Marie-laure Nageleisen

Marie-laure Nageleisen Marie laure Nageleisen naturopathe nutritionniste, cabinet médicale paris 8e

Spécialisation en bilan de prévention nutrition santé naturopathie Analyse du microbiote et de la sphère digestive avec le test respiratoire du microbiote, TEST SIBO & intolérances alimentaires appareillage Quintron mesure de 6 gaz
Diplômée de l'European college of intégrative médecine et référante dans le privé des tests Quintron en France
bilans métaux lourds, bilan et plan micronutritionnel. Traitements par la lumière (photobiomodulation Led Miltaderm) anti-âge, anti-rides, post et pré-lifting, peeling, etc., problème de peau psoriasis, cheveux, douleurs, fatigue, inflammation, perméabilité intestinale, SIBO, SII.Prévention et optimisation de la santé par les médecines naturelles et complémentaires.Consultations spécialisées de nutrition, micronutrition, naturopathie intégrative, nutrition santé, micronutrition anti-âge, hormono-nutrition. Vous pouvez me contacter à l'adresse mail suivante : contact@nutritionsanteintegrative.com

Questionnaire sur vos symptômes digestifs
27/10/2025

Questionnaire sur vos symptômes digestifs

Super article sur les fameux ´faux sucres,surtout faux amis‘ Les danger de l’aspartame Tous les produits contenant de l’...
27/10/2025

Super article sur les fameux ´faux sucres,surtout faux amis‘
Les danger de l’aspartame

Tous les produits contenant de l’aspartame et autres succédanés du sucre comme les boissons « diététiques »médicaments, compléments, vitamines..chewing-gum , sodas,🥤 produits amaigrissants » etc…..

Tous les édulcorants artificiels perturbent votre santé intestinale mais pas seulement ! Ces composants omniprésent pourrait favoriser le terrain idéal pour le cancer..

La consommation d’aspartame active des gènes favorisant le cancer, même en l’absence de tumeur visible, augmentant le risque de glioblastome au niveau moléculaire.
Cet édulcorant artificiel perturbe l’axe intestin-cerveau en réduisant les bactéries bénéfiques telles que les Rikenellaceae, qui produisent normalement des composés limitant la progression tumorale.

La méthylation de l’ARN, un processus puissant de régulation génétique, est modifiée par l’exposition à l’aspartame, augmentant l’expression de gènes associés à des formes plus agressives de cancer cérébral.

Les édulcorants artificiels comme l’aspartame et le néotame endommagent la flore intestinale, perturbent les barrières intestinales et augmentent le risque de maladies métaboliques et inflammatoires.

Supprimer l’aspartame et soutenir la santé intestinale grâce à des glucides sains, des aliments fermentés et du collagène aidera à rétablir l’équilibre immunitaire et à réduire les conditions favorisant le cancer.

L’aspartame, édulcorant artificiel utilisé dans tout, des sodas light aux vitamines à croquer, ne se contente pas de sucrer vos aliments : il modifie votre profil génétique et augmente votre risque de glioblastome, l’une des formes les plus mortelles de cancer cérébral, selon une nouvelle étude.

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que ces modifications génétiques sont liées à des perturbations de la flore intestinale. Si vous pensez encore que l’aspartame est « inoffensif », ces nouvelles découvertes vous montreront à quel point cet additif largement utilisé peut être dangereux.

L’aspartame active des gènes liés au cancer du cerveau, révèle l’étude
Une récente étude animale publiée dans Scientific Reports a examiné les effets de l’aspartame sur l’expression des gènes et la flore intestinale chez des souris atteintes de glioblastome. Les chercheurs ont évalué si l’aspartame pouvait influencer la progression tumorale au niveau moléculaire, même en l’absence de croissance tumorale visible.

• Les souris utilisées dans l’étude avaient des gliomes induits par la transplantation de cellules cancéreuses : Ces sujets ont ensuite été répartis en deux groupes. L’un des groupes a reçu de l’aspartame dans son eau de boisson, tandis que le groupe témoin a reçu de l’eau simple.

