France-Denturiste

France-Denturiste Formations professionnelles adultes prothèses dentaire Formation de Denturistes en France

𝐋𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞… 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞Aujourd’hui encore, un chirurgien-dentiste déplore l’augmenta...
28/10/2025

𝐋𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞… 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞

Aujourd’hui encore, un chirurgien-dentiste déplore l’augmentation du reste à charge, expliquant que cela “pénalise les plus pauvres”.
C’est vrai… mais 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐭.
Car le cœur du problème, ce n’est pas le remboursement, c’est le modèle verrouillé de l’exercice dentaire en France.

👉 Depuis 70 ans, le champ dentaire est bloqué :
-aucune profession intermédiaire n’a le droit d’exister,
-𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐚𝐩𝐚𝐫𝐞 𝟕𝟎 % 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬,
-les patients modestes ou âgés 𝐧’𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬.

Pendant ce temps :
-les prothèses importées inondent le marché sans contrôle,
-les transports sanitaires dentaires explosent dans les EHPAD,
-l’État dépense des millions d’euros dans des dispositifs sans traçabilité réelle.

Dans 14 pays européens, les denturistes existent déjà.
Ils réalisent les prothèses amovibles simples, soulagent les cabinets dentaires, réduisent les coûts publics et garantissent un suivi de proximité.

⚖️ En France, rien n’empêche légalement cette évolution sauf la résistance d’un modèle qui refuse de s’adapter.

Le débat sur le reste à charge est donc un écran de fumée.

Le vrai enjeu, c’est de moderniser la chaîne de soins, pas de la défendre à tout prix.

🏭 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞En France, plus de 70 % des prothèses dentaires fixées (couronnes, brid...
24/10/2025

🏭 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞

En France, plus de 70 % des prothèses dentaires fixées (couronnes, bridges, implants) sont importées.
Chine, Maroc, Portugal, Turquie, Europe de l’Est… le monde entier fabrique pour la France.

Les chirurgiens-dentistes envoient leurs fichiers numériques à des plateformes industrielles à bas coût,
pendant que des milliers de laboratoires français ferment, faute de commandes.

🔍 En moins de 20 ans, le nombre de laboratoires indépendants a été divisé par deux.
Les techniciens restants n’ont plus de marge sur la prothèse fixée :
leur seule survie passe par l’amovible inadaptée au numérique.

Mais face à la baisse des tarifs et à l’absence de reconnaissance,
certains laboratoires n’ont plus le choix : ils ouvrent leurs portes au public,
proposent des réparations, ajustements ou fabrications « direct fabricant ».

Ce n’est pas de la fraude, c’est de la survie.
Et c’est précisément là que commence la dérive :
👉 sans cadre médical, sans formation clinique, et sans encadrement juridique clair.

Comment en est-on arrivé là ?
Parce que le système français a refusé d’évoluer.
Parce qu’au lieu de créer un métier intermédiaire moderne et réglementé,
on a laissé s’installer un vide entre la technique et le soin.

📉 Résultat :
– des prothésistes en détresse ;
– des laboratoires qui bricolent des solutions pour exister ;
– des patients livrés à un système opaque ;
– et toujours aucune réforme structurelle.

💡 Ce vide, ailleurs, a un nom : le Denturiste.
Un professionnel reconnu, formé à la fois à la fabrication et à la prise en charge clinique.
Là où la France laisse mourir sa filière, le monde forme, encadre et protège.

👉 Dans le prochain post : “Laboratoires ouverts au public : zone grise ou danger sanitaire ?”

🇫🇷 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 🇫🇷𝐋’𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐅𝐞𝐝𝐞𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐟 𝐃𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐬 (𝐈𝐅𝐃) 𝐎𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞...
22/10/2025

🇫🇷 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 🇫🇷

𝐋’𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐅𝐞𝐝𝐞𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐟 𝐃𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐬 (𝐈𝐅𝐃)
𝐎𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬 (𝐄𝐂𝐎𝐒𝐎𝐂) a choisi 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 pour accueillir son 𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟕 !

➡️ Cet événement mondial rassemblera des représentants de plus de 𝟐𝟎 𝐩𝐚𝐲𝐬 autour d’un même objectif :
𝐀𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐞𝐫 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬, 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞.

