03/11/2025
💫 « L’amour ne guérit pas nos blessures, il les met en lumière pour que nous apprenions à les soigner nous-mêmes. » — Carl Jung
L’amour n’est pas un baume magique, il est un miroir.
Il révèle ce que nous portons de plus profond — nos blessures, nos manques, nos espérances cachées.
Chaque relation éclaire une part de notre histoire intérieure.
Il y a Éros, le feu du désir, l’amour qui brûle et réveille.
Éros attire, consume, met en mouvement. Il nous confronte à notre vulnérabilité et à nos pulsions les plus archaïques.
C’est l’amour de la vie, celui qui nous pousse à créer, à ressentir, à exister pleinement.
Puis vient Philia, l’amour-amitié, celui du lien sincère et de la réciprocité.
Il se tisse dans la confiance, l’écoute et la compréhension.
C’est l’amour du cœur tranquille, celui qui nourrit plutôt qu’il ne dévore.
Agapè, lui, est l’amour universel, spirituel, inconditionnel.
Il ne cherche rien, il offre.
Il reconnaît la lumière de l’autre sans vouloir la posséder.
C’est la forme d’amour la plus pure, celle qui transcende le besoin et le manque.
Et Storgê, l’amour familial, celui des racines, du soin et de la loyauté.
Il parle de tendresse et de continuité, mais aussi parfois des blessures du passé que nous rejouons inconsciemment dans nos liens présents.
Ces différentes formes d’amour se croisent, se mêlent, s’échangent.
Elles nous façonnent, nous enseignent, nous confrontent.
Elles ne nous guérissent pas toujours, mais elles nous révèlent —
elles mettent en lumière ce que nous devons apprendre à aimer en nous.
Aimer, ce n’est pas trouver quelqu’un qui comble nos vides,
mais rencontrer celui ou celle qui nous invite à les regarder en face,
et à en faire, peu à peu, une source de lumière. 🌿
Honorine Ortiz