02/10/2025
L’iode, vous connaissez ???
Je parle bien sûr de l’iode 127, naturel, stable et non radioactif… celui qui est ajouté dans le sel de table mais qui se trouve naturellement présent dans :
- les algues : le kombu (la laminaire), le fucus, la dulse, le haricot de mer…
- les coquillages et crustacés : le bigorneau, la crevette grise, la langoustine, les moules, les huîtres, le crabe…
- les poissons de mer : le foie de morue, l’églefin, le tacaud, le merlan, le lieu noir…
- le parmesan, la feta…
- les œufs de saumon, de cabillaud, d’esturgeon (caviar) ou tout simplement de poule (particulièrement le jaune d’œuf cuit) !
L’iode est indispensable à l’équilibre de plusieurs grandes fonctions :
- Thyroïdienne avec la synthèse de la fameuse T4L,
- Le système cardio vasculaire (HTA, insuffisance cardiaque…),
- Le système immunitaire (MAI, infections chroniques…),
- Le système nerveux (asthénie, déprime, maux de tête…)
L’iode est également indispensable au développement du cerveau de l’enfant. Lors du dernier trimestre de grossesse, il pille sans complexe les réserves maternelles avec pour conséquence pour elle une fatigue intense après l’accouchement, une hypothyroïdie fréquente, une difficulté à perdre le poids de grossesse, de la déprime…
Comment savoir si on en manque ?
Une simple analyse d’urine, la iodurie, permet de quantifier l’iode excrété par les reins !
Le taux idéal se situerait entre 100 et 300 microgramme/L, en deça, il est possible de complémenter ou de consommer plus d’aliments riches en iode.
Parlons-en !