📍 𝐌𝐚𝐫𝐧𝐞-𝐥𝐚-𝐕𝐚𝐥𝐥𝐞́𝐞, 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞
📅 𝟐𝟎𝟐𝟕
🔗 international-denturists.org/ifd-agm-france

Une étape majeure pour la profession, la santé publique et l’innovation en Europe.

Les détails du programme seront publiés prochainement.

« 𝐋’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐧’𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 : 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 »Depuis plusieurs années, l’Ordre des chirurgie...
21/10/2025

« 𝐋’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐧’𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 : 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 »

Depuis plusieurs années, l’Ordre des chirurgiens-dentistes s’exprime publiquement sur la denturologie et sur les professionnels européens exerçant par accès partiel.
Mais un fait demeure : 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐧’𝐚 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬, ni sur les formations qui ne relèvent pas de la profession de chirurgien-dentiste.

👉 𝐋𝐞 𝐂𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞 :
Article L.4121-2 : L’Ordre veille au respect des lois et règlements qui régissent la profession de chirurgien-dentiste.

Autrement dit :
✔️ L’Ordre n’a compétence que sur ses membres,
✔️ Il ne peut ni interdire ni contrôler les professionnels qui ne relèvent pas de son champ d’exercice.

🔹 En France, le métier de denturiste est en attente d’un cadre réglementaire clair.
Les formations existent, elles sont enregistrées auprès de l’État, c𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧 (𝐔𝐄) 𝟐𝟎𝟏𝟕/𝟕𝟒𝟓, et respectent 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 sur les dispositifs médicaux sur mesure (art. L.5211-1 et suivants).
Mais l’État n’a pas encore désigné 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞 chargée d’en assurer le suivi et la régulation.

💬 En pratique, les denturistes français agissent donc :
1-dans la transparence,
2-sous le contrôle général des lois existantes,
3-en attente d’un cadre juridique adapté que seul l’État peut établir.

L’Ordre, quant à lui, ne peut se substituer à cette autorité ni prétendre à un rôle qui ne lui appartient pas.
Il doit, comme tout organisme public, respecter la loi et la hiérarchie des normes.

En France, le métier de denturiste est aujourd’hui en attente d’un cadre réglementaire clair.

La formation professionnelle est autorisée et validée par la DREETS, dans le respect des obligations légales françaises et européennes.
Elle s’inscrit pleinement dans le cadre du Règlement (UE) 2017/745 sur les dispositifs médicaux sur mesure et du Code de la santé publique (art. L.5211-1 et suivants).

Tant que l’État n’a pas désigné d’autorité spécifique pour encadrer cette activité, aucun organisme ordinal ne peut s’en arroger le contrôle.

« 𝐋’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥 : 𝐮𝐧 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧, 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 »Beaucoup l’ignorent encore : 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 ...
21/10/2025

« 𝐋’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥 : 𝐮𝐧 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧, 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 »

Beaucoup l’ignorent encore : 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐯𝐞𝐮𝐫, ni une tolérance.
C’est 𝐮𝐧 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐠𝐚𝐫𝐚𝐧𝐭𝐢 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞, inscrit dans la directive 2005/36/CE (art. 4f) et 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞 (affaire C-940/19).

Ce droit permet à un professionnel qualifié dans un autre État membre 𝐨𝐮 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞́ 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐫𝐞𝐠𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞́𝐞 𝐚𝐮𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭 d’exercer une partie des activités correspondant à ses compétences, lorsque celles-ci sont clairement définies et reconnues par les autorités publiques.

➡️ En France, ce principe est 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐬𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 (art. L.4002-3 et R.4002-1).
➡️ Il 𝐬’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬, y compris ordinales.

