Cabinet de Psychocriminologie - Salomé Sperber

Cabinet de Psychocriminologie - Salomé Sperber Psychocriminologue spécialisée sur les violences intrafamiliales et sexuelles. Spécialisée sur les violences intrafamiliales et sexuelles.

Accompagnement psycho-socio-judiciaire de toute personne impliquée dans des violences interpersonnelles. Prise en charge de toute personne impliquée: victime directe, victime indirecte, mise en cause ou condamnée en matière de violences interpersonnelles. Accompagnement psycho-socio-judiciaire. Accompagnement personnalisé et individualisé en fonction du rythme de la personne, son vécu mais également des contraintes spécifiques (judiciaires, médicales, etc.). Consultation sur RDV au cabinet ou en téléconsultation. Paiement en espèces ou CB

Consultation individuelle ou en couple. Prise en charge des personnes majeures ou adolescentes.

On entend souvent beaucoup de choses sur le dépôt de plainte. Certaines sont vraies, d’autres… un peu moins.Entre ce qu’...
10/11/2025

On entend souvent beaucoup de choses sur le dépôt de plainte. Certaines sont vraies, d’autres… un peu moins.

Entre ce qu’on croit, ce qu’on nous a dit, et la réalité du droit, il y a souvent un fossé. Et pour beaucoup de personnes victimes, cette confusion peut être décourageante voire culpabilisante.

Alors, petit point clair et sans détour :
📄 Porter plainte, c’est un droit irréfutable.

Mais ce n’est ni automatique, ni magique. C’est une démarche qui s’inscrit dans un cadre juridique précis, parfois long, souvent complexe — mais essentielle pour enclencher une protection.

👉 Swipe pour déconstruire 3 idées reçues qu’on entend encore trop souvent sur le dépôt de plainte.

03/11/2025

Toutes les violences ne laissent pas de traces visibles. Certaines détruisent en silence : par les mots, la peur, le contrôle, la culpabilité.

Ce n’est pas parce que ça ne se voit pas, que ce n’est pas grave. 😕

Les violences invisibles existent. Et elles sont tout aussi graves.

Hier, on brûlait les sorcières. 🧙‍♀️🎃Aujourd’hui, on ne les brûle (presque) plus… mais on continue à juger, à faire tair...
31/10/2025

Hier, on brûlait les sorcières. 🧙‍♀️🎃
Aujourd’hui, on ne les brûle (presque) plus… mais on continue à juger, à faire taire et à culpabiliser les femmes.

Celles qu’on appelait “sorcières” étaient souvent des femmes qui connaissaient leur corps, la médecine, la nature. Ou simplement des femmes qui sortaient du cadre. Elles faisaient peur parce qu’elles échappaient au contrôle, parce qu’elles détenaient un savoir ou une liberté que la société masculine n’arrivait pas à canaliser.

Et si l’époque des bûchers est révolue, la mécanique est restée la même : transformer en honte et en tabou ce qui relève de la liberté des femmes. Avoir ses règles. Parler de sexualité ou de maternité. Prendre soin de sa santé mentale. Oser dire non, donner son avis, s’engager, diriger. Autant de manières d’affirmer son autonomie qui continuent d’être décriées socialement.

Au cabinet, j’ai un gros bouquin qui raconte cette histoire longue et brutale : “Féminicides - Une histoire mondiale”, écrit par Christelle Taraud. On y traverse les époques, de la Grèce antique aux procès de Salem, jusqu’à aujourd’hui. Et on y comprend une chose essentielle : ce qui fait peur depuis toujours, ce n’est pas la “sorcière” elle-même. Ce qui fait peur, c’est ce qu’elle incarne. La liberté des femmes, leur savoir et leur pouvoir.

Alors non, on ne brûle plus les femmes aujourd’hui. Mais chaque fois qu’on les réduit au silence, chaque fois qu’on les enferme dans la honte ou dans les tabous, on perpétue ce vieux réflexe de les craindre plutôt que de les écouter.

