Pharmacie de la Poste

09/11/2025

18/10/2025

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20/09/2025

💊 Médicaments trop chers : un danger pour tous

L’UFC-Que Choisir lance l’alerte : certains médicaments atteignent des prix délirants.
➡️ Exemple : Keytruda®, un traitement contre le cancer, coûte 70 000 € par patient et par an
➡️ Rien qu’en 2024, il a coûté plus de 2 milliards € à l’Assurance maladie, soit l’argent de nos cotisations et impôts.

⚠️ Pourquoi c’est un problème ?
• Ces prix sont dix à cent fois supérieurs à ce que vaudrait réellement le médicament (entre 52 et 885 € selon les experts).
• Les citoyens paient deux fois : d’abord en finançant la recherche publique, ensuite en payant les prix imposés par les labos.
• Cet argent manque ensuite pour nos hôpitaux, pour les médicaments du quotidien et pour éviter les pénuries (déjà 4000 ruptures fin 2024).

✅ Ce que propose l’UFC :
• Rendre les prix des médicaments transparents.
• Négocier au niveau européen pour peser face aux laboratoires.
• Évaluer la vraie valeur des médicaments de manière indépendante.
• Imposer une licence d’office quand les labos abusent de leur monopole.
• Refaire produire en Europe les médicaments essentiels pour éviter les pénuries.

Alors que les prix des médicaments flambent, notamment en cancérologie, l’UFC-Que Choisir alerte sur un cas emblématique des dérives du marché pharmaceutique : le Keytruda®, anticancéreux le plus vendu au monde. En France, son remboursement a coûté plus de 2 milliards d’euros en 2024, s...

15/09/2025

Praluent et Repatha, deux médicaments vitaux qui risquent de ne plus être commercialisés en France

INFO LE POINT. La vie de plusieurs dizaines de milliers de patients est menacée par l’arrêt de deux traitements efficaces et sans alternatives dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

14/09/2025

🚨 Un très mauvais signal pour les pharmacies d’officine 🚨

La nomination de Louis Margueritte comme directeur adjoint de cabinet du nouveau Premier Ministre est une alerte pour les 20.000 officines françaises et leurs 146.000 emplois.

👉 Cet homme, qui a déjà montré une méconnaissance totale du métier actuel de pharmacien d’officine, continue de véhiculer une image dépassée des pharmacies du siècle dernier. Or, la réalité est tout autre :

Nos pharmacies comptent parmi les plus robotisées d’Europe.

Elles pratiquent les prix les plus bas d’Europe sur les produits non remboursés.

Elles vendent davantage de parapharmacie que les hypermarchés.

⚠️ Et dans ce contexte, une nouvelle menace arrive : le CEPS.

❓ C’est quoi le CEPS ?
Le Comité Économique des Produits de Santé est un organisme rattaché au ministère de la Santé et des Finances.
➡️ Son rôle : fixer le prix des médicaments et négocier avec l’industrie pharmaceutique.
➡️ En théorie, il protège l’accès aux soins.
➡️ En pratique, il programme régulièrement des baisses de prix sur les médicaments du quotidien, déjà les moins chers d’Europe, ce qui fragilise les pharmacies et provoque des ruptures de stock.

📊 Quelques chiffres à méditer :

En 2024, 2,7 milliards d’euros ont été distribués par l’industrie pharmaceutique à différents « acteurs » de santé (source : transparence.gouv.fr). Voilà où chercher les économies.

Les médicaments innovants représentent déjà 42 % du CA remboursé en ville (27 Mrd€) pour moins de 1 % des volumes. C’est là-dessus que le CEPS devrait agir, pas sur les médicaments du quotidien.

❌ Les pharmacies, elles, n’ont plus rien à donner. Elles sont déjà en train de mourir.
Les aides dérisoires promises (20 000 €) ne sauveront rien.

💡 Il est temps d’écouter les vrais sachants, ceux qui accueillent 4,5 millions de patients par jour, sans rendez-vous, 7j/7, 24h/24. Qui fait mieux ?

Si le bon sens disparaît, nous saurons nous rappeler de ceux qui auront contribué à détruire notre réseau. Et nos patients en seront témoins.

Laurence Muller-Bronn
Sandra Regol
Théo Bernhardt
Jean-François Delanoue
Jacques Fernique
Olivier Becht
Christian Zimmermann
Frédéric Bierry
Louise Morel
Bernard Fischer
Elsa Schalck
Jean-Philippe Vetter

USPO - Pharmaciens d’Officine
Agence Régionale de Santé Grand Est
Sarah Knafo
Assemblée nationale
Jordan Bardella
Gouvernement
Sénat

13/09/2025

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01/09/2025

💊 Comment faire revenir les médicaments : l’exemple d’Acupan !

Des dizaines de rapports, de commissions parlementaires, de débats sans résultats…

Nous, soignants — médecins, pharmaciens, infirmiers — sommes confrontés à des pénuries de plus en plus fréquentes.

📉 Paroxétine, sertraline, lithium, amoxicilline, céfotaxime, fluoxétine, venlafaxine, acétylleucine, Dexeryl…
➡️ Plus de 2000 spécialités selon l’ANSM. Et l’hémorragie s’accélère depuis 6 mois.

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🎯 Le point commun ?
✅ Médicaments anciens
✅ Prix de vente < 5 €
✅ Retrait du princeps, ne laissant que des génériques… peu rentables

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Mais voici une lueur d’espoir : Acupan comprimé.

