11/11/2025
HOMMAGE A NOS HEROS !!!
Ce 11 novembre, le vent semble murmurer des noms oubliés, portés par le souffle du temps.
Des noms gravés sur des monuments de pierre, mais surtout sur la mémoire vivante d’un peuple.
Ils étaient des femmes, des hommes, des jeunes aux visages pleins d’espoir, des pères, des fils, des frères, des épouses…
Ils ont quitté leurs foyers, souvent sans savoir s’ils les reverraient un jour, parce qu’ils portaient au fond d’eux une seule certitude : celle de défendre la liberté.
Dans la boue des tranchées, sous la pluie, la peur et le feu, ils ont tenu.
Ils ont tenu pour un mot, simple mais immense : France.
Cette terre qu’ils aimaient, cette langue qu’ils chérissaient, cette culture tissée de courage et de lumière.
Ils ont résisté pour que nous puissions encore parler librement, aimer librement, vivre debout.
Chaque village de notre pays garde en son cœur un monument silencieux, mais chaque pierre y parle.
Elles racontent la bravoure, la douleur, les larmes et l’espérance.
Elles nous rappellent que la paix ne s’hérite pas, elle se préserve, qu’elle n’est jamais acquise mais toujours à honorer.
Et que ceux qui sont tombés ne sont pas des ombres du passé, ils sont la source de notre présent.
Pensons aussi à celles qui, dans l’ombre, ont soigné, attendu, prié, espéré.
Aux mères qui ont pleuré un fils, aux femmes qui ont tenu le foyer, aux enfants qui ont grandi trop vite.
Car elles aussi ont porté la France dans leur courage silencieux.
Aujourd’hui, nous ne portons plus l’uniforme, mais nous portons leur mémoire.
Nous ne marchons plus dans la boue des champs de bataille, mais sur la terre qu’ils ont préservée par leur sang et leur foi.
Et chaque fois que nous levons les yeux vers notre drapeau, nous leur disons, d’une seule voix :
Merci.
Merci à vous, soldats de toutes les guerres, connus ou anonymes.
Merci d’avoir cru que la France valait la peine d’être défendue, d’avoir donné jusqu’à votre dernier souffle pour qu’elle reste debout.
Vous avez fait de votre sacrifice un flambeau, et c’est à nous désormais d’en garder la flamme vive, avec respect, humilité et amour.
Ne les oublions jamais.
Car oublier serait les faire mourir une seconde fois.
Souvenons-nous, au contraire, chaque 11 novembre et chaque jour de l’année, que si nous sommes libres, c’est parce qu’ils ont eu le courage d’être grands.
A bon entendeur.
Daniel Namazu.