• L’une des découvertes les plus marquantes fut l’activation de gènes liés au cancer : Les chercheurs ont observé des changements internes spectaculaires, notamment au niveau génétique et microbien, dans le groupe exposé à l’aspartame. Plus précisément, ils ont constaté une activation significative de trois gènes clés : myelocytomatosis (MYC), cyclin-dependent kinase inhibitor 1A (CDKN1A), et transforming growth factor-β(TGFB1).

• Ces trois gènes sont des contributeurs bien connus à la progression du cancer : MYC est un oncogène, ce qui signifie qu’il joue un rôle direct dans la croissance cellulaire incontrôlée, tandis que TGFB1 est souvent associé à un mauvais pronostic dans le glioblastome en raison de sa capacité à supprimer la fonction immunitaire et à favoriser la survie des cellules tumorales. CDKN1A participe normalement au contrôle du cycle cellulaire, mais lorsqu’il est dysrégulé, il favorise l’agressivité tumorale.

• La partie la plus inquiétante ? Ces changements se sont produits sans aucune augmentation mesurable de la taille de la tumeur. Cela signifie que même si votre tumeur ne grossit pas, elle peut évoluer génétiquement vers quelque chose de beaucoup plus dangereux.

L’aspartame modifie votre microbiote intestinal en affectant l’axe intestin-cerveau
L’aspartame a été découvert accidentellement en 1965 et utilisé dans les produits de consommation depuis les années 1980. Étant un édulcorant faible en calories, 200 fois plus sucré que le sucre classique, il est rapidement devenu populaire auprès des personnes souhaitant réduire leur apport calorique. Il est aujourd’hui utilisé dans plus de 6 000 produits à travers le monde, incluant sodas light, chewing-gums et bonbons sans sucre, ainsi que des condiments comme le ketchup et les vinaigrettes.

Cependant, l’aspartame n’est pas aussi sûr qu’il y paraîil est en réalité associé à une longue liste de problèmes de santé, tels que l’obésité, les maux de tête et la dépression. En 2023, l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation Mondiale de la Santé a classé l’aspartame comme possiblement cancérigène pour l’homme , et cette étude animale fournit désormais des preuves renforçant cette classification.

• Les modifications de l’activité génétique ont été attribuées à un puissant processus biologique appelé méthylation de l’ARN : ces changements se sont produits spécifiquement au niveau de la voie N6-méthyladénosine (m6A). La méthylation de l’ARN est une modification chimique de l’ARN messager (ARNm), la molécule que votre corps utilise pour traduire l’ADN en protéines.

Cette modification agit comme un variateuelle ajuste la manière dont un gène s’exprime. Lorsque l’exposition à l’aspartame a augmenté ce processus, le variateur s’est entièrement mis sur les gènes favorisant le cancer.

• L’aspartame augmente le risque de glioblastome en affectant l’axe intestin-cerveau : Il s’agit de la voie bidirectionnelle par laquelle l’intestin et le cerveau communiquent entre eux. Les bactéries intestinales synthétisent des acides gras à chaîne courte (AGCC) comme le butyrate et métabolisent des composants alimentaires comme le tryptophane en molécules régulant le microenvironnement tumoral.

Lorsque ces métabolites atteignent les sites tumoraux, ils améliorent la surveillance immunitaire et modifient les processus métaboliques cellulaires pour inhiber la croissance tumorale.

• Inversement, les tumeurs influencent également la composition microbienne de l’intestin : Certaines bactéries colonisant les tissus tumoraux contribuent à la carcinogenèse par plusieurs mécanismes : elles provoquent des dommages à l’ADN, suppriment la capacité du système immunitaire à reconnaître les antigènes tumoraux et perturbent des voies métaboliques vitales. Cela crée des conditions favorables à la survie et à la prolifération tumorales.

Pour simplifier, certaines bactéries intestinales produisent des substances aidant à combattre le cancer, tandis que d’autres favorisent la croissance et la propagation des tumeurs ; l’aspartame modifie votre intestin pour accroître la prolifération de bactéries favorisant la dissémination tumorale.