Et rappelons-le : selon 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝐋.𝟒𝟏𝟐𝟏-𝟐 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞,
𝘓’𝘖𝑟𝘥𝑟𝘦 𝘥𝑒𝘴 𝘤ℎ𝘪𝑟𝘶𝑟𝘨𝑖𝘦𝑛𝘴-𝘥𝑒𝘯𝑡𝘪𝑠𝘵𝑒𝘴 𝘷𝑒𝘪𝑙𝘭𝑒 𝑎𝘶 𝘳𝑒𝘴𝑝𝘦𝑐𝘵 𝘥𝑒𝘴 𝘭𝑜𝘪𝑠 𝑒𝘵 𝘳𝑒̀𝘨𝑙𝘦𝑚𝘦𝑛𝘵𝑠 𝑞𝘶𝑖 𝑟𝘦́𝑔𝘪𝑠𝘴𝑒𝘯𝑡 𝑙𝘢 𝘱𝑟𝘰𝑓𝘦𝑠𝘴𝑖𝘰𝑛 𝑑𝘦 𝘤ℎ𝘪𝑟𝘶𝑟𝘨𝑖𝘦𝑛-𝑑𝘦𝑛𝘵𝑖𝘴𝑡𝘦.

Autrement dit :
✔️ L’Ordre a le 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢, pas de s’y opposer.
✔️ Et il n’a compétence 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐢𝐫𝐮𝐫𝐠𝐢𝐞𝐧𝐬-𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬,pas sur les professionnels européens ou français exerçant légalement dans le cadre d’un 𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭.

Les denturistes européens qui exercent dans ce cadre sont donc 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐮𝐱, 𝐞𝐧𝐫𝐞𝐠𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞́𝐬, 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐨̂𝐥𝐞́𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 compétentes (DREETS, DGCCRF, ARS).

Ce n’est pas une tolérance :
➡️ 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭.
➡️ 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢.

🔍 𝐀𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝 : 𝐆𝐘𝐒𝐈 𝐯𝐬 𝐍𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞1️⃣ 𝐋𝐞 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐚 𝐛𝐢𝐨𝐦𝐞́𝐜𝐚𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞Les scanners intraoraux, les log...
19/10/2025

🔍 𝐀𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐝 : 𝐆𝐘𝐒𝐈 𝐯𝐬 𝐍𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞

1️⃣ 𝐋𝐞 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐚 𝐛𝐢𝐨𝐦𝐞́𝐜𝐚𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞
Les scanners intraoraux, les logiciels de CAD/CAM et les articulateurs virtuels permettent de reproduire des formes,
mais pas de comprendre ni de corriger la fonction mandibulaire.

Or, la méthode 𝐆𝐘𝐒𝐈, basée sur la cinématique réelle, enseigne :
-la position centrée physiologique (pas celle imposée par le scanner)
-les trajectoires condyliennes
-les courbes de Spee, Wilson, Monson
-l’équilibre bilatéral dynamique

👉 Sans cette compréhension, le numérique n’est qu’un 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥 𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞, pas un garant de la fonction.

Beaucoup de laboratoires réalisent des prothèses esthétiques mais instables, faute d’analyse cinématique.

2️⃣ 𝐋𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐠𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐬𝐞 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐧𝐭… 𝐬𝐮𝐫 𝐆𝐲𝐬𝐢
La quasi-totalité des systèmes numériques de simulation (𝐄𝐱𝐨𝐜𝐚𝐝, 𝟑𝐒𝐡𝐚𝐩𝐞, 𝐙𝐢𝐫𝐤𝐨𝐧𝐳𝐚𝐡𝐧) sont fondés sur les modèles théoriques de 𝐆𝐲𝐬𝐢, 𝐆𝐞𝐫𝐛𝐞𝐫, 𝐏𝐨𝐬𝐬𝐞𝐥𝐭 𝐞𝐭 𝐇𝐚𝐧𝐚𝐮.
Le numérique ne fait que transcrire mathématiquement ce que Gysi avait modélisé mécaniquement.

➡️ Ne pas comprendre Gysi, c’est utiliser un système dont on ignore les bases un peu comme 𝐩𝐢𝐥𝐨𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐮𝐢𝐫𝐞.

3️⃣ Former à la cinématique, c’est protéger la qualité du geste
Le montage Gysi oblige à :

-lire les empreintes et comprendre la physiologie
-interpréter la musculature (buccinato-dynamique)
-ajuster la dimension verticale, les plans et l’occlusion

Ces compétences sont humaines, sensorielles et analytiques.
Elles garantissent la stabilité fonctionnelle et le confort du patient,
et constituent le socle commun entre la prothèse artisanale et la conception numérique.

