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Certifié ECIM (European College of Integrative Medicine - formation du docteur Donatini), test des gaz respiratoires, correction du microbiote.

Microbiote et biofilm immortel :Je vous prépare une petite vidéo pour vous expliquer certaines choses très importantes. ...
12/11/2025

Microbiote et biofilm immortel :

Je vous prépare une petite vidéo pour vous expliquer certaines choses très importantes.

Le microbiote s'organise en biofilm qui devient résistant et que la science qualifie d'immortel, même une cure d'antibiotiques n'en viendra pas à bout; il faudra de toute façon faire avec lui jusqu'à bout !

Mieux vaut la jouer fine avec un biofilm immortel au fort pouvoir pathogène !

Alors comment faire pour traiter un biofilm immortel lorsqu'il est devenu pathogène ?

Eh bien, faire preuve d'intelligence, ne pas essayer de le détruire en utilisant la violence puisque c'est inefficace, mais prendre le temps de la seule action pérenne probante : éviter qu'il ne s'exprime via l'alimentation, ce qui est déjà bien mais insuffisant, le réduire via certaines molécules chimiques naturelles puissantes (et là, mieux vaut savoir ce que l'on fait pour ne pas attaquer le biofilm et détruire les muqueuses et les tissus hôtes en même temps, oups !), et enfin implanter une flore concurrente (ce que ne font absolument pas les probiotiques !).

J'ai souvent parlé de feuilles vertes pour enrichir une flore pauvre (biofilm résistant), sans vraiment vous expliquer le processus physiologique.
Vous découvrirez dans cette vidéo que les feuilles vertes riches en bactéries de type Methylobacter et Lysobacter peuvent s'opposer à des biofilm résistants, immortel, jusqu'à les réduire au silence.

La cancérologie publie de plus en plus sur ce sujet passionnant, et la science travaille sur des traitements bactériens antitumoraux.

Ces bactéries, vous les trouvez gratuitement dans n'importe quel jardin.
L'alimentation est la meilleure prévention.

Le microbiote est une guerre des mondes, organiser cette guerre en apportant les bonnes armées est la clef de la santé.

Bonnes orties !

Les sels biliaires ! (Partie 2)Vous allez découvrir à quel point ils sont importants pour nos fonctions métaboliques.Bon...
30/10/2025

Les sels biliaires ! (Partie 2)

Vous allez découvrir à quel point ils sont importants pour nos fonctions métaboliques.

Bonne écoute !

N'oubliez pas de liker le podcast sur la chaîne, de vous y abonner si cela n'est pas déjà fait, et de le partager avec ceux qui pourraient être intéressés.

Les sels biliaires sont bien plus importants qu'être une aide à la digestion des graisses, ce sont des régulateurs de très nombreuses fonctions métaboliques ...

Les sels biliaires ! (Partie 1)Bonne écoute !N'oubliez pas de liker le podcast sur la chaîne, de vous y abonner si cela ...
25/10/2025

Les sels biliaires ! (Partie 1)

Bonne écoute !

N'oubliez pas de liker le podcast sur la chaîne, de vous y abonner si cela n'est pas déjà fait, et de le partager avec ceux qui pourraient être intéressés.

A venir : Les sels biliaires (partie 2)

Les sels biliaires sont bien plus importants qu'être une aide à la digestion des graisses, ce sont des régulateurs de très nombreuses fonctions métaboliques ...

Vitamine D et immunité. Automne, hiver, infections virales diverses, mieux vaut avoir une bonne immunité, et pour cela u...
14/10/2025

Vitamine D et immunité.

Automne, hiver, infections virales diverses, mieux vaut avoir une bonne immunité, et pour cela un bon niveau de vitamine D, c'est non négociable !

Chaque type de globules blancs, de l'immunité innée et de l'immunité adaptative, possède des récepteurs de la vitamine D (VDR) qui doivent être stimulés pour être efficace.

Neutrophiles, éosinophiles, lymphocytes, etc., doivent recevoir de la vitamine D pour s'exprimer, c'est génétique.

