21/03/2018
Quand les hommes ont inventé des langages codifiés avec des mots et une structure de phrase ils ont imaginé pouvoir échanger des pensées des points de vues, des sentiments, des sensations. Ils ont imaginé communiquer au sens de partager, d'échanger.
La société d'aujourd'hui est attachée à la parole, au discours comme un moyen de convaincre l'autre de son point de vue.
Neurobiologiquement, cet attachement est irréaliste. Même si l'homme pense majoritairement avec des mots il pense avec des images. Notre système nerveux d'ailleurs mémorise sous forme d'images, de sons, de goût, de sensations. En fait notre cerveau interprète en permanence les informations qui viennent de nos capteurs perceptifs. Autrement dit notre système nerveux est fondamentalement subjectif.
Comment faire avec des mots et une structure de phrase pour traduire cette subjectivité ?
Traduire c'est déjà déformer notre pensée. Notre message vers l'autre est imparfait par rapport à ce que nous voulons dire.
Celui qui nous écoute comprend il les mots et notre façon de les structurer comme ce que nous voulons dire ?
Qui sait ?
Notre éducation évite de nous entraîner à la reformulation de ce que nous dit l'autre. Ce qui rend encore plus difficile l'échange d'informations entre deux personnes.
L'émetteur est persuadé d'avoir clairement dit ce qu'il pense. Le récepteur est persuadé d'avoir compris.
Qu'en est il précisément sans reformulation ?
A l'époque des réseaux sociaux et des moyens de communication les plus rapides et les plus étendus qui soient, communique t'on mieux ?
Je vous laisse méditer.
Je peux vous enseigner la communication assertive. Vous apprendre à distinguer une information factuelle d'une information subjective. Je vous invite à vous exprimer à la forme affirmative.
Bien vous. Prenez soin de vous.