07/12/2025
🧠 La scoliose :
Elle désigne justement une déformation ou encore une courbure pathologique de la colonne vertébrale ou rachis résultant d'une rotation des vertèbres et sur l'image postée, l'affection se trouve chez le sujet qui est du côté droit de l'image ou de la photo partagée.
La scoliose, elle se caractérise donc par une déformation permanente dans les trois plans de l'espace, c'est à dire sur le plan frontal, plan horizontal et plan sagittal du rachis.
La scoliose se distingue spécifiquement de l'attitude scoliotique, il ne faut pas confondre la scoliose avec l'attitude scoliotique qui est une déviation dans un seul plan de l'espace, réductible et temporaire. La scoliose est une déformation permanente et irréductible.
Une déviation du rachis est considérée comme une scoliose quand l'angulation est égale ou supérieure à 10 degrés.
L'étiologie:
Il semblerait que la scoliose ait des origines diverses : génétiques, neurologiques, biomécaniques, environnementales, mais pas posturales.
En effet, une scoliose n'est jamais le fruit d'une négligence, ni d'une mauvaise posture.
Il s'agit d'un trouble de croissance de la colonne vertébrale et son profil évolutif n’est pas modifié par des mauvaises postures, la pratique ou la non pratique de sport.
Il existe trois types de scoliose :
congénitale (secondaire à une malformation vertébrale),
syndromique (secondaire à une maladie neuro-musculaire, comme une neurofibromatose, une maladie de Marfan, un syndrome d'Ehlers-Danlos)
et idiopathique, la plus fréquente, sans cause retrouvée et il existe une participation génétique, les principaux gènes responsables étant le TBX6 ou le POC5.
Symptomatologie :
La scoliose, sous sa forme légère, est le plus souvent asymptomatique.
Une douleur ou une raideur au niveau du rachis lorsque l’individu se trouve en position assise ou debout pendant une période prolongée peut toutefois être considérée comme un signe d’alerte.
La plupart du temps, la scoliose est détectée par un professionnel de santé lors d’un examen de santé classique.
Comment diagnostiquer une scoliose légère ou sévère ?
L’examen clinique est ce qui permet de diagnostiquer une scoliose (souvent sans que cela soit la raison de la consultation).
L’observation de la colonne vertébrale par un professionnel de santé suffit en effet à ce dernier pour poser le diagnostic de cette déformation (en position penchée vers l’avant, l’enfant ou l’adulte dévoile une courbure rachidienne anormale visible à l’œil nu).
Pour compléter le diagnostic, des radiographies sont réalisées afin de définir, plus précisément, les angles de courbure (angle de Cobb).
Diagnostic différentiel :
La scoliose est dite « vraie » (ou structurale) quand une rotation est associée à la déviation latérale. Ce cas concerne une certaine proportion de la population générale.
traitement :
Le traitement de la scoliose dépend de la gravité de la courbure, de l'âge du patient et de sa progression. Les options incluent
l'observation, le port d'un corset, la kinésithérapie ou, dans les cas les plus sévères, une chirurgie comme l'arthrodèse vertébrale.
Traitements non chirurgicaux
Observation : Si la courbure est légère (moins de 15 degrés) et ne progresse pas pendant la croissance, une surveillance régulière avec des radiographies peut suffire.
Kinésithérapie : Elle aide à renforcer les muscles, à améliorer la posture et à soulager les douleurs.
Corset orthopédique : Utilisé pour les courbures évolutives durant la croissance, il vise à stabiliser la colonne vertébrale et à prévenir l'aggravation.