• Les souris nourries à l’aspartame ont montré une diminution significative des bactéries de la famille des Rikenellaceae : Ces microbes participent à la production d’AGCC qui, comme mentionné, contribuent à limiter la formation du cancer. Selon les auteurs de l'étude :

« La composition et l’abondance du microbiote intestinal, en particulier de la famille des Rikenellaceae, sont étroitement liées aux niveaux d’acides gras volatils, tels que l’acide acétique, l’acide propionique et l’acide butyrique ».
De nombreuses observations ont fourni des preuves solides d’une corrélation étroite entre l’abondance des Rikenellaceae dans l’intestin et une large gamme de troubles métaboliques, y compris la maladie de Parkinson et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD).
Notre étude a conclu que, bien que le régime contenant de l’aspartame n’ait pas significativement influencé la croissance tumorale, il a néanmoins entraîné des modifications de la composition du microbiote intestinal, notamment une diminution de l’abondance relative de la famille des Rikenellaceae. Nous avons émis l’hypothèse que le microbiote intestinal pourrait influencer la progression du glioblastome multiforme via l’axe intestin-cerveau ».
Des études antérieures ont associé les édulcorants artificiels à un risque élevé de cancer
Il ne fait aucun doute pour moi que les édulcorants artificiels tels que l’aspartame figurent parmi les ingrédients les plus néfastes jamais introduits dans notre alimentation. En apparence, remplacer le sucre par de l’aspartame semble bénéfique pour la santé, mais en réalité, il s’agit de l’une des pires décisions que l’on puisse prendre, avec des conséquences néfastes et durables.

Cette étude vient s’ajouter à la liste croissante de recherches liant les édulcorants artificiels au cancer et à la croissance tumorale. Parmi les plus notables, on trouve :

• Une étude sur la durée de vie des rats publiée en 2006 dans Environmental Health Perspectives : Les chercheurs notent que l’aspartame « est un agent cancérogène multipotentiel, même à une dose quotidienne… bien inférieure à l’apport quotidien acceptable actuel ».

• Une étude de 2010 publiée dans l’American Journal of Industrial Medicine : La recherche confirme que cet édulcorant artificiel est « un agent cancérogène sur plusieurs sites chez les rongeurs, et que cet effet est observé chez deux espèces, les rats (mâles et femelles) et les souris (mâles) ».

• Un article de 2012 publié dans l’American Journal of Clinical Nutrition : Menée par des chercheurs de l’Université Harvard, l’étude a trouvé un lien positif entre la consommation d’aspartame et le lymphome non hodgkinien et le myélome multiple (chez les hommes), ainsi que la leucémie (chez les hommes et les femmes).

• Une étude de 2022 publiée dans PLOS Medicine : L’étude a identifié un lien entre l’aspartame et l’acesulfame-K, un autre édulcorant artificiel, et un risque accru de cancers du sein et de cancers liés à l’obésité.

En 2024, l’organisation à but non lucratif U.S. Right to Know a publié une r***e mettant en évidence plusieurs études indépendantes liant l’aspartame non seulement à un risque accru de cancer, mais également à de multiples problèmes de santé. La r***e indique :

« Des dizaines d'études ont lié l'édulcorant artificiel populaire, l'aspartame, à des problèmes de santé graves, tels que le cancer, les maladies cardiovasculaires, la maladie d'Alzheimer, les crises, les AVC et la démence, ainsi qu'à des effets négatifs tels que la dysbiose intestinale, les troubles de l'humeur, les maux de tête et les migraines.
« Les preuves relient également l’aspartame à la prise de poids, à l’augmentation de l’appétit et aux maladies liées à l’obésité… Ces données soulèvent des questions quant à la légalité de commercialiser des produits contenant de l’aspartame comme boissons « diététiques » ou produits amaigrissants ».
Les édulcorants artificiels perturbent votre santé intestinale de multiples façons
Votre microbiome intestinal est composé de trillions de bactéries bénéfiques et nocives influençant divers facteurs, tels que la régulation de la digestion, du métabolisme et de la fonction immunitaire. Cependant, lorsque vous consommez des édulcorants artificiels, notamment au quotidien, votre microbiome intestinal se modifie. Des études ont révélé que la consommation d’édulcorants artificiels perturbe l’équilibre délicat de l’intestin, entraînant une cascade de problèmes de santé.

