07/12/2025
Il y a quelques jours, j’ai eu le bonheur de passer une après midi avec les élèves de l’Institut de Formation des Aides Soignants de Douarnenez (IFAS). Lors de cette occasion, renouvelée depuis trois ans, nous avons parlé de réflexologie intégrative mais pas que. L’axe principal de cette intervention était le bien-être comme outil essentiel dans toutes leurs futures prises en charge. Nous avons d’abord cherché une définition : un état, une sensation, un sentiment de… ETRE BIEN, à l’opposé du mal-être ou de la souffrance, qui nous empêchent de vivre dans des bonnes conditions et d’avancer sur nos chemins respectifs. Nous avons après expérimenté avec des petits ateliers de réflexologie palmaire en binômes : toucher et être touché, faire du bien et se faire du bien. Et nous avons fini par mettre l’accent sur la place essentielle de l’AIDE SOIGNANT dans la chaîne de la santé. Car leur rôle fondamental est souvent invisible : c’est l’aide-soignant qui est le premier contact du patient qui arrive dans un service, souvent c’est aussi lui le dernier qu’il voit avant son départ ; c’est lui qui a été présent lors des actes les plus intimes, comme les toilettes, les déplacements, les moments de solitude le soir ou de joie à l’annonce d’une visite. Ce sont eux qui échangent le plus avec les familles, qui connaissent les préférences et les habitudes des patients ou des résidents. C’est l’aide-soignant qui fait le pont entre la technique et la sensibilité, et c’est lui aussi qui permet aux autres soignants d’accomplir leurs tâches, car il incarne la notion pure de travail d’équipe. Je souhaite remercier, une fois de plus, Mme Boezennec, directrice, et mon amie Marie Auguin, « juste » formatrice, pour m’avoir accordé l’honneur de partager un peu de mon temps avec eux. Ils méritent tout notre respect.