🔙 Le néfopam avait une AMM orale depuis des années… mais jamais commercialisé. Trop peu rentable.
💥 Jusqu’à ce que Panpharma ose lancer une version comprimé, vendue près de 9 €, démontrant qu’un modèle économique viable est possible.

Et aujourd’hui, le laboratoire titulaire de l’AMM du princeps vient d’annoncer officiellement le retour de la spécialité Acupan sur le marché français.

📌 Oui, c’est possible de faire revenir des médicaments essentiels.
📌 Oui, c’est possible de réduire les pénuries.
📌 Mais à une condition : arrêter de casser les prix systématiquement.

🚨 Le vrai problème ?
Ce ne sont pas les génériques. Ce ne sont les BIG PHARMA ET LE GOUVERNEMENT MACRON
👉 C’est une politique du médicament qui favorise les produits chers et pénalise les médicaments du quotidien, ceux qui représentent 95 % des soins.

💸 Les baisses de prix imposées par les autorités rendent ces médicaments non rentables à produire.
📉 Résultat : pénuries, retraits de marché, dépendance à l’importation.

Et pendant ce temps…
🔍 Les laboratoires qui vendent des traitements à plusieurs milliers d’euros sont protégés, soutenus, promus.
🤝 Conflits d’intérêts ? La question mérite d’être posée.

🧭 Il est temps de changer de cap.
✔️ Revaloriser les médicaments essentiels
✔️ Soutenir une production locale
✔️ Protéger l’accès aux soins pour tous

Il est urgent que le prochain gouvernement ( Bayrou prend des vacances le 8 septembre) n ai pas de conflit d intérêt avec l industrie pharma et soutienne : les médecins, les pharmaciens, les infirmiers et tous les soignants...

Il faut redonner le pouvoir aux professionnels de santé et surtout ne pas les tuer avec des réformes qui diminuent leur revenus et donc leur autonomie financière !

13/08/2025

Lettre à mon compagnon de toujours

"Où es tu mon fidèle ami?
Je te cherche.
Toi, qui m’as accompagné dans les douleurs les plus sourdes.
Toi, qui m’as aidé à traverser les orages invisibles que mon corps déclenche sans prévenir.
Depuis plus de dix ans, tu es là.
Discret, mais essentiel. Grâce à toi, je peux affronter ma maladie.

Tu es mon rempart contre les aphtes buccaux et génitaux qui me lacèrent sans relâche.
Tu es celui qui apaise les inflammations de mes yeux, quand la lumière devient insupportable.
Tu es celui qui calme les douleurs articulaires, les céphalées, les poussées cutanées, les ulcères digestifs, et parfois même les atteintes neurologiques.
Tu es celui qui me permet de vivre, tout simplement.

Mais aujourd’hui, je ne te trouve plus.
La pharmacie me regarde avec impuissance.
Tu es en rupture. Tu es absent. Et moi, je suis en danger.

Tu t’appelles Colchicine.
Tu n’es pas un simple comprimé. Tu es une bouée de sauvetage pour des milliers de patients atteints de la maladie de Behçet.
Et pourtant, ta pénurie nous laisse seuls face à une maladie imprévisible, douloureuse, parfois invalidante.

Et le plus absurde ?
Tu ne coûtes presque rien.

- En France, ton prix est d’environ 3,50 € pour une boîte de 20 comprimés.
- En Allemagne, il tourne autour de 5 à 6 €.
- Aux États-Unis, ton prix peut grimper jusqu’à 80 $ ou plus, selon les pharmacies et les assurances.

Comment un médicament si vital, si accessible, peut-il disparaître des rayons ?
Nous, patients, avons besoin de toi.
Et nous avons besoin que ta disponibilité soit garantie, car derrière chaque boîte, il y a une vie suspendue."

🌸🌸Ceci est la lettre qu aurait pu écrire mon patient... 🌸🌸

🪷Mon patient qui est reel! qu on nommera M. John a la maladie de Behcet, une maladie très rare qui provoque des aphtes géantes, des atteintes cutanées, cardiaques et osteo articualire qui était stabilisé avec quasi plus aucun symptôme par traitement par colchicine seul ...
🪷Il prend son traitement depuis + de 10 ans...
⛔️Mais parce que le médicament est en pénurie, il ne pourra + se soigner ...
⛔️et devra revoir spécialistes, changer de traitement pour une pénurie de traitement.
🔥Comme on le voit bien, la principale cause de la rupture c est que le prix du médicament est 50% moins cher en France et 10 fois moins cher que les États-Unis...
🔥Donc pour 5 euros, cela va coûter au système au moins 200 euros de consultation et saboter la santé de mon patient qui est inestimable !

⛔️Mais le problème c est que des M.JOHN il y en a des dizaines , des centaines ... bientôt des milliers.
⛔️+ de 2000 médicaments sont en rupture !
⛔️Et nous pharmaciens, mais aussi médecins, infirmiers sommes confronté à cela tous les jours !

Alors Yannick NEUDER, Catherine Vautrin Emmanuel Macron je réponds quoi à M. JOHN ? Vous avez pas 5 euros pour le sauver ?

Demain on refait une lettre pour sauver le tobrex, la quetiapine, la sertraline, les antibiotiques, le janumet, le tobrex, le macro gol, le dexeryl ... enfin tous les médicaments anciens avec un prix dérisoire en France ...

PS : le + marrant, c est que la colchicine qui provient d Italie qui devrait pallier la rupture est en rupture aussi ;)