03/12/2025
AFPV association française de physiothérapie vétérinaire : une association pour promouvoir la physiothérapie vétérinaire, la faire connaître, réfléchir aux axes de formation, animer des formations, donner des lieux d’échanges aux vétérinaires adhérents pour réfléchir à plusieurs sur des cas compliqués …
Les vétérinaires d’Eauvéto sont membres actifs, très investies dans cette association.
Aujourd’hui commence une série où nous allons vous parler des différents outils du vétérinaire en physiothérapie pour aider votre animal.
Vous connaissez celui-ci. Votre médecin vous l’a même peut-être déjà prescrit pour vous.
On parle bien sûr de la kinésithérapie.
Alors quand on parle kinésithérapie vétérinaire, on pense souvent à un massage.
C’est vrai. Mais c’est bien plus que ça.
Dans le monde de la kinésithérapie vétérinaire, on retrouve deux grandes familles :
👉 La kinésithérapie active, et
👉 La kinésithérapie passive.
Passive, c’est quand c’est le soignant qui fait le travail. Ou le propriétaire à la maison si cela lui est demandé.
Ce sont des mobilisations douces, des étirements, des petits mouvements. Ça peut paraître anodin mais ça fait toute la différence pour certains !
On évite que l’articulation se bloque. On entretient la souplesse. Ou on prépare le terrain pour après.
Et puis vient la kinésithérapie active.
Cette fois, c’est l’animal qui bosse. À son rythme. Et surtout, toujours encadré.
Il marche sur des surfaces instables. Il remonte des petites pentes. C’est un peu la salle de sport version animale. Sauf que, bien sûr, ici, chaque mouvement est contrôlé et choisi pour renforcer. Rééduquer. Relancer.
Et le propriétaire peut participer, encourager. Et ça, c’est très précieux. Car l’animal garde la motivation !
Bouger, c’est bon pour la santé. Mais bien bouger, c’est tout simplement ce que permet la kinésithérapie vétérinaire.