Pas de vitamine D, pas d'immunité, pas de stimulation du fonctionnement génétique.

Le problème est que la population a globalement un taux bas en vitamine D en raison d'une alimentation pauvre en cette vitamine, et de son métabolisme souvent laborieux.

Il ne suffit pas de s'exposer au soleil pour avoir un taux de vitamine D optimal.

Je vois de nombreux "experts" affirmer que tant de minutes d'exposition solaire produit tant d'unité de vitamine D.

C'est juste théorique et très souvent faux en pratique.

Je vois des personnes qui profite largement d'une très bonne exposition solaire, grâce à une localisation géographique avantageuse, avoir des taux de vitamine D dans les chaussettes et une immunité défaillante, notamment anti-virale.

Plus la peau est blanche, plus elle synthétise de la vitamine D, plus la mélanine augmente, plus la synthèse diminue, et plus l'exposition doit être longue pour une production satisfaisante.

Les peaux noires synthétisent peu de vitamine D.
(Ce qui sous-entend qu'elles produisent peu de vitamines D sous des latitudes européennes par exemple).

Ensuite, que la vitamine D soit d'origine cutanée ou alimentaire, encore faut-il que son métabolisme soit efficient, et cela passe par le foie, ses enzymes et les VDR.

Pour que tout cela fonctionne, il faut des sels biliaires de qualité, car ce sont eux qui activent les VDR (et autres récepteurs), ce qui est très peu connu.

Les sels biliaires jouent un rôle majeur dans le métabolisme de la vitamine D !

Et, la qualité des sels biliaires dépend très largement de la flore buccale, comme je l'ai souvent expliqué !

Donc, mauvaise flore buccale, mauvais sels biliaires, mauvais métabolisme de la vitamine D.

Pour avoir une bonne vitamine D, il faut donc une source cutanée ou/et alimentaire, un bon fonctionnement hépatique et biliaire, ainsi qu'une flore buccale adéquate.

La médecine se contente d'un taux sérique de 30 à 45 ng/ml, la science nous dit que 60 ng est le minimum "syndical" et que 80 ng est parfait (surtout pour une défense antivirale - Je vois beaucoup de réactivations virales post-Covid, EBV, CMV, ...). .

La complémentation s'avère être très souvent incontournable, pour cela il est utile de connaître le taux sérique afin de l'ajuster au mieux pour atteindre le taux de 80 ng.
(On sait où l'on veut aller, mais encore faut-il savoir d'où l'on part pour tracer un parcours efficace).

Vérifier que le complément soit exempt de toute huile végétale polyinsaturée (colza, tournesol).

Bon beurre !

Hypertension, deux causes majeures : l'insulinorésistance et une carence en oxyde nitrique !Insulinorésistance  et hyper...
02/10/2025

Hypertension, deux causes majeures : l'insulinorésistance et une carence en oxyde nitrique !

Insulinorésistance et hypertension:

Le problème ne provient donc pas d'une trop forte consommation de sel directement, mais de sa rétention en raison d'une insulinorésisitance qui oblige les reins à réabsorber le sel excédentaire au lieu de l'éliminer, rompant ainsi tout processus de régulation.

L'insulinorésistance est essentiellement due à une trop forte concentration plasmatique en palmitate (graisse saturée) résultant d'une grande consommation de sucres divers (farines et autres amidons, glucose et fructose).
Lorsque les cellules reçoivent trop de palmitate, leur fonctionnement se dérègle et la concentration en céramides (graisse cellulaire produite à partir du palmitate) augmente jusqu'à induire une inflammation cellulaire et une insulinorésistance.

Ce processus est bien plus pourvoyeur d'insulinorésisitance que l'hyperinsulinémie induite par la consommation excessive de sucre.

Notons que le palmitate alimentaire (graisse animale et végétale) n'augmente pas le palmitate plasmatique, seule la conversion des sucres en palmitate peut avoir cet effet nocif.