Et si, finalement, on décidait d’être toutes un peu sorcières ? Pas pour effrayer, mais pour inspirer. Pour rappeler que ce qui faisait peur hier est exactement ce qui peut nous libérer aujourd’hui. 🌜

Pourquoi, en 2025, on considère encore le congé maternité comme une charge ?Parce qu’il est malheureusement avant tout p...
28/10/2025

Pourquoi, en 2025, on considère encore le congé maternité comme une charge ?

Parce qu’il est malheureusement avant tout perçu sous l’angle du coût : pour l’entreprise, pour l’administration, pour l’économie. Comme si donner la vie, accueillir un enfant, traverser cette période unique… fragilisait d’abord le système. 😓

Mais ce regard n’est pas neutre : c’est une discrimination. Un mécanisme qui fait des mères la variable d’ajustement des défaillances publiques et privées.

La Fondation des Femmes l’a rappelé dans une note co-écrite par Lucile Peytavin et Lucile Quillet (Le coût d’être mère) : de la grossesse à la retraite, ce sont toujours les femmes qui paient le prix le plus lourd de la parentalité.

🤵‍♀️ 1 femme sur 2 estime que sa grossesse a eu un impact négatif sur sa carrière (promotion empêchée, impression que l'annonce a dérangé le manager...)
👀 La moitié des mères ont déjà senti que leur maternité freinait leurs perspectives contre seulement 18 % des pères.
💸 Et financièrement, l’indemnisation reste dérisoire : 101,94€/jour max pour les salarié·es, 64,52€/jour pour les indépendant·es.

C’est le même mécanisme que dans les violences sexistes et sexuelles : la charge repose toujours sur les femmes. Culpabilisées, fragilisées, pénalisées pour quelque chose qui devrait être un droit fondamental et un enjeu collectif.

Le congé maternité n’est pas un luxe. Ce n’est pas une faveur. C’est un droit, C’est une mesure de santé publique, une condition de justice et d’égalité. ⚖️

Tant qu’il sera perçu comme une charge, on continuera à nourrir les inégalités et à discriminer celles qui portent la vie. 🤰

Vous avez vu la dernière saison de Mercredi sur Netflix ? 👀Une scène dans laquelle Morticia change d’avis sur la tournur...
14/10/2025

Vous avez vu la dernière saison de Mercredi sur Netflix ? 👀
Une scène dans laquelle Morticia change d’avis sur la tournure de sa soirée avec Gomez, illustre à la perfection le consentement (épisode 3 - saison 2).

Parce que le consentement, c’est ça : pouvoir retirer son oui à tout moment, sans pression, sans colère. 💜

Et comme on entend encore beaucoup trop de (mauvaises) idées reçues sur le consentement… voilà un petit carrousel pour remettre les pendules à l’heure. Et pour découvrir cette fameuse scène si vous le n’avez pas encore vu (aucun spoil, c’est promis !) ☺️

11 500. 😱 C’est le nombre de mineurs mis en cause chaque année pour des faits de VS.On parle peu de ce sujet. Et pourtan...
10/10/2025

11 500. 😱 C’est le nombre de mineurs mis en cause chaque année pour des faits de VS.

On parle peu de ce sujet. Et pourtant, selon le rapport remis à la Haute Commissaire à l’Enfance , 1 agression sexuelle sur mineur·e sur 4 est commise par un autre mineur. Et parmi eux, 93 % sont des garçons !

Comment expliquer ça ? 🧐

Le rapport pointe plusieurs facteurs :
🎥 L’exposition massive et précoce à la p0rn0graphie : la majorité des garçons commence une consommation régulière dès 12 ans, et deux tiers des 16–17 ans y sont confrontés. Ces contenus véhiculent souvent des pratiques violentes et une absence totale de consentement.
🤷‍♂️ La carence parentale : manque de cadre, d’éducation, d’accompagnement émotionnel, non-respect ou non-apprentissage de l’intimité
👩‍🏫 L’absence d’éducation au consentement et à l’égalité filles-garçons, qui laisse place aux stéréotypes et aux modèles sexistes.