• L’aspartame bloque une enzyme intestinale associée à la gestion du poids : Un produit de dégradation de l’aspartame, appelé phénylalanine, a été trouvé capable d’inhiber l’activité d’une enzyme intestinale nommée phosphatase alcaline (IAP). Des études animales antérieures ont associé l’IAP à la prévention du syndrome métabolique ainsi qu’à la réduction de ses symptômes chez les personnes atteintes.

• Le néotame cause de graves dommages aux intestins et à la santé globale du microbiote : Édulcorant artificiel relativement récent et chimiquement proche de l’aspartame, le néotame a non seulement endommagé les bactéries couramment présentes dans l’intestin, mais a également entraîné la mort des cellules intestinales, selon une étude. Cet édulcorant a également perturbé la barrière intestinale, entraînant une perméabilité accrue et une diminution de la claudine-3, une protéine essentielle à l’adhésion cellulaire. Selon les auteurs de l'étude :

« L’étude est la première à montrer que le néotame peut rendre des bactéries intestinales auparavant saines malades et envahir la paroi intestinale, pouvant conduire à des problèmes de santé tels que le syndrome de l’intestin irritable et la sepsie, et provoquer également une rupture de la barrière épithéliale, qui fait partie de la paroi intestinale ».
• La consommation de sucralose induit une dysbiose intestinale et modifie les niveaux de glucose et d’insuline : Une étude publiée dans Microorganisms a montré qu’ingérer cet édulcorant en quantités « bien inférieures à l’ADI [apport quotidien acceptable] recommandé », pendant seulement 10 semaines, était suffisant pour provoquer une dysbiose et altérer les niveaux de glucose et d’insuline chez de jeunes adultes en bonne santé. Cet édulcorant affecte les bactéries du phylum des Firmicutes, impliquées dans le métabolisme du glucose et de l’insuline.

Si vous tenez véritablement à votre santé globale, prendre soin de votre microbiote intestinal est essentiel, et l’un des changements les plus importants que vous puissiez effectuer est d’éviter les édulcorants artificiels.

Éliminez l’aspartame (et les autres édulcorants artificiels) de votre vie
La recherche est claire : l’aspartame n’est pas inoffensif. Il perturbe votre microbiome intestinal, active des gènes liés à l’agressivité tumorale et détourne votre machinerie énergétique cellulaire. Si vous souhaitez protéger votre corps contre les maladies chroniques et éviter un diagnostic de glioblastome, je recommande de suivre ces stratégies :

1. Supprimez l’aspartame et tous les édulcorants artificiels de votre consommation quotidienne : Si vous buvez encore des sodas light ou utilisez des produits sans sucre comme les eaux aromatisées, les chewing-gums ou les vitamines à croquer, il est temps d’arrêter. Ce sont des sources courantes d’aspartame. Idéalement, éliminez tous les aliments ultra-transformés de votre alimentation, car beaucoup constituent des sources cachées d’édulcorants artificiels.

Je conseille également de lire attentivement les étiquettes. L’aspartame et d’autres édulcorants se cachent souvent sous différents noms, donc vérifiez scrupuleusement l’étiquette des produits que vous achetez.

2. Passez aux édulcorants naturels : Le miel de Manuka brut, le sirop d’érable et le sucre de coco, consommés avec modération, font partie des meilleurs choix. Si vous essayez d’abandonner complètement les édulcorants, les fruits frais constituent un excellent moyen de satisfaire vos envies tout en maintenant votre glycémie équilibrée.

3. Restaurez immédiatement votre microbiome intestinal : Concentrez-vous sur les aliments qui aident votre corps à reconstruire un équilibre microbien sain. Commencez par les fruits entiers, les légumes bien cuits et les féculents cuits bien tolérés.

Les aliments fermentés comme la choucroute, le kéfir et le kimchi fournissent des probiotiques naturels qui contribuent à rééquilibrer votre microbiome. Le bouillon d’os riche en collagène soutient la paroi intestinale, et les fibres alimentaires provenant de fruits bien tolérés nourrissent les bactéries bénéfiques (mais assurez-vous que votre intestin est en bon état afin que les fibres alimentent vos bonnes bactéries plutôt que les mauvaises).