Et, notons que les céramides produites en masse dans le tube digestif par la fermentation des sucres alimentaires lors d'une dysbiose, accélère grandement le processus d'insulinoréisitance décrit plus haut.

Carence en oxyde nitrique et hypetension :

Une forte consommation de fructose (smoothies, jus de fruits, salades de fruits, glaces, sodas, ...) induit une forte production d'acide urique, faisant grimper son taux à un niveau délétère, et qui a pour conséquence de réduire le taux d'oxyde nitrique, un gaz responsable (entre autres) de la souplesse des artères.

Notons qu'une dysbiose buccale réduit grandement la production d'oxyde nitrique, et prive l'organisme de ce précieux allié contre de nombreuses infections bactériennes et virales, en plus de nous protéger de l'hypertension.

Une étude d'octobre 2020 a démontré l'effet dramatique des bains de bouches antiseptiques (chlorhexidine) et leur causalité dans le processus d'hypertension en raison de la destruction de la bonne flore buccale productrice d'oxyde nitrique.

Bref, le sel n'est pas le coupable de l'hypertension, mais les sucres et la dysbiose corrélée à la consommation de sucres !

Bon beurre (salé) !

Indice glycémique, charge glycémique, deux leurres nutritionnels qu’il faut vite oublier ! (Partie 2)Lorsqu’un individu ...
09/09/2025

Indice glycémique, charge glycémique, deux leurres nutritionnels qu’il faut vite oublier ! (Partie 2)

Lorsqu’un individu doté d’un métabolisme sain, avec un grêle en bon état et qui absorbe facilement les sucres, ingère du fructose, un sucre simple, celui-ci quitte rapidement l’estomac grâce à une vidange efficace commandée par un nerf vague puissant, et se trouve déversé dans le duodénum, la première partie du grêle.

Aussitôt arrivé dans le grêle, la muqueuse absorbe le sucre à une vitesse telle, que les bactéries présentes dans le duodénum n’ont pas la possibilité de s’en repaître.
Le fructose leur passe sous le nez : « Zut, raté, ça va trop vite pour nous ! ».
Les bactéries sont pourtant rapides, mais une muqueuse saine l’est encore plus.

Qu'une personne qui a dépassé chroniquement la capacité d’absorption des sucres du grêle depuis de longues années ingère la même dose de fructose, le résultat sera tout autre.

Une personne au métabolisme perturbé par un microbiote déréglé, c’est-à-dire souffrant d’une dysbiose, d’une pullulation bactérienne insidieusement installée par des décennies d'une grande consommation de sucres divers (farines, céréales, légumineuses, fructose, et fibres en quantité), est une personne devenue "malabsorbante".

Le biofilm de la dysbiose aura avec le temps induit une inexorable malabsorption des sucres du grêle, par son épaisseur ou par l’abrasion de la muqueuse qu’il a induit.
Le fructose ne sera alors pas absorbé, ou très peu, et traînera dans le grêle tout au long de son tractus.

Les bactéries, heureuses de se trouver chez un hôte aussi accueillant, qui leur laisse le sucre plutôt que de le prendre pour ses propres cellules, ont alors tout le temps d’utiliser le sucre comme source énergétique par processus de fermentation.
Gavées et pleines d’énergie elles se multiplieront davantage, pulluleront, est aggraveront la dysbiose (SIBO).

La fermentation des sucres par les bactéries induit une production de déchets métaboliques : des gaz, des acides gras volatiles (que l’on mesure parfaitement et précisément dans les gaz respiratoires).

Les déchets des uns servant de matière énergétique aux autres (transfert d’électrons), les bactéries, en fonction du temps disponible, enfileront les atomes de carbone comme nous enfilons des perles pour un collier, et produiront des gaz de plus en plus lourds, des acides gras à chaîne de carbones toujours plus longue, carbone après carbone.

Une flore équilibrée produit de l’acétate, du propionate et du butyrate (toute fin du grêle, un peu, et essentiellement dans le côlon via la fermentation des fibres, de l’amidon résistant, et de certains acides aminés), c’est-à-dire des acides gras à chaîne courte, respectivement à deux, trois et quatre carbones, guerre plus.