Que faire ?
Le rapport formule 45 propositions, parmi lesquelles :
* Renforcer la prévention auprès des mineurs et des parents.
* Travailler avec les plateformes, les jeux vidéo, les réseaux sociaux et les influenceurs pour diffuser des contenus éducatifs.
* Mieux prendre en charge les mineurs auteurs pour prévenir la récidive.

Parce que oui, en parler, ce n’est pas excuser. C’est comprendre les mécanismes pour protéger les victimes, responsabiliser les auteurs, et briser le tabou (je vous en parle suffissament).

D’ailleurs, la série “Adolescence” sur Netflix, récemment récompensée, illustre parfaitement ces enjeux : hypersexualisation, stéréotypes de genre, influence des discours masculinistes… Tout est lié.

Les VS commises par des mineurs ne sont pas un détail marginal. C’est une réalité qu’on ne peut plus ignorer si on veut, collectivement, avancer vers une société plus juste et plus sûre. 🫶

Le 1er aout, je suis devenue maman. 👩‍🍼Un moment qui aurait dû être rempli de joie et de sérénité s’est transformé en un...
02/10/2025

Le 1er aout, je suis devenue maman. 👩‍🍼

Un moment qui aurait dû être rempli de joie et de sérénité s’est transformé en un véritable parcours du combattant administratif. J’avais pourtant anticipé, depuis le mois d’avril, afin de ne pas arriver à cette situation (🤯).

Pourtant, pendant plus de deux mois, entre CPAM et URSSAF, j’ai reçu des informations contradictoires, des réponses fausses, des délais intenables. Résultat : pas d’indemnités, pas de suspension de cotisations, une trésorerie qui fond comme neige au soleil, de l’angoisse et la mise en péril de l’entreprise que j’ai construite avec engagement et conviction.

Ma situation a fini par se débloquer… mais le mal était fait. Et surtout, je sais que je ne suis pas la seule. Beaucoup de femmes entrepreneures vivent la même réalité : au lieu d’un temps de sécurité et d’apaisement, le congé maternité devient une épreuve financière, psychologique et administrative.

✍️ C’est pour cela que j’ai décidé d’écrire un courrier à plusieurs ministres pour alerter sur ces dysfonctionnements. Parce que ce n’est pas seulement “mon histoire”. C’est le reflet d’un problème structurel : tant que le congé maternité sera considéré comme une charge, tant que les dispositifs resteront inadaptés aux indépendantes, ce sont des milliers de femmes et leurs entreprises qui seront fragilisées.

Le congé maternité n’est pas un luxe. Ce n’est pas un privilège. C’est un droit, une mesure de santé publique, une condition de justice et d’égalité. Et il est temps que les indépendantes puissent en bénéficier sans avoir à se battre. ✊

Journée mondiale du droit à l’avortement 🟣On aimerait croire que le droit à l’avortement est acquis. Et pourtant, en 202...
28/09/2025

Journée mondiale du droit à l’avortement 🟣

On aimerait croire que le droit à l’avortement est acquis. Et pourtant, en 2025, il reste fragile, inégal, menacé, même dans les démocraties les plus « avancées ».

🇪🇺 En Europe :
- En Pologne : depuis 2021, l’IVG n’est autorisée qu’en cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie de la mère. Donc quasiment interdite en pratique.
- En Italie : la loi existe… mais ~90 % des gynécologues refusent de la pratiquer.
- Au Royaume-Uni : on peut encore être poursuivie pour un avortement hors délai.
- À Malte, Andorre, Liechtenstein… : l’IVG est toujours illégale.

➡️ La France fait figure d’exception, avec l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution.

🇺🇸 Aux États-Unis :
– Depuis l’annulation de Roe v. Wade, l’accès dépend largement de l'État de résidence.
– 12 États imposent des interdictions quasi totales.
– Mais certains États (New York, Michigan, Illinois, New Mexico) renforcent l’accès ou protègent les soins. Par exemple, la Caroline du Nord est devenue un hub régional, accueillant 36 % de patient·es venu·es d’autres États.
– Les pilules abortives (mifepristone) représentent aujourd’hui deux tiers des IVG, grâce à la téléconsultation et aux lois "bouclier". Mais elles sont de plus en plus visées par des poursuites pu des tentatives de destruction massive.

