équipes formées pour t’écouter, sans jugement.

10/10/2025

Le L*D agit sur la sérotonine, l’un des neurotransmetteurs clés de ton humeur et de ta perception.
Quand tu le mélanges avec d’autres produits, tu perturbes plusieurs systèmes en même temps… et les effets deviennent imprévisibles.

Voici ce qu’il faut savoir 👇

💥 L*D + MD (le “candy flip”)
Effet euphorique, mais attention à la descente difficile : angoisses, confusion, perte de repères.

🌿 L*D + c4nn4bis
Peut relancer le trip ou le rendre plus visuel, mais aussi déclencher un bad trip ou une parano. Et parfois des flashbacks les jours suivants.

🍺 L*D + alK00l
L’alk00l atténue les effets du L*D, mais augmente la fatigue et la déshydratation.
En cas de bad trip, une petite dose d’alcool peut apaiser un peu, mais ce n’est pas une solution sûre.

💊 L*D + benzos (Xanax, Va**um, etc.)
Les benzos peuvent ralentir ou stopper un trip. C’est d’ailleurs ce qui est utilisé médicalement pour calmer un bad trip.
Mais attention : pas d’automédication répétée → risque de dépendance.

⚡ L*D + stimulants, lithium, tramadol
Ces combos sont dangereux.
→ Stimulation excessive, crises d’angoisse, convulsions possibles.
Le lithium notamment est à proscrire (risque de crise).

🌈 L*D + autres psychédéliques (champis, DMT, mescaline…)
Les effets s’additionnent et deviennent très intenses et imprévisibles. Même les usagers expérimentés évitent ce genre de mélanges

💫 Rappelle-toi :
Ce n’est pas “plus fort”, c’est juste plus risqué.
Ton cerveau n’a pas besoin de tout tester pour comprendre.

✅ Réduction des risques :
• Ne mélange pas à l’aveugle
• Teste tes prods (CheckLab, Techno+)
• Espace les prises et hydrate-toi
• Si ça devient trop intense, mets-toi au calme, lumière douce, respiration lente

Le mieux reste toujours de ne pas consommer,
mais si tu le fais, fais-le avec conscience et prudence. 🌙✨

03/10/2025

Quand le moral est en PLS, une des meilleures « méthodes miracles »… c’est de DANSER. Même si tu danses mal, même si tu sautes juste dans ton salon, peu importe.

Pourquoi ça marche ? Parce que quand tu mets ton corps en mouvement, tu actives ton système nerveux et tu envoies un message clair à ton cerveau : « je suis vivant·e, je bouge, je respire ».

👉 Résultat ? Ton corps libère de la dopamine (motivation, plaisir), de la sérotonine (humeur, confiance), et des endorphines (les petites morphines naturelles anti-stress).
Tout ça agit comme un vrai shoot de bonne humeur, sans descente derrière.

Pas besoin d’être Beyoncé ou de savoir enchaîner des chorés. Mets une musique qui t’allume, ferme la porte de ta chambre, et laisse ton corps s’exprimer.
Deux minutes suffisent pour sentir la différence.

✨ Ton moral n’est pas figé. Il a juste parfois besoin d’un petit coup de pouce… et ton corps est la meilleure des pharmacies internes.

« Les vieux : “Maintenant les jeunes ne pensent qu’à se droguer…” »👉 Mais voilà ce que disent les chiffres mal connus : ...
26/09/2025

« Les vieux : “Maintenant les jeunes ne pensent qu’à se droguer…” »
👉 Mais voilà ce que disent les chiffres mal connus : les générations précédentes aussi avaient leurs “substances de confort” — certaines moins visibles, d’autres légales.

Aujourd’hui, tu vois bien le contraste :
- L’étude ESPAD 2024 montre que l’expérimentation de cannabis chez les 16 ans en France est passée de ~31 % en 2015 à 8,4 % en 2024, soit un recul très fort. 
- Le rapport Drogues et addictions – chiffres clés 2025 (OFDT) estime que parmi les 11-75 ans, 21 millions de Français ont déjà expérimenté le cannabis, mais que les usages réguliers / quotidiens restent un segment beaucoup plus restreint. 

👉 Ce que ça dit :
- L’usage de substances ne date pas d’aujourd’hui, la nouveauté, c’est la visibilité, l’accès et les substances en vogue.
- On a tendance à survaloriser le présent et à oublier les usages antérieurs.
- Ce qu’on doit regarder, ce sont les risques, les contextes, la dépendance, pas juste le fait de consommer.

Tu ne deviens pas une génération “pire” parce qu’on parle plus ouvertement de ces sujets aujourd’hui.
Mais si tu vois autour de toi des clichés ou des jugements, partage ce post, fais circuler ces chiffres.

Beaucoup pensent que rechuter = pas de volonté.En réalité, ça n’a rien à voir.La rechute fait partie du processus de cha...
22/09/2025

Beaucoup pensent que rechuter = pas de volonté.
En réalité, ça n’a rien à voir.

La rechute fait partie du processus de changement pour beaucoup de personnes. Elle n’efface pas tes efforts, elle ne diminue pas ta valeur, et elle ne veut surtout pas dire que tu es « faible ».

Pourquoi ?
Parce que l’addiction n’est pas qu’une question de volonté. C’est une maladie du cerveau : ton système de récompense, tes habitudes, tes émotions… tout est impliqué. Vouloir arrêter est déjà une énorme force, mais ça demande aussi des outils, du soutien et du temps.

Et oui, rechuter fait mal. Culpabilité, honte, découragement… Ces émotions sont normales. Mais elles ne doivent pas t’écraser : ce qui compte, c’est comment tu rebondis.

Chaque rechute peut devenir un apprentissage : identifier ce qui t’a déclenché, comprendre dans quel contexte c’est arrivé, mettre en place des stratégies pour la prochaine fois. C’est comme ça que ton chemin se construit, pas à pas.

Alors rappelle-toi :
La rechute ne dit pas que tu n’as pas de volonté.
Elle dit que tu es en train d’apprendre et d’avancer.

Partage ce post si tu connais quelqu’un qui culpabilise après une rechute.
Et si tu te sens bloqué·e, n’hésite pas à demander de l’aide : CSAPA, médecin traitant, addictologue. Tu n’es pas seul·e.

Être témoin de l’addiction d’un ami, ça peut être bouleversant. On se sent impuissant·e, parfois perdu·e. Mais il existe...
20/09/2025

Être témoin de l’addiction d’un ami, ça peut être bouleversant. On se sent impuissant·e, parfois perdu·e. Mais il existe des manières d’aider, sans jugement, sans pression. 🌱

👉 Écouter sans juger : souvent, une oreille bienveillante vaut plus que mille conseils.
👉 Encourager à consulter des pros : les CSAPA et CJC sont gratuits, anonymes, et offrent un vrai soutien.
👉 Informer sur les risques : connaître la réalité de la K et les moyens de réduire les risques peut ouvrir les yeux.
👉 Soutenir sans brusquer : chaque petit pas compte. Respecter son rythme est essentiel.
👉 Penser aussi à toi : accompagner quelqu’un, c’est lourd. Tu as le droit de poser tes limites et de chercher du soutien aussi.

💡 Rappelle-toi : tu n’es pas seul·e, et ton ami·e non plus. Les ressources existent, et parfois un mot, une présence, une main tendue peuvent semer une graine d’espoir. 🌟

Tu n’as pas à porter ça tout·e seul·e.
Pour de l’aide : Drogues Info Service (0 800 23 13 13), CSAPA, médecin traitant.

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