Tel est ce que la nature a prévu pour nous.

Lors d’une dysbiose, d’une pullulation du grêle, la flore surabondante et surexprimée par les sucres ingérés va produire des graisses bien au-delà de 4 carbones, des graisses qui deviennent toxiques et inflammatoires, 6, 8 carbones, jusqu’à des graisses de 24, 26,…, 60, 80 carbones : des céramides.

Lorsque l’estomac vidange mal (pour de nombreuses raisons, surtout une atteint du nerf vague - virus -etc.), certaines personnes vont jusqu’à produire dès l’estomac, des céramides en masse en moins de cinq minutes avec de la farine, ou du fructose.

Que le sucre soit « lent » ou « rapide », peu importe, les bactéries, elles, sont rapides !

Quoi de plus rapide qu’une fabrication de graisse dès l’estomac, des graisses qui seront absorbées par la muqueuse de l’estomac, puis du grêle, et transportées au foie via la veine porte, puis à d’autres organes (cerveau, prostate, endomètre, peau…).

Les muqueuses digestives absorbent très bien les graisses.

Sucre « lent » ou « rapide », les bactéries s’en moquent, ce qu’elles voient, c’est une source énergétique, c’est tout, un moyen de pérenniser leur existence et de croître.

Donnez leur l’occasion de pulluler par vos choix alimentaires, elles pulluleront.

La vidange de l’estomac doit être rapide, la traversée du grêle également.
Le temps que l’on procure aux bactéries par une dysbiose et une carence de vidange gastrique, sont notre malheur : la pullulation bactérienne, y compris dans l’estomac (bactéries et levures).

Nous sommes fait pour vivre en symbiose avec un microbiote donné, équilibré, cela s’appelle une eubiose.

Nourrissez à outrance ce microbiote en le gavant de sucres, il vous fera vivre l’enfer sur Terre.

Faites de l’élevage de bactéries, vous serez dépassé par le nombre.

Certaines bactéries sont extrêmement bien équipées sur le plan enzymatiques, elles peuvent découper les tissus et fermenter les sucres très solides tels que les fibres.

Les sucres lents, les fibres ? Elles adorent !

Certaines bactéries découperont même votre muqueuse et fermenteront les sucres structurels des cellules (hydrogène à jeun - vraiment pas bon !).

Lors d’une dysbiose de l’entérotype Prevotella, l’hôte devient facilement le casse-croûte.
Que celui-ci fasse un jeûne prolongé, sa flore lui mangera la muqueuse.
Il faut bien nourrir tout ce petit monde que l’on a élevé à coups de sucres, fibres comprises.
C’est la flore de l’hydrogène sulfureux, une flore agressive, de destruction, d’une muqueuse du grêle fine, abrasée, de la rectocolite hémorragique, de l’endométriose, de la cystite, de l’eczéma, des cheveux qui s’affinent et baissent en nombre avec les années, de la maladie parodontale (si EBV ou CMV en plus, c’est la cata, l’os est mangé !).

Lors d’une dysbiose de l’entérotype Bactéroïdes, la flore fera de la graisse avec tout et très rapidement, que les sucres soient classifiés de lents ou de rapides par son hôte et ses nutritionnistes, car avec lui tout est rapide.
Farine blanche, farine complète, céréales, quinoa, salade verte ou sucre zéro calorie, tout sera fermenté et sera source d’énergie, et donc de production de gaz (hydrogène en masse) et de graisse.

Vous consommez une Banana split un samedi soir après un repas copieux, vous avez une douleur subite insupportable peu de temps après, ce n’est pas une crise d’appendicite, c’est une très forte dilatation du grêle par l’hydrogène produit.