4️⃣ 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐜’𝐞𝐬𝐭 “𝐮𝐭𝐢𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐨𝐛𝐥𝐢𝐠𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞” 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢
𝐔𝐭𝐢𝐥𝐞 : parce qu’un professionnel formé à la cinématique mandibulaire comprend ce que le numérique calcule.
𝐎𝐛𝐥𝐢𝐠𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 : parce que le Code de la santé publique impose la conformité fonctionnelle des dispositifs médicaux sur mesure (Règlement UE 2017/745, annexe I, §5).

Une prothèse non équilibrée ou mal adaptée est donc 𝐣𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞.

👉 Connaître Gysi, c’est aussi assurer la traçabilité et la conformité légale du travail réalisé.

💬 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞
➡️ Le numérique n’a pas supprimé le besoin du savoir Gysi : 𝐢𝐥 𝐞𝐧 𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝.
➡️ Cette formation n’est pas “du passé” : c’est 𝐥𝐞 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐥𝐥𝐢𝐠𝐞𝐧𝐭.
➡️ En la réintroduisant, 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞-𝐃𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐮𝐧 𝐯𝐢𝐝𝐞 que les écoles et CFA ont laissé s’installer.

https://www.france-denturiste.fr

🦷 𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : 𝐬’𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐨𝐮 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐚𝐫𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞On entend encore souvent des discours dénon...
18/10/2025

🦷 𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐡𝐞̀𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : 𝐬’𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐨𝐮 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐚𝐫𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞

On entend encore souvent des discours dénonçant le fait que les prothèses dentaires soient fabriquées à l’étranger tout en étant remboursées par la Sécurité sociale et les mutuelles.
Mais est-ce vraiment là le problème ?

À mon sens, non.
Le vrai problème, c’est que la profession n’a pas su anticiper le changement, ni repenser son rôle dans la nouvelle chaîne de valeur.
Depuis les années 2000, la mondialisation et le numérique ont bouleversé toutes les filières industrielles la prothèse dentaire incluse.

Aujourd’hui, les prothésistes français travaillent avec les mêmes technologies que leurs homologues étrangers : scanners, imprimantes 3D, CFAO, logiciels de conception…
Les machines sont identiques, la traçabilité est fiable, et les procédés parfaitement maîtrisés.
Mais les coûts de production et le modèle économique ne suivent plus : impossible de rivaliser avec les pays où la main-d’œuvre et la logistique coûtent bien moins cher.

Le problème n’est donc pas la compétence, ni la technologie, mais le cadre et l’organisation du métier.
Tant que le prothésiste restera cantonné à un rôle purement technique, sans contact direct avec le patient, il sera dépendant d’un système qui ne valorise ni son savoir-faire ni sa responsabilité.

Il faut maintenant :
-repositionner la valeur ajoutée du professionnel,
-développer des services et non plus seulement des fabrications,
-construire un modèle français moderne, durable et ouvert sur le monde.

Beaucoup de ceux qui militent aujourd’hui pour “revenir à l’ancien modèle” défendent en réalité un fonctionnement des années 60 ou 70 :
celui du travail local, avec des coursiers livrant les empreintes et les prothèses de porte à porte entre les cabinets dentaires et les laboratoires, dans une logique de dépendance totale vis-à-vis du praticien.
Ce modèle a eu son utilité à une époque, mais il n’existe plus.
Les échanges sont désormais numériques, mondiaux, rapides et normalisés.

Le monde a changé, et il ne reviendra pas en arrière.
Pleurer sur le passé n’apportera rien ; réformer pour l’avenir, voilà le véritable enjeu.

Le savoir-faire existe.
La technologie est là.
Il ne manque plus que 𝙡𝙚 𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙙𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙢𝙚́𝙩𝙞𝙚𝙧 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙦𝙪’𝙞𝙡 𝙣𝙚 𝙙𝙞𝙨𝙥𝙖𝙧𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚.

🇫🇷 S’adapter, c’est survivre. Se réinventer, c’est exister.

