Laurence Parisot Naturopathie

15/11/2025

On n’a pas de preuve que le bio est bon pour la santé ? Fake news.
Alors oui, le bio laboure parfois pour désherber, ce qui est mauvais pour l’érosion. Alors oui, le bio utilise certaines pyréthrines et du cuivre. J’allais dire aussi, car le conventionnel le fait (par ex. cuivre en viti/arboriculture). Rien n’est parfait, je le dis tout le temps : aucune panacée, juste de moindres maux. Mais entretenir le mythe qu’on n’a pas de preuve des effets de bio sur la santé, c’est une rumeur qui nie des données – dont certaines sur les cancers acquises par nos impôts et nos chercheurs.
En 2014, sur 500 000 anglaises : -20% de lymphomes, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24675385/
En 2018, sur 70 000 français(e) : - 25% de cancers totaux, -34% de cancers du sein, -76% de lymphomes (entre les quartiles extrêmes), https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2707948
Et revoilà ces fameux lymphomes sur-représentés de 50% chez les agriculteurs (source : Agrican)…
Certes des biais de CSP et de mode de vies existent mais ils n’expliquent pas tout – l’exposome est en image de couverture (étude « le revers de notre assiette ») : -30% d’exposition en moyenne.
J’ouvre le bal des analyses contradictoires (dans les deux sens). En attendant, j’achète des pommes bio et je ne les pèle pas : du coup, je garde ces antioxydants qui font que one apple a day keeps the doctor away mais qu’on nous a appris à jeter pour éviter… les pesticides.

En kiosque :
Entretien avec Marc-André Selosse, r***e Telecom n°218.
De l’origine du monde au One Health : et si les microbiotes étaient une clé ? La R***e des Microbiotes n°33. Voir l’agenda.

Sur le net :
Le sol, notre héritage : entre péril et espoir. https://www.youtube.com/watch?v=OFCnuoDwjwE
Nous avons confiance dans la chimie ou dans la tech, pourquoi pas dans le vivant ? (interview au Point). https://share.google/Y5tLt9bvMO9Nx1rNk

Sur l’agenda :
Le 16, sol et climat avec les Amis du PNRFO à 15h à Piney : https://amis-parc-foret-orient.fr/index.php/2025/01/01/dimanche-16-novembre-2025-conference-evenement-du-sol-au-climat-par-marc-andre-selosse/
Le 17, Prospective Design de 14 à 19h à la Maison des Agros, Paris
Le 18, formation sur le sol à Cahors puis à 20h à l'Académie du climat (Paris) avec Expertises Climat
Le 19, santé et environnement à l’Hôtel de ville de Troyes (https://biodiversite.grandest.fr/evenements/conference-alimentation-sante-biodiversite-eau-climat-tout-est-lie/) puis à Quetigny à 18h pour « Tout se pourrit » (https://www.helloasso.com/associations/les-dialogues-du-vivant/evenements/dialogues-du-vivant-episode-5-tout-se-pourrit).
Le 20, topos pour VNF, au colloque des 10 ans de la R***e des Microbiotes (14h, accessible en visio : https://www.lar***edesmicrobiotes.fr/evenement-10-ans) puis à la cérémonie de clôture du parcours Conf des Entreprises pour le Climat Agri & Agro.
Du 20 au 21 je suis au Festival de Montiers-en-Der et je présente Nature et Préjugés le 22 à la Halle au Blé à 18h : https://www.photo-montier.org/programmation/documents-a-telecharger/

13/11/2025

C'est une bonne nouvelle. Le travail des chercheurs est hautement estimable et on peut le saluer. Cependant on aimerait que nos gouvernements mettent l'accent sur la prévention. Pour rappel, 2 à 3 fois plus de cancers en 30 ans. Alors on peut chercher. Ne serait ce pas une course sans fin? Les cellules tumorales sont tellement "malignes" qu'il est possible voire probable qu'elles arriveront toujours toujours à trouver un contournement à nos traitements. Et en attendant la sécu creuse son trou... Et en attendant on mange et on boit des pesticides, fongicides, herbicides, PFAS, perturbateurs endocriniens à longueur de journée. Nos aliments, notre eau, notre air sont pollués et que fait-on pour lutter contre ça? Pas grand chose... alors continuons à tomber malade, à enrichir les labos pharmaceutiques et à creuser le trou de la sécu.

📣 Découverte d’un mécanisme de résistance cellulaire à l’origine de rechutes du cancer du sein triple négatif : une nouvelle étape clé pour anticiper et éviter les rechutes dans les cancers les plus agressifs.

Dans le cancer du sein triple négatif, l'un des cancers les plus agressifs et difficiles à traiter, certaines cellules peuvent survivre temporairement aux traitements, ce qui conduit à des rechutes. Des scientifiques du CNRS, de l’Institut Curie, et de l’Université Paris Cité ont découvert un des mécanismes à l'origine de leur résistance éphémère aux traitements, ainsi qu'une molécule clé qui joue le rôle d'interrupteur vis-à-vis de la tolérance aux traitements des cellules dites « persistantes ».

Ces résultats parus dans la r***e Cancer Research, le 6 novembre 2025, ouvrent la voie de nouvelles stratégies thérapeutiques visant non seulement à éliminer les cellules tumorales, mais aussi à empêcher leur entrée dans l’état persistant.

Cette découverte marque une étape essentielle vers une médecine plus préventive, capable d'anticiper et d'éviter les rechutes dans les cancers les plus agressifs. Pour en savoir plus : https://curie.fr/actualite/rechutes-du-cancer-du-sein-decouverte-dun-mecanisme-de-resistance-cellulaire-cle

29/07/2025

22/07/2025