Avec cet entérotype fortement déréglé, lorsqu’une personne vous dit qu’elle prend du poids en regardant une pomme ou en consommant des carottes râpées, il faut la croire, c’est vrai !
C’est la flore du surpoids, possiblement de l’obésité, et de Crohn.
C’est l’opposé de la flore précédente.
Un léger surpoids difficile à perdre, des gencives saines, de belles dents, de beaux cheveux, ok, mais Crohn (si Mycobactérium avium ou Campylobacter) !

Lors d’une dysbiose de l’entérotype Ruminococcus, les fermentations ont surtout lieu dans le côlon.
Ajoutez des fibres et des amidons résistants, car ce sont des sucres lents "recommandés" par les instances nutritionnelles, du genre légumineuses, vous explosez d’une énorme production de méthane par les archaea méthanogènes.
C’est la flore de la constipation chronique et de la dépression.

Il n’existe que ces trois entérotypes compatibles avec la vie, chacun vie très bien avec son entérotype de naissance, à condition de veiller à ne pas surexprimer sa flore avec le temps, en raison de mauvais choix alimentaires, qui sont malheureusement les "bons" choix conseillés par ceux qui ne connaissent rien au microbiote, et qui connaissent encore moins les différents entérotypes.

Les sucres ingérés en excès par rapport à la capacité d’absorption du grêle, qu’ils soient « lents » ou « rapides », sont toujours à l’origine de la rupture de l’eubiose, la cause du déséquilibre menant à la dysbiose.

Résumons :

Une consommation de glucides qui dépasse régulièrement la capacité d’absorption des sucres du grêle (en fonction de l’âge, et d’une éventuelle dysbiose), induit systématiquement une dysbiose, une pullulation bactérienne du grêle (ce qui est contre nature), des fermentations (ce qui est interdit dans le grêle), une production de gaz et de graisses, et une inflammation chronique locale et systémique.

La graisse produite dans le tube digestif, acétate ou céramides, ira engraisser rapidement le foie, le pancréas et le mésentère, et rendra le terrain très inflammatoire, fortement propice au développement de l'insulinorésistance.
Le fructose en excès est le sucre qui engraisse le plus facilement le foie par sa transformation rapide en graisse en raison de sa fermentation par les bactéries du grêle.

(Chez les jeunes sujets et les moins jeunes qui absorbent bien le fructose, celui-ci s’il est ingéré en masse, sera bien évidemment également transformé en graisse au niveau hépatique, et y sera stocké).

Foie gras et inflammation chronique induiront donc rapidement une insulinorésitance, plus rapidement par les sucres non absorbés que par les sucres absorbés.

L’organisme est pourvu de systèmes de régulation hormonale qui, lorsqu’il tourne rond, lui permettent de gérer parfaitement les sucres absorbés par le grêle.

Devenir insulinorésistant à 20 ans par une consommation de sucres, c’est possible, mais il faut vraiment exagérer.
A 30 ans, une malabsorption pathologique du grêle s’installant accéléra le processus.

Tout le mode a constaté qu’à 20 ans, consommer des glucides n’était pas vraiment un problème, mais que quelques décennies plus t**d, la même quantité de glucides devenait problématique.

La raison est que la même quantité ingérée dépasse la capacité d’absorption des sucres du grêle, que ceux-ci traînent dans le tube digestif, y sont fermentés, et massivement transformés en gaz et en graisses lourdes inflammatoires.

La muqueuse du grêle absorbe toujours bien les graisses.

L’activité physique ne peut pas brûler les céramides inflammatoires infiltrés dans les organes : muscles, peau, mésentère, foire, système nerveux, prostate, utérus, etc., nous n’avons pas un fort pouvoir de découpage des (très) très longues chaînes de carbones.
Les bactéries, elles, sont plus équipées et découpent les céramides, induisant un cumul dangereux de débris très impliquées dans les neurodégénérescences.

Produire des céramides par la fermentation des sucres est très dangereux !

Seule l’autophagie, avec le temps, a le pouvoir de se débarrasser petit à petit des céramides.
Mais, pour cela, il faut arrêter de nourrir les bactéries de la dysbiose, celles de la flore de fermentation, et donc baisser drastiquement les sucres, qu’ils soient dits « lents », ou « rapides », car la moindre insulinorésistance annihile l’autophagie.

