30/10/2025
✨ ʟ’ᴀᴄᴄᴇᴘᴛᴀᴛɪᴏɴ
Avant hier, j’ai eu 37 ans. C’est le premier anniversaire de ma vie en tant que maman, c’est aussi le premier sans ma propre maman.
Alors que je navigue sur les vagues de mon deuil comme je peux, j’en reviens toujours à cette même valeur clé, de ma pratique, de mon enseignement, de ma vie globalement.
Ces dernières semaines, j’ai repensé souvent à cette phrase de Christophe André qui dit que “l’acceptation, ce n’est pas dire c’est bien, mais dire c’est là”. En réalité, me concernant, actuellement même reconnaître ce qui est là n’est pas évident. Moi qui ai toujours beaucoup verbalisé mes peines, mes doutes, mes défaites comme mes joies et mes victoires, je ne sais pas vraiment mettre les mots sur ce qui me traverse en ce moment. Mais ce n’est pas grave.
Accepter commence peut être par reconnaitre qu’on a du mal à le faire et qu’on a besoin de temps ?
Accepter qu’on ne guérit pas toujours de tout et pas instantanément. Que chaque jour n’est pas toujours moins douloureux que le précédent. Qu’on n’a pas toujours besoin, qu’on n’est pas toujours capable de progresser ou de s’améliorer.
Notre culture a la fâcheuse tendance à se représenter les choses comme une ligne de progression de préférence ascendante. Il faudrait croître, s’améliorer, guérir, s’optimiser ou périr. Je préfère la vision des traditions philosophiques liées au yoga, comme celle de la Bhadgavad Gita : quelque chose de cyclique qui va et vient sans cesse.
Ma capacité d’acceptation de ce que je traverse est en ce moment plutôt soumise à ce type de mouvement et je l’accepte.
Quoi que vous ayez à accepter dans votre propre vie, corps et/ou esprit en ce moment, j’espère pouvoir vous offrir grâce à mon enseignement des espaces pour vous autoriser à le faire ou à reconnaitre que vous n’y êtes pas encore prêt.e.s.
📸 .rodeo.rodriguez