4. Ne lésinez pas sur les glucides ciblés : La plupart des adultes ont besoin d’environ 200 à 250 grammes de glucides par jour pour assurer un bon fonctionnement des mitochondries. Cela inclut le cerveau. Restreindre les glucides prive votre corps d’énergie et entraîne un stress réductif, ce qui ne fait qu’aggraver le chaos cellulaire associé au glioblastome. Je recommande de réintroduire lentement des glucides sûrs en fonction de la tolérance de votre intestin.

5. Éliminez les autres déclencheurs courants de dommages cellulaires : Si vous souhaitez réellement interrompre la cause profonde de la progression du glioblastome, supprimez les autres principaux facteurs qui compromettent la santé mitochondriale et celle du microbiome. Cela inclut les huiles de graines, l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM), les xénoestrogènes provenant des plastiques et les aliments transformés.

26/10/2025

Comment faire son Test digestif dans les bonnes conditions.

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Le gluten n'existe pas dans la Nature ! Un peu de savoir et de savoir-faire l’ennemi public N.1Le gluten n’existe pas en...
10/08/2025

Le gluten n'existe pas dans la Nature !

Un peu de savoir et de savoir-faire

l’ennemi public N.1

Le gluten n’existe pas en tant que tel, il n’est pas une molécule naturelle : Il est en réalité la résultante d’un mélange complexe de protéines (principalement les prolamines du blé et les glutélines, comme la gliadine et la gluténine) présentes dans certaines céréales (blé, orge, seigle, etc.).

Il ne « préexiste » donc pas naturellement dans la céréale.
Certes, les protéines du gluten existent bien dans le grain, mais le gluten en tant que tel, c’est-à-dire le réseau élastique qui donne au pain sa texture, se forme quant à lui uniquement lors du pétrissage de la farine avec de l’eau et une énergie mécanique.
Sans cette étape mécanique (mélange + eau), le « gluten » n’existerait pas en tant que substance identifiable.
Le terme est donc un raccourci englobant.
Quand on parle de « gluten » dans l’alimentation, on fait référence à un phénomène physique : la formation d’un réseau protéique.
Le gluten, littéralement, aGLUtined proTEiNs, n’est donc pas une molécule précise qu’on pourrait isoler dans la nature.

Quel est le sens exact du mot « exister » ?
Exister signifie « avoir une réalité objective, être présent dans la nature sous une forme identifiable ». Voyez donc bien que stricto sensu la phrase « le gluten n’existe pas » a bien du sens !
Oui, le gluten n'existe pas à l'état natif dans la céréale. Il est le résultat d’une transformation, d’un assemblage moléculaire par liaisons (lien entre atomes de soufre = pont disulfure)obtenu par pétrissage, qui crée une nouvelle propriété émergente (élasticité, viscosité) à partir de protéines préexistantes liaisonnées.
Dans le grain, il n’y a pas de gluten, mais des protéines qui deviendront gluten si on les extrait et qu’on les mélange à l’eau avec une action mécanique. Sur le plan moléculaire, le gluten n'est donc pas une entité réelle avant cette transformation.
Faisons une analogie culinaire.
C’est un peu comme dire que la mayonnaise n’existe pas avant d’émulsionner l’huile, le jaune d’œuf et la moutarde. Les ingrédients existent, mais la mayonnaise n’existe en tant que telle qu’après mélange.
De même, le gluten n’est pas un ingrédient, c’est une PROPRIÉTÉ qui émerge lors de la préparation.
La magie de la fermentation
Rajoutons qu’une fermentation sur levain naturel va, grâce à nos amies les bactéries lactiques, dégrader et rendre totalement digeste cette combinaison moléculaire que l’on nomme gluten. Si des soucis de digestibilité perdurent c’est que ce gluten n’a pu être neutralisé soit parce qu’il y en avait trop pour trop peu de ferment et/ou une durée de fermentation trop courte, que le poids moléculaire des protéines qui le composent est trop important, que les fermentations (avec présence de bactéries lactiques) ne furent pas assez longues, répétons le, que la ténacité de ce gluten est trop importante, ou bien encore combinaison de tous ces facteurs.
Avec de bons blés, de bons levains, de bon boulanger(e)s il n’y a aucun soucis.
Rajoutons encore que ce genre végétal nommé Blé incarne immensément de choses qui nous relient à tout ce qui fait de nous une Humanité qui avance et progresse.
Laisser tomber le blé c’est laisser tomber toutes nos racines avec toutes les conséquences délétères qui en découlent.