La santé dépend de la rapidité de la vidange de l’estomac.
C’est la base, pour être en bonne santé, il faut se nourrir, mais le flux digestif doit être rapide.
Tout ralentissement du flux, toute stagnation, sera le point de départ des pathologies modernes en raison d’une pullulation bactérienne, de la fermentation excessive des sucres et de production massive de graisse inflammatoire.

Les bactéries ne se développent pas dans les cascades, mais dans les eaux stagnantes.

Les sucres « lents » et « rapides » (amidon, fibres et fructose) issus d’une consommation massive et régulière, finissent par s’accumuler dans l’iléon, la dernière partie du grêle, et déclencher un « frein iléal », c’est-à-dire un blocage réflexe de la vidange de l’estomac.

Trop de sucres dans l’iléon ? OK, on bloque l’estomac pour qu’il arrête de nous en envoyer.

Nous avons vu que tout ralentissement de la vidange gastrique avait des répercutions désastreuses.
Les sucres seront fermentés in situ par le développement inévitable d’une flore inappropriée qui a tout le temps d'agir, de croître et de s'installer.

Un estomac ne se vidange bien que lors d’une glycémie suffisamment basse.
Toute hyperglycémie nuit à la vidange gastrique.

Tout ventre gonflé, toute production massive de gaz, est le signe d’un dépassement de la capacité d’absorption des sucres du grêle.

Un ventre doit être plat du matin au soir, toute la vie !

Dites-vous bien ceci : « Si je produis des gaz, je produis de la graisse ».

La production de graisse par fermentation des sucres peut être énorme.
Certaines flores exacerbées peuvent transformer la totalité d’une assiette de pâtes, même al dente, en graisse dans le tube digestif.

En cas de dysbiose prononcée, consommer des sucres lents va aggraver la dysbiose, la pullulation bactérienne, et stimuler la production de graisse viscérale.

En cas de dysbiose, sucres lents, sucres rapides, même combat.

La solution passe prioritairement par la réduction drastique des sucres.
Oubliez les notions de sucres lents et de sucres rapides, oubliez l'Indice glycémique et la charge glycémique.

Pour les bactéries, un sucre est un sucre, même les « faux-sucres ».

Bon beurre !

Indice glycémique, charge glycémique, deux leurres nutritionnels qu’il faut vite oublier ! (Partie 1).L’indice glycémiqu...
08/09/2025

Indice glycémique, charge glycémique, deux leurres nutritionnels qu’il faut vite oublier ! (Partie 1).

L’indice glycémique, cet « outil » thérapeutique qui permet de chiffrer de 0 à 100 la capacité d’un aliment à élever le taux de sucre sanguin, mis au point par David J. Jenkins en 1981, perfectionné plus t**d par Jennie Brand-Miller, a totalement failli à apporter la moindre diminution de la prévalence du surpoids, de l’obésité et du diabète de type 2.

La charge glycémique, un indice complémentaire qui introduit dans sa formule mathématique la quantité de glucides ingérés en plus de leur vitesse d’absorption, ne fait pas mieux.

Tous les nutritionnistes, tous les diététiciens, tous les « experts » en nutrition, utilisent ou ont utilisé ces outils sans que jamais la courbe des fléaux métaboliques cités plus haut ne cesse de croître.

Et, ce n’est pas la cause des patients qui ne respecteraient pas les consignes données, trop indisciplinés, gloutons invétérés, incapables de respecter les règles nutritionnels immuables depuis des décennies, car ils suivent les règles... jusqu’à ce que la déception les désespère.

Car, bien évidemment, si la nutrition officielle, académique, échoue lamentablement, cela ne peut pas être de son fait.
La prétention et l'immobilisme intellectuel expose au déni d'incompétence.
Alors, le coupable est vite désigné : le consommateur qui consomme trop !

