16/11/2025
Et si le Stress était une Porte vers l’Incarnation ?
On parle souvent du stress comme d’un ennemi à fuir, à contrôler, à apaiser. Pourtant, une autre vision émerge : et si le stress n’était pas là pour nous nuire, mais pour nous guider ? Pour nous ramener, non pas dans le passé ou le futur, mais ici, dans notre corps, dans l’instant, dans la matière. Pour nous aider à nous incarner pleinement.
Le stress : premier signal de notre retour sur Terre
Le stress ne commence pas avec nos horaires, nos obligations ou nos peurs d’adulte. Il naît bien plus tôt. Il s’éveille au moment même où l’âme choisit de revenir sur Terre. Ce moment sacré où une nouvelle vie s’annonce : la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule. Dans cet instant de fusion, l’âme entre à nouveau dans la densité, choisissant de vivre l’expérience humaine.
Et avec cette décision naît une tension, un frémissement subtil : c’est le premier stress. Les pleurs du nourrisson à la naissance ne sont pas seulement un réflexe biologique — ils sont l’écho d’un passage. Le cri d’un être qui quitte l’Unité pour venir explorer la séparation, l’incarnation, la vie.
Le stress : un gardien intérieur
Vu sous cet angle, le stress devient un allié. Une énergie qui veille à ce que nous ne nous perdions pas trop vite dans les illusions du monde. Il nous rend attentifs, sensibles, vivants. Il agit comme un système d’alerte intérieure, préservant notre intégrité vibratoire, nous rappelant à notre axe.
Mais si cette tension devient chronique, si elle n’est pas entendue, elle se transforme en prison. Elle nous éloigne du corps, du moment présent, de notre vérité intérieure. Nous devenons des fugitifs de nous-mêmes.
Traverser le stress pour laisser l’âme émerger
Il ne s’agit donc pas de supprimer le stress, mais de le rencontrer. D’entrer en relation avec lui comme avec un messager. D’écouter ce qu’il veut dire. Souvent, il nous murmure simplement : ralentis, revient, respire.
La paix ne vient pas en niant la tension, mais en la traversant. En s’ancrant plus profondément dans l’instant. C’est dans cette immobilité vivante que l’âme peut enfin respirer, s’exprimer, se déployer.
Se réconcilier avec notre humanité
Ce chemin est un acte d’amour. Un amour profond pour le corps, le système nerveux, le rythme naturel qui nous habite. Il ne s’agit pas de s’échapper du monde, mais de l’habiter pleinement, avec conscience. Car c’est dans l’accueil de notre humanité que le divin peut rayonner.
Alors la prochaine fois que tu ressens du stress, souviens-toi : ce n’est pas une erreur. C’est un rappel sacré. Une invitation à revenir à toi. À faire de ton souffle un sanctuaire. De ton corps, un temple. De ta vie, un lieu de présence. C’est là, dans cette simplicité vivante, que ton âme trouve enfin la place de s’incarner vraiment.
Oana Martins