Le gluten n’est pas non plus une toxine !
La maladie cœliaque est une maladie auto-immune et non une simple toxicité qui serait liée liée à une protéine du blé.
Elle survient chez des personnes génétiquement prédisposées dont le système immunitaire réagit de façon anormale au gluten, plus précisément à une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle.
Cette réaction immunitaire dirigée contre des éléments de l’intestin grêle entraîne des lésions (notamment une destruction des villosités intestinales) qui sont essentielles à l’absorption des nutriments.
En clair, ce n’est pas la protéine constitutive du réseau de gluten elle-même qui est “toxique” dans un sens chimique ou direct, mais plutôt la réponse inadaptée et excessive du système immunitaire de la personne concernée.
Cette réaction auto-immune implique une activation des lymphocytes T et B, qui produisent des auto-anticorps ciblant une enzyme intestinale appelée transglutaminase tissulaire (tTG). Ce phénomène prouve que la maladie est bien liée à un défaut métabolique ou immunitaire propre à la personne malade, et non à une propriété intrinsèque qui serait toxique de ces protéines.
De plus, tous les individus exposés au gluten ne développent pas la maladie, même s’ils portent des facteurs génétiques de risque (comme les allèles HLA-DQ2/DQ8). Ce qui suggère que la maladie dépend d’une combinaison de susceptibilité génétique, de facteurs immunitaires personnels et d’autres éléments comme la perméabilité intestinale ou la composition du microbiote.
Ainsi, la maladie cœliaque est un exemple clair d’une maladie où un élément étranger (éléments constituant le réseau de gluten) déclenche une réponse auto-immune chez une personne qui présente un dysfonctionnement immunitaire spécifique.
Les protéines présentes dans le réseau de gluten jouent le rôle de facteur déclencheur, mais ne sont pas, en elles-mêmes une substance toxique universelle.Les dommages et symptômes résultent de la réaction auto-immune et non d’une toxicité directe des protéines du blé.
Il faut donc bien comprendre que la maladie cœliaque est un défaut du système immunitaire du patient face au gluten, avec une activation auto-immune nocive, et non une toxicité inhérente du gluten. Cela explique pourquoi le traitement consiste à éliminer le gluten de l’alimentation — ce qui stoppe l’auto-attaque, mais ne signifie pas que le gluten est une toxine en soi !
Il s’agit bien là d’une preuve de plus de nos dérives anthropocentriques. Quand nous avons un défaut métabolique nous cherchons en priorité à désigner comme coupable une partie tierce.
J’irai même jusqu’à dire que jeter l’opprobre comme cela sur cette protéine du blé est tout à fait troublant. En effet il nous faut tout de même concevoir qu’une protéine n’est autre qu’un séquençage d’acides aminés, éléments constituant les véritables socles de la Vie…
Que l’on doivent toutes nos attentions et respect aux personnes atteintes de cette maladie cœliaque est une évidence mais il y a un pas que de ce défaut métabolique devienne la désignation des protéines du gluten comme éléments toxiques.
Qu’il y ait d’autres pathologies, sensibilités, hyper-sensibilités pour nombre de nos contemporains lors de l’ingestion de Pain est aussi une certitude mais il ne faut pas manquer de discernement. En premier lieu le retour de la fermentation longue sur levain naturel (présence de bactéries lactiques comme agent fermentaire) est une très bonne chose. Cela change la donne totalement. Le retour cers des blés aux ténacités et aux forces boulangères plus digestes, comme cela est le cas en ce moment, est aussi une très bonne chose.
Ne nous laissons pas embarquer dans des tourbillons aux consonances terribles. Ayons conscience de la métaphore induite par le fait que jeter le pain aux oubliettes signifie quelque chose d’extrêmement grave.
Par contre augmenter nos niveaux de connaissances et donc nos niveaux d’exigence ça oui, c’est une excellente chose.
Soyez certain(e)s que toutes les boulangères et tous les boulangers ne demandent que ça !

Les maîtres du moulin
, le plus savant et savoureux des maîtres boulanger

́ancien ́

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Paris
75008

Site Web

http://www.bactanalyse.com/, http://www.marielaurenageleisen.com/

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