Pourquoi ces deux piliers principaux de la nutrition « moderne », en plus de la sacro-sainte balance calorique qu’il conviendrait d’oublier aussi vite, ne fonctionnent-ils pas ?

Je pourrais écrire un livre sur ce sujet tant il est vaste, mais je désire ici attirer l'attention sur le facteur essentiel de l'échec, ignoré de la quasi totalité des médecins et thérapeutes : ces préceptes nutritionnels ne tiennent compte que du fonctionnement physiologique de nos propres cellules, les cellules humaines, et font totalement abstraction, par ignorance, du fonctionnement physiologique des cellules non humaines, au nombre au moins égal, voire très nettement supérieur (à ce niveau on ne peut pas compter véritablement, mais estimer uniquement) à celui de nos propres cellules, j'entends les bactéries du microbiote.

Nos cellules humaines n’existeraient pas sans les cellules non humaines dont nous sommes les hôtes, l’Homme n’est pas viable sans microbiote, tout comme ne peut l’être aucun animal, aucune plante.

Lorsque l’on dit « je », on dit « moi et eux », « moi et le symbionte, qui avec moi crée la vie symbiotique ».

Omettre la physiologie de notre microbiote, c’est omettre, au bas mot, 50% de ce que nous sommes, d’autant que la grande majorité de nos bactéries vitales se trouve dans le tube digestif, donc en amont de notre monde intérieur qui existe derrière la muqueuse digestive.

Omettre la moitié de nous (sûrement plus, quelque part entre 50 et 90% selon les évaluations) dans une réflexion thérapeutique, c’est courir obligatoirement à l’échec.

Notre génome comprend quelques 30 000 gènes, alors que le métagénome bactérien en comprend entre 100 et 150 fois plus, soit au bas mot trois millions de gènes.
Des bactéries nettement plus équipées que nous sur le plan génétique et enzymatique, c’est pour cela que nous avons besoins d’elles pour digérer parfaitement et exister.
La vie est une co-existence.

L’Homme intelligent par définition oublie dans sa réflexion la puissance bactérienne par nature.

L’indice glycémique et la charge glycémique concernent les sucres absorbés par la muqueuse du grêle, mais ils ne prennent pas en compte, par ignorance de la physiologie du grêle et du microbiote de leur promoteur, le devenir des sucres non absorbés.

Les thérapeutes se fient aux tables des nutriments et pensent que si l’on mange 60 grammes de pain blanc, on absorbe les 34 grammes de glucides qu’il contient, alors que rien n’est plus faux en fonction des individus, de leur microbiote et de leur âge.
De plus, ils excluent des glucides les fibres qui sont pourtant des glucides, que nous ne pouvons digérer certes, mais que les bactéries digèrent grâce à leurs nombreuses et puissantes enzymes.

L’intestin grêle, l’organe d’absorption, ne fonctionne pas comme cela.
Un grêle encore tout neuf de 20 ans va absorber les 34 gammes de glucides, c’est quasiment certain, en plus des sucres de la purée et du dessert servis au même repas, car il a une capacité d’absorption de 200 grammes de sucres par repas environ.
Mais, lors de la digestion du même repas servi à une personne de 50 ans, ou plus encore, l’absorption des sucres de l’intestin sera nettement moindre.

Un grêle de 70 ans est un grêle qui a vieilli et qui n’absorbe en moyenne plus que 25 grammes de sucres par repas.
Qu’advient-il alors des sucres non absorbés, disparaissent-ils comme par magie ?
Non, bien évidemment, et les conséquences des sucres non absorbés par le grêle et qui traînent en son sein s’avèrent être dramatiques lorsqu’ils sont présents de manière chronique dans le grêle.

J'explique cela en détails dans mon dernier livre « Santé métabolique - Immunité - Microbiote », ce n’est pas tant les sucres absorbés que les sucres non absorbés qui « abîment » le métabolisme au point de le rendre insulinorésistant et inflammatoire (causes fondamentales du surpoids, de l’obésité et du diabète 2).

