Guemy Christiane sophrologue

Guemy Christiane sophrologue Psychothérapeute en développement personnel et sophrologue passionnée de neurosciences et de natu

Psychothérapeute en développement personnel et sophrologue passionnée de neurosciences et de nature humaine

26/11/2025
26/11/2025
26/11/2025
25/11/2025

Mon nom, c’est Lillian. J’ai 76 ans.
Je vis seule dans un petit appartement au-dessus d’une laverie.
Mon fils m’appelle chaque vendredi. C’est notre règle.
S’il n’appelle pas, je sais qu’il y a un problème.

Mais l’hiver dernier, c’est moi qui n’ai pas répondu.

Ce n’était pas volontaire.
J’ai glissé dans la salle de bain.
Je me suis fait mal à la hanche.
Impossible de me relever.
Le téléphone était sur le comptoir de la cuisine.
À deux mètres.
Ça paraissait à deux kilomètres.

Je suis restée là toute la nuit.
Gelée.
Effrayée.
Trop fière pour crier.
Trop faible pour bouger.

Le lendemain matin, quelqu’un a frappé.

Ce n’était pas les secours.
Ni un voisin.

C’était le livreur de pizza.

Il s’appelait Mateo. Je ne l’avais jamais vu.
Jeune. Boucles sombres sous sa casquette. Grosse doudoune.
Une boîte de pizza à la main.

« J’ai appelé », j’ai dit derrière la porte. « Mais je ne peux pas… ouvrir. »

Il n’est pas parti.
Il n’a pas dit : « Quelqu’un finira par venir. »

Il a dit :
« Madame, ne bougez pas. J’appelle le 911. Et je reste ici. »

Il s’est assis devant ma porte pendant 45 minutes, en me parlant tout du long.

Il m’a raconté sa grand-mère, au Guatemala.
Comment elle avait élevé sept enfants avec un seul salaire.
Comment elle disait :
« Si tu vois quelqu’un souffrir, ne demande pas s’il a besoin d’aide. Reste juste là. »

Il a raconté des blagues.
Des mauvaises :
« Pourquoi le pepperoni est allé à l’école ?
Pour devenir un peu plus saucé. »

J’ai ri.
Pour la première fois depuis des jours.

Quand les ambulanciers sont arrivés, il leur a tendu la pizza.

« Pour plus t**d », il a dit. « Elle n’a rien mangé depuis hier. »

Ils m’ont emmenée à l’hôpital.
Hanche fracturée.
Opération.
Trois semaines de rééducation.

Quand je suis rentrée chez moi ?
Une note était scotchée à ma porte.

Pas du médecin.
Pas du propriétaire.

De Mateo.

« Bienvenue chez vous, Mme Lillian. Votre pizza habituelle est pour moi, chaque vendredi. Pas de discussion.
J’ai aussi donné votre numéro à mon patron. Si je ne peux pas livrer, quelqu’un d’autre viendra vérifier que tout va bien. On ne vous laisse plus tomber. »

J’ai pleuré.
Pas de tristesse.

Parce que pour la première fois depuis longtemps…
je ne me sentais plus invisible.

Maintenant, chaque vendredi, quelqu’un frappe.

Parfois c’est Mateo.
Parfois un autre livreur.
Toujours avec une pizza.
Toujours avec deux minutes pour parler.
Pour regarder autour.
Pour s’assurer que les lumières sont allumées.

Un jour, j’ai demandé :
« Pourquoi vous faites tout ça ? »

Mateo a souri :
« On ne livre pas juste de la nourriture. On livre de la tranquillité d’esprit.
Quelqu’un veille sur vous. Quelqu’un se soucie de vous.
Ça fait partie du travail, maintenant. »

D’autres livreurs ont commencé à faire pareil.
À Detroit, un livreur promène le chien d’un homme de 82 ans tous les dimanches après sa tournée.
À Bristol, une livreuse laisse de la soupe au lieu de tickets de caisse pour les clients de plus de 70 ans.