« 𝐑𝐞𝐣𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 : 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 »🌍 𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞.Avec la mondialisation et la révolution ...
17/10/2025

« 𝐑𝐞𝐣𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 : 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 »

🌍 𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞.

Avec la mondialisation et la révolution numérique, des métiers disparaissent, d’autres se transforment, et de nouveaux naissent.

Le secteur dentaire n’y échappe pas.
Les prothésistes d’hier doivent aujourd’hui affronter la concurrence internationale, les plateformes numériques et la standardisation industrielle.

Pourtant, notre savoir-faire reste unique : celui du geste, de la précision, du contact humain et du sens du service.

C’est ce savoir-faire qu’il faut faire évoluer pas le laisser disparaître.

La voie Denturiste incarne cette évolution :
une réponse moderne, légale et européenne, qui redonne au professionnel la maîtrise de son métier et au patient, une vraie proximité de soin.

🔹 Le cadre juridique européen existe.
🔹 La formation est ouverte en France.
🔹 Ce qu’il manque encore, c’est notre mobilisation collective.

Le futur ne se subit pas : 𝐢𝐥 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐭.

Ensemble, faisons reconnaître notre valeur, notre savoir-faire et notre utilité sociale.

👉 Rejoignez le mouvement France-Denturiste : www.france-denturiste.fr

17/10/2025

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐬𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞… 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢

En 2017, la Cour des comptes publiait un rapport sans détour :
« L’Ordre national des chirurgiens-dentistes doit retrouver le sens de ses missions. »

Les constats étaient sans équivoque :
-Une gouvernance fermée, concentrée au niveau national ;
-Un manque de transparence financière et des dépenses mal encadrées ;
-Une discipline trop indulgente, peu de sanctions malgré des fautes avérées ;
-Une action publique limitée, loin des enjeux d’accès aux soins et de prévention.

𝐄𝐭 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 ?
Huit ans plus t**d, rien n’a réellement changé.
Les mêmes dérives persistent, amplifiées par un contexte sanitaire et social plus tendu :
-Des 𝐝𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐭𝐬 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 qui s’étendent, sans réponse structurelle ;
-Des 𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 (denturistes, Hygiénistes dentaires etc.) qui pourraient pourtant soulager le système ;
-Des positions défensives, plus politiques que sanitaires ;
-Et une 𝐚𝐛𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 dans les choix et priorités de l’institution.

𝐔𝐧 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞 𝐚̀ 𝐫𝐞́𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫
Le rapport de 2017 ne dénonçait pas une erreur isolée, mais un 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧, hérité du système corporatif instauré sous le régime de Vichy.

C’est à cette époque qu’ont été créés les premiers 𝐨𝐫𝐝𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́, centralisés, hiérarchiques et dotés d’un pouvoir disciplinaire étendu.
L’Ordre des chirurgiens-dentistes, officialisé en 1945, a repris ce schéma sans le remettre en cause.

Un modèle pensé à une autre époque, dans un autre contexte,mais qui continue aujourd’hui d’influencer la gouvernance de la santé.

Tant que ces structures resteront fermées sur elles-mêmes, le système dentaire français restera bloqué entre 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 et 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐫𝐞́𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

Rapport complet en téléchargement
Le rapport public de la Cour des comptes (2017) :
« L’Ordre national des chirurgiens-dentistes : retrouver le sens de ses missions »
𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐢𝐜𝐢 :
👉 le PDF à télécharger : https://www.france-denturiste.fr/wp-content/uploads/2025/10/RPA2017-Tome-1-Ordre-des-dentistes.pdf

𝐒𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐞𝐫 : 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐬Le métier de prothésiste dentaire traverse une crise sil...
14/10/2025

𝐒𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐮𝐞𝐫 : 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐬

Le métier de prothésiste dentaire traverse une crise silencieuse.
Importations massives, fermetures d’ateliers, pressions économiques, perte de reconnaissance…
Pourtant, le savoir-faire français reste une référence mondiale.

Le problème n’est pas le manque de compétence, mais l’absence de reconnaissance.
Aujourd’hui, une voie concrète permet d’évoluer sans renoncer à son métier : 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞.

