10/10/2025
Épuisement, surmenage...
Ce n’est pas simple d’explorer les causes d’un problème. Surtout quand celles- ci remettent en cause notre système de valeur.
Il y a souvent le réflexe inverse : tenter d’agir sur ce qui se voit. Sur les symptômes. Sur la partie émergée de l’iceberg.
C’est vrai pour le stress, la douleur, les compulsions… et c’est aussi pour le burn-out.
On cherche alors à se reposer, à alléger la charge, à retrouver un équilibre de surface. Mais tant que l’on ne regarde pas ce qui se joue en profondeur, le feu continue de couver sous la cendre.
Le terme burn-out a été introduit en 1974 par le psychologue Herbert Freudenberger.
Il observait l’épuisement profond de soignants et de bénévoles : des personnes engagées, animées par une vocation, qui finissaient par se consumer intérieurement.
En France on estime que près d’un actif sur trois présenterait des signes d’épuisement, et plus d’un million de personnes seraient en situation de burn-out.
Les plus touchés ?
Les métiers du soin, de l’éducation, de l’accompagnement humain — ces professions où l’on donne beaucoup de soi.
Et cela n’a rien d’étonnant : ces métiers s’appuient sur le sens, la vocation, la relation.
Quand ce lien au sens s’effrite — quand l’idéal se heurte à la réalité institutionnelle, à la surcharge ou au manque de reconnaissance — c’est toute la structure intérieure qui vacille.
Car l’épuisement ne naît pas seulement du trop : trop de tâches, trop d’urgence, trop de pression.
Il naît aussi du pas assez : pas assez de sens, pas assez d’autonomie, pas assez de cohérence entre nos valeurs et nos actes.
Et ces manques-là sont souvent les plus douloureux, car ils interrogent l’identité même.
Ils interrogent sur le rôle que l’on joue, et poussent parfois à regarder l’incohérence entre ce qu’on fait, et ce qu’on est.
Travailler en surface, c’est masquer le problème en espérant qu’il ne reviendra pas, pas trop vite
Travailler sur les causes, c’est se confronter à de possibles remises en questions profondes.
C’est sans doute pour cette raison qu’une personne qui consulte un thérapeute pose généralement cette demande paradoxale : « Aidez-moi. Mais ne touchez à rien. »
Épuisement, surmenage...
Ce n’est pas simple d’explorer les causes d’un problème. Surtout quand celles- ci remettent en cause notre système de valeur.
Il y a souvent le réflexe inverse : tenter d’agir sur ce qui se voit. Sur les symptômes. Sur la partie émergée de l’iceberg.
C’est vrai pour le stress, la douleur, les compulsions… et c’est aussi pour le burn-out.
On cherche alors à se reposer, à alléger la charge, à retrouver un équilibre de surface. Mais tant que l’on ne regarde pas ce qui se joue en profondeur, le feu continue de couver sous la cendre.
Le terme burn-out a été introduit en 1974 par le psychologue Herbert Freudenberger.
Il observait l’épuisement profond de soignants et de bénévoles : des personnes engagées, animées par une vocation, qui finissaient par se consumer intérieurement.
En France on estime que près d’un actif sur trois présenterait des signes d’épuisement, et plus d’un million de personnes seraient en situation de burn-out.
Les plus touchés ?
Les métiers du soin, de l’éducation, de l’accompagnement humain — ces professions où l’on donne beaucoup de soi.
Et cela n’a rien d’étonnant : ces métiers s’appuient sur le sens, la vocation, la relation.
Quand ce lien au sens s’effrite — quand l’idéal se heurte à la réalité institutionnelle, à la surcharge ou au manque de reconnaissance — c’est toute la structure intérieure qui vacille.
Car l’épuisement ne naît pas seulement du trop : trop de tâches, trop d’urgence, trop de pression.
Il naît aussi du pas assez : pas assez de sens, pas assez d’autonomie, pas assez de cohérence entre nos valeurs et nos actes.
Et ces manques-là sont souvent les plus douloureux, car ils interrogent l’identité même.
Ils interrogent sur le rôle que l’on joue, et poussent parfois à regarder l’incohérence entre ce qu’on fait, et ce qu’on est.
Travailler en surface, c’est masquer le problème en espérant qu’il ne reviendra pas, pas trop vite
Travailler sur les causes, c’est se confronter à de possibles remises en questions profondes.
C’est sans doute pour cette raison qu’une personne qui consulte un thérapeute pose généralement cette demande paradoxale : « Aidez-moi. Mais ne touchez à rien. »