Les sucres non absorbés sont bien plus pernicieux que ceux absorbés, ce sont eux qui vont déterminer les malheurs à venir.

Plus l’intestin grêle contient de sucres non absorbés, plus l’organisme s’engraisse, prioritairement le foie, le pancréas et le mésentère, plus les troubles métaboliques s’accélèrent.

Nous sommes dans une société de « fermenteurs », d’estomacs vinaigriers, de grêles transformés en usine à gaz, de muqueuses inflammées par la pullulation bactérienne, de côlons à la capacité de traitement débordée, de ventres enceints de vent, de péteurs permanents, d’organisme producteur de graisse en masse bien avant que les sucres n’aient été absorbés, tout cela en raison de la fermentation bactérienne des sucres ingérés et non absorbés.

La classification de sucres « rapides » ou « lents » perd tout son sens à partir du moment où ils ne sont pas absorbés par le grêle vieillissant ou malade d’une dysbiose, c’est-à-dire d'une pullulation de la flore de fermentation.

La malabsorption des sucres du grêle est physiologique, mais elle peut être aggravée par une malabsorption pathologique corrélée à une dysbisoe digestive.

Je vois en consultation de nombreuses personnes de moins de cinquante ans ne même plus absorber correctement le fructose, un sucre pourtant "rapide".
A ce stade de dysbiose et de malabsorption des sucres du grêle, qu’ils soient dits « lents » ou « rapides » les sucres traîneront dans le grêle et seront source d’une fermentation digestive délétère.
C’est un drame absolu, une hyperoxydation, un vieillissement prématuré.

Tout le problème est là : la malabsorption des sucres du grêle, c’est le fléau majeur qui envoie la population dans le mur, c’est-à-dire le fléau de l’inflammation chronique et de l’insulinorésistance.

L’inflammation chronique et l’insulinorésistance ne sont pas induits uniquement par des sucres ingérés et absorbés, ils sont induits essentiellement par les sucres ingérés et non absorbés.

L’alimentation moderne aberrante et le style de vie arrivent à faire dépasser l’énorme capacité d’absorption des sucres du grêle chez des jeunes consommateurs, que ce soient des sucres « rapides » ou « lents ».
Ils prennent du poids, s’engraissent, mais les problèmes métaboliques sérieux surviendront lorsqu’un biofilm pathogène résistant (association de bactéries aux intérêts communs) finira par s’installer dans le grêle, et que la dysbiose les fera vieillir prématurément.

Le problème majeur est le non respect de la physiologie digestive par les autorités qui régissent l’enseignement et édictent les règles nutritionnelles.

Respecter la physiologie digestive serait de conseiller de diminuer l’apport de sucres (glucides) parallèlement à l’âge avançant, ce qui n’est jamais fait en raison de préceptes idéologiques et du moment actuel fortement végétaliste.

Un tour de taille qui s'épaissit, un ventre qui ballonne, des flatulences en excès, un poids excédentaire difficile à réduire, sont des signes cliniques qui dénotent une dysbiose, un dépassement pérenne de la capacité d'absorption des sucres du grêle.

La population devient insulinorésistante, au métabolisme inflammatoire, parce qu'elle consomme plus de sucres que le grêle n'est capable d'absorber.

Expliquons ce phénomène... (Partie 2)

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05/09/2025

Les oxalates, ce que vous ne savez (peut-être) pas !

Bonne écoute !

N'oubliez pas de liker la vidéo, de vous abonner, et de partager 😉

Les oxalates, ce que vous ne savez (peut-être) pas !

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03/09/2025

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Chicorée romaine du jardin.Endobacréries telluriques fortement bénéfiques pour notre flore haute (bouche, grêle). Rien d...
06/08/2025

Chicorée romaine du jardin.

Endobacréries telluriques fortement bénéfiques pour notre flore haute (bouche, grêle).

Rien de mieux pour enrichir une flore que les feuilles vertes.

Les racines sont également intéressantes.

Blanchir, cuire à feu doux avec de l’huile d’olive.

Bonne flore !

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Paris

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