🌍 Ce que ça veut dire :
Le droit à l’avortement progresse... mais en dents de scie. Il peut être menacé, contourné, limité — même dans des pays “modernes”.

✊ Pourquoi c’est important en parler ?
Parce que comme on l’a souvent vu ces dernières années, il ne suffit pas d’avoir des lois. Il faut pouvoir exercer ce droit et le défendre.

🇫🇷 Et même en France, rien n’est jamais tout à fait gagné.
Le 20 juin 2025, le Collège national des gynécologues et obstétriciens a proposé de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG, pour mieux garantir l’accès à toutes.

⚖️ Parce que le droit de recourir librement à l’IVG, c’est d’abord le droit de disposer librement de son corps.

Il n’y a pas de norme en matière de limites.Certaines choses que tu supportes, d’autres ne les tolèrent pas. Et inversem...
18/09/2025

Il n’y a pas de norme en matière de limites.

Certaines choses que tu supportes, d’autres ne les tolèrent pas. Et inversement.
Parce qu’on n’a pas tous le même vécu. Pas les mêmes ressources. Pas les mêmes blessures.

Alors non, ta limite n’est pas “exagérée”. Elle est adaptée à toi. Et ça suffit largement pour qu’elle mérite d’être respectée. 💖

Personne ne devrait avoir honte de demander de l’aide. 🌞Parfois, on va mal sans trop savoir pourquoi. Et parfois, on sai...
15/09/2025

Personne ne devrait avoir honte de demander de l’aide. 🌞

Parfois, on va mal sans trop savoir pourquoi. Et parfois, on sait très bien.
Mais dans les deux cas, ce n’est pas une raison pour rester seul·e avec ses ressentis. Il n’y a pas de baromètre officiel du “c’est assez grave”.

Demander l’aide, ce n’est pas un échec. Ce n’est pas une faiblesse. C’est une façon de prendre soin de soi. De poser une limite. De sortir du “je gère” jusqu’à l’épuisement.

D’ailleurs, demander de l’aide ne veut pas forcément dire faire appel à un·e pro tout de suite. Parfois, c’est déjà énorme de dire à un·e ami·e : “je crois que j’ai besoin de parler.”

Alors si tu te poses la question…
Si tu sens que ça te tire, que ça déborde… Sache que tu as le droit de demander de l’aide. 🌈

Bon… c’est la rentrée ! 🧑‍🏫Et pour beaucoup d’entre vous, c’est reparti : des situations tendues, des décisions à prendr...
09/09/2025

Bon… c’est la rentrée ! 🧑‍🏫

Et pour beaucoup d’entre vous, c’est reparti : des situations tendues, des décisions à prendre vite, et ce bon vieux “je fais comme je peux”.

Mais si on arrêtait de faire “comme on peut” pour faire un peu mieux ? Avec de vrais outils, de vraies infos, et un cadre clair.

Cette rentrée, je vous propose deux options pour vous former sans perdre le nord :
→ Deux e-formations en ligne, accessibles à tout moment, à votre rythme, chez vous (ou entre deux urgences).
→ Des formations et conférences sur-mesure en présentiel, construites ensemble, pour vos équipes et vos réalités de terrain.

On y parle de violences conjugales, intrafamiliales, posture pro, signaux faibles, trauma.
Pas pour cocher une case, mais pour apprendre à agir au lieu de réagir et ne pas confondre et précipitation.

💬 Vous êtes éducateur.rice, travailleur·se social·e, RH, manager d’équipe, psy, juriste ou juste un humain un peu concerné ?

On en parle quand vous voulez ! Et vous pouvez également retrouver le détail des programmes via le lien en bio et mes stories à la une.

Adresse

21 Avenue Joseph Thoret
Passy
74190

Heures d'ouverture

Mardi 09:30 - 18:30
Mercredi 09:30 - 18:30
Jeudi 09:30 - 18:30
Vendredi 09:30 - 18:30
Samedi 10:00 - 18:00

Téléphone

+33602405574

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