Le denturiste est un professionnel de santé reconnu dans plus de 30 pays.
Il conçoit, fabrique et délivre les prothèses amovibles directement au patient, en toute transparence, conformément au droit européen d’accès partiel (Directive 2005/36/CE – CJUE C-940/19).
C’est l’évolution naturelle du prothésiste dentaire : passer du fabricant caché au praticien visible.

Se former à ce métier, c’est :
-conserver son savoir-faire tout en élargissant ses compétences cliniques,
-exercer en autonomie encadrée,
-redonner du sens à son activité,
-contribuer à améliorer l’accès aux soins, notamment dans les zones sous-dotées.
France-Denturiste propose une formation complète et certifiée Qualiopi, accessible à tous les professionnels du secteur.
Elle associe théorie, pratique et accompagnement administratif pour l’exercice légal du métier selon les textes européens.

Le numérique et l’importation changent la donne.
Le denturiste permet d’y répondre par la compétence, la qualité et la proximité.
C’est une évolution, pas une rupture : la continuité naturelle du savoir-faire artisanal vers une pratique reconnue et responsable.

Pour en savoir plus : www.france-denturiste.fr

“𝐋𝐞 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫-𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧”Le numérique devait être une révolution au service des professionn...
13/10/2025

“𝐋𝐞 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫-𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧”

Le numérique devait être une révolution au service des professionnels.
Il devait simplifier, accélérer, moderniser.

💻 Mais aujourd’hui, il sert trop souvent à 𝐝𝐞́𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫.
Les empreintes 3D partent d’un cabinet dentaire français… et atterrissent à l’autre bout du monde.

Les prothèses reviennent quelques jours plus t**d, à bas coût, sans qu’aucun artisan français n’ait pu intervenir.

Derrière cette apparente efficacité se cache une réalité inquiétante :

❌ 𝐃𝐞𝐬 𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞́𝐬.
❌ 𝐃𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐬.
❌ 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫-𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞.

La technologie n’est pas le problème.
C’est l’usage qu’on en fait.

👉 Le numérique 𝐝𝐨𝐢𝐭 être un outil au service du professionnel, pas un moyen de le remplacer.

Or, dans la course au profit, certains ont oublié que la prothèse dentaire n’est pas un simple fichier STL, mais 𝐮𝐧 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐜𝐚𝐥 𝐬𝐮𝐫 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 conçu pour un être humain.

Ce que la machine reproduit, c’est une forme.
Ce que l’artisan crée, c’est un équilibre, un confort, une identité.

𝐄𝐭 𝐜𝐞𝐥𝐚, 𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧 𝐥𝐨𝐠𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐥’𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞𝐫.

En valorisant les prothésistes français, en les formant aux outils numériques tout en préservant le geste et l’expertise, nous pouvons transformer cette menace en opportunité.

C’est tout le sens de la démarche portée par 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞-𝐃𝐞𝐧𝐭𝐮𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞 :
👉 accompagner les professionnels vers une pratique moderne, autonome, humaine et responsable.

Le numérique doit être 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐢𝐧, pas un substitut.

⚙️ Le futur ne sera pas numérique contre humain,
mais 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧 + 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞

“𝐋’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐋𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬”🇫🇷 70 % des prothèses dentaires sont aujourd’hui fabriquées à l’étranger.Les chiffre...
11/10/2025

“𝐋’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐋𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬”

🇫🇷 70 % des prothèses dentaires sont aujourd’hui fabriquées à l’étranger.
Les chiffres sont implacables : le savoir-faire français disparaît lentement, étouffé par la pression des importations à bas coût.

Des milliers d’emplois ont déjà été perdus, pendant que les fichiers numériques des cabinets partent en Asie sans garantie sur la qualité ni sur la traçabilité.

👉 Pourtant, nos ateliers français disposent d’un savoir-faire exceptionnel, reconnu dans le monde entier.

Si rien ne change, nos ateliers fermeront les uns après les autres.
Si nous agissons, nous pouvons sauver nos métiers.

🧭 Le futur du dentaire doit être local, traçable et humain.

Adresse

14 Bis Avenue Des Fougeres
Pontault-Combault
77340

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Jeudi 09:00 - 13:00
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