Pas de règles.
Pas de primes.
Juste des cœurs qui décident :
Ça compte.

Le mois dernier, le journal local en a parlé.
Ils ont appelé ça :
« Le changement silencieux. »

Mais on n’a pas besoin de gros titres.

On a juste besoin de savoir que, quand le monde devient lourd…

…quelqu’un peut surgir avec une boîte chaude, une blague un peu nulle, et une promesse murmurée comme une prière :

« Je reviens la semaine prochaine.
Vous n’êtes pas seule. »

Ce n’est pas qu’une livraison.

C’est l’amour en mouvement.

Et peut-être que…
la gentillesse grandit comme ça.
Pas avec de grands discours.
Mais avec de petits gestes, tranche par tranche,
par quelqu’un qui n’était pas obligé de rester…

…mais l’a fait.

25/11/2025

✨Message du jour :La peur de l’échec .

25/11/2025

Quand tu es animé par un grand cœur, ton premier réflexe c’est de plonger pour sauver. Tu vois l’autre se débattre dans ses vagues, tu ressens son désespoir, et tu crois qu’en t’épuisant, tu vas réussir à le ramener sur la rive. Mais au fond, tu sais que ce n’est pas toi qui tiens la clé. C’est sa volonté, son choix, son engagement à sortir la tête de l’eau. Tant que ça ne vient pas de l’intérieur, ton énergie, aussi noble soit-elle, se dissout comme du sel dans l’océan.

Il y a un piège subtil dans l’amour et la compassion : confondre soutien et sauvetage. Soutenir, c’est tendre la main. Sauver, c’est plonger sans bouée, sans réfléchir. Le premier construit, l’autre épuise. En essayant de porter quelqu’un qui ne veut pas marcher, tu te charges de son poids, de ses chaînes et de sa résistance. Et à force, tu t’écroules, toi aussi. On appelle ça de la loyauté, mais souvent, c’est une forme de sacrifice silencieux qui t’empêche de respirer.

On ne le voit pas toujours, mais ce besoin de sauver peut cacher notre propre peur : peur d’être inutile, peur d’être abandonné, peur de ne pas être « assez ». En croyant sauver l’autre, on tente parfois de se sauver soi-même. Et pourtant, à vouloir trop tenir, tu risques de couler avec ce que tu voulais protéger. La vérité est rude, mais libératrice : chacun a sa propre nage à apprendre. Tu peux tendre la main, mais pas battre des bras à sa place.

Respecter ton énergie, ce n’est pas être froid ou indifférent. C’est comprendre que la liberté de l’autre inclut le droit de se perdre ou de refuser ton aide. C’est accepter que ton amour n’est pas une bouée magique. Il peut inspirer, il peut soutenir, mais il ne remplace pas le choix personnel. Et c’est aussi accepter que ta vie mérite d’être vécue sans cette lourdeur permanente.

Le plus beau cadeau que tu puisses faire à quelqu’un qui se noie, ce n’est pas de couler avec lui, mais de lui montrer qu’il existe un rivage, qu’il y a un autre souffle possible. Parfois, ton retrait n’est pas un abandon, mais un électrochoc. C’est dans cet espace que l’autre peut choisir de se battre, ou non. Mais ce choix doit venir de lui, jamais de toi.

Et toi, quand tu décides de sortir de l’eau, de reprendre ton souffle et de retrouver la terre ferme, tu redeviens un exemple vivant de ce que veut dire « survivre et avancer ». Ton énergie se transforme, ton regard devient plus clair. Tu comprends enfin que tu n’as pas échoué : tu as juste cessé de te noyer pour que ton propre cœur continue à battre. C’est ça, la vraie responsabilité envers toi-même.

© Francis Machabée

PS : Si ce texte te parle, j’ai préparé une série d’exercices puissants pour t’aider à te libérer de ce besoin de sauver les autres et à retrouver ton centre émotionnel. Regarde dans les commentaires.

25/11/2025

Avec vous de coeur et en pensées